
Bâ Mamadou dit M’baré, président du Sénat mauritanien, et désigné par le Conseil constitutionnel à la tête de l’Etat jusqu’à l’élection présidentielle du 6 juin prochain, est désormais le premier président négro-africain dans ce pays depuis son indépendance en 1960.
M. M’baré, natif de la région du Gorgol, sur la vallée du fleuve Sénégal en 1946, a fait ses premiers débuts d’activisme politique au milieu des années 60 en prenant part aux manifestations des étudiants négro-mauritaniens protestant contre l’obligation d’apprendre la langue arabe, instituée langue officielle du pays.
Cette attitude lui avait valu un renvoi avant de retrouver l’école plus tard pour décrocher le baccalauréat et aller poursuivre ses études supérieures en Ukraine (Ex-Union soviétique).
A Kiev, le jeune étudiant noir obtient un doctorat d’Etat en sciences vétérinaires et suivra par la suite deux sessions de formation à l’Institut de pêche en URSS et l’Institut scientifiques des technologies de la pêche maritime à Nantes, en France.
Sa carrière professionnelle commence avec son engagement comme chercheur au Laboratoire des pêches à Nouadhibou, puis directeur général de l’Institut national des recherches océanographiques et de pêche dans la même ville avant de se voir désigner conseiller du ministre des Pêches.
Il occupera aussi les postes d’administrateur directeur général de la Mauritani-soviétique de pêche (MAUSSOV), de directeur général du Port autonome de Nouadhibou et enfin de ministre des Pêches et de l’Economie maritime du temps de l’ancien président Maaouya Ould Taya.
Mais le cursus politique de M. M’baré a commencé par son élection comme maire de la commune rurale de Wali, pour évoluer vers le Sénat où il est élu représentant du département de Maghama lors des échéances de janvier 2007, organisées par les militaires qui ont déposé Ould Taya.
La chance lui sourit de nouveau puisqu’il est choisi pour diriger la chambre haute du Parlement, un pas inespéré sur la voie qui l’a mené aujourd’hui au sommet de l’Etat. Même si c’est pour une courte période et avec des attributions diminuées.
source : Agence de Presse Africaine
M. M’baré, natif de la région du Gorgol, sur la vallée du fleuve Sénégal en 1946, a fait ses premiers débuts d’activisme politique au milieu des années 60 en prenant part aux manifestations des étudiants négro-mauritaniens protestant contre l’obligation d’apprendre la langue arabe, instituée langue officielle du pays.
Cette attitude lui avait valu un renvoi avant de retrouver l’école plus tard pour décrocher le baccalauréat et aller poursuivre ses études supérieures en Ukraine (Ex-Union soviétique).
A Kiev, le jeune étudiant noir obtient un doctorat d’Etat en sciences vétérinaires et suivra par la suite deux sessions de formation à l’Institut de pêche en URSS et l’Institut scientifiques des technologies de la pêche maritime à Nantes, en France.
Sa carrière professionnelle commence avec son engagement comme chercheur au Laboratoire des pêches à Nouadhibou, puis directeur général de l’Institut national des recherches océanographiques et de pêche dans la même ville avant de se voir désigner conseiller du ministre des Pêches.
Il occupera aussi les postes d’administrateur directeur général de la Mauritani-soviétique de pêche (MAUSSOV), de directeur général du Port autonome de Nouadhibou et enfin de ministre des Pêches et de l’Economie maritime du temps de l’ancien président Maaouya Ould Taya.
Mais le cursus politique de M. M’baré a commencé par son élection comme maire de la commune rurale de Wali, pour évoluer vers le Sénat où il est élu représentant du département de Maghama lors des échéances de janvier 2007, organisées par les militaires qui ont déposé Ould Taya.
La chance lui sourit de nouveau puisqu’il est choisi pour diriger la chambre haute du Parlement, un pas inespéré sur la voie qui l’a mené aujourd’hui au sommet de l’Etat. Même si c’est pour une courte période et avec des attributions diminuées.
source : Agence de Presse Africaine