Mohamed Ould Abdel Aziz a attendu quelques heures avant sa démission pour inviter les défenseurs des droits de l’homme à un petit dialogue qui ne durera pas plus de 30 minutes... .
Ce jeudi 16 avril 2009 le FOrum NAtional des Droits de l’Homme à tenu une conférence de presse à son siège. Le but de cette conférence était d’informer sur la rencontre d’avec le général Mohamed Ould Abdel Aziz (ex président du HCE). Il étaient 14, tous dirigeants des organisations issues du FONADH pour rencontrer Mohamed Ould Abdel Aziz.
Une rencontre importante selon Boubacar Ould Messaoud président de SOS esclaves, « en tant que réseaux des organisations de droit de l’Homme, nous sommes tous concernés des problèmes qui sévissent dans notre pays. Nous somme tenus de rencontrer tout les acteurs politiques dans le cadre de la résolution de ces problèmes. Nous avons été choqué de l’attitude de Ould Abdel Aziz, qui s’est paru très désintéressé de nos mouvements ».
Selon le Fonadh, Mohamed Ould Abdel Aziz les avait invités à discuter, ils ont présenté leurs réserves, leurs démarches vis-à-vis du règlement du passif humanitaire et autres problèmes. Ils ont soulevés beaucoup de point non seulement le passif, mais aussi sur cette modalité de « détention arbitraire » qui choque tant.
Ils ont parlés aussi des difficultés rencontrées lors des manifestations précédentes du FNDD. Mohamed Ould Abdel Aziz affirme n’avoir donné aucun ordre de frapper quelqu’un, car il est en charge de la sécurité (il était). Pour lui ceux qui voulaient manifester n’ont fait preuve d’aucun engagement de « demander l’autorisation parce qu’ils ne reconnaissaient pas le ministre de l’intérieur ».
Le Fonadh a poursuivi son débat en s’appuyant sur les fondements de lutte pour les droits de l’homme tout en dénonçant le coup d’état militaire du 06 aout dernier.
Par ailleurs Aminetou Mint El Moctar affirme « pour nous faire appel a des simples personne et ignorer les organisations qui se battent depuis des années pour le règlement du passif, serait chose mal faite. Toutes les organisations doivent être associés ».
Et poursuit-elle « pour régler le passif, les indemnisations matériels moyennant finance nous laissent indifférents, la seule solution est de créer une commission indépendante qui d’abord unira les leaders des droits les plus vulnérables, puis de créer une certaine entente et harmonie entre nous tous pour être en mesure de situer les concernés, voir les impliquer : coupables et victimes. ».
Quant à Coumba Sy Limam Cherif, une autre militante des droits, soulève le problème des réfugiés qui sont revenues d’eux même et pour lesquels rien a été fait.
Mais la question que se pose tout le monde est : pourquoi Mohamed Ould Abdel Aziz a attendu quelques heures avant sa démission pour inviter les défenseurs des droits de l’homme a un petit dialogue qui ne durera pas plus 30 minutes; et surtout, sans la présence du commissaire des droits de l’homme, le colonel en charge de ce dossier, ou les autre concernés dans le précédent gouvernement ? Louche non ?
Houleye Kane
Source: cridem
Ce jeudi 16 avril 2009 le FOrum NAtional des Droits de l’Homme à tenu une conférence de presse à son siège. Le but de cette conférence était d’informer sur la rencontre d’avec le général Mohamed Ould Abdel Aziz (ex président du HCE). Il étaient 14, tous dirigeants des organisations issues du FONADH pour rencontrer Mohamed Ould Abdel Aziz.
Une rencontre importante selon Boubacar Ould Messaoud président de SOS esclaves, « en tant que réseaux des organisations de droit de l’Homme, nous sommes tous concernés des problèmes qui sévissent dans notre pays. Nous somme tenus de rencontrer tout les acteurs politiques dans le cadre de la résolution de ces problèmes. Nous avons été choqué de l’attitude de Ould Abdel Aziz, qui s’est paru très désintéressé de nos mouvements ».
Selon le Fonadh, Mohamed Ould Abdel Aziz les avait invités à discuter, ils ont présenté leurs réserves, leurs démarches vis-à-vis du règlement du passif humanitaire et autres problèmes. Ils ont soulevés beaucoup de point non seulement le passif, mais aussi sur cette modalité de « détention arbitraire » qui choque tant.
Ils ont parlés aussi des difficultés rencontrées lors des manifestations précédentes du FNDD. Mohamed Ould Abdel Aziz affirme n’avoir donné aucun ordre de frapper quelqu’un, car il est en charge de la sécurité (il était). Pour lui ceux qui voulaient manifester n’ont fait preuve d’aucun engagement de « demander l’autorisation parce qu’ils ne reconnaissaient pas le ministre de l’intérieur ».
Le Fonadh a poursuivi son débat en s’appuyant sur les fondements de lutte pour les droits de l’homme tout en dénonçant le coup d’état militaire du 06 aout dernier.
Par ailleurs Aminetou Mint El Moctar affirme « pour nous faire appel a des simples personne et ignorer les organisations qui se battent depuis des années pour le règlement du passif, serait chose mal faite. Toutes les organisations doivent être associés ».
Et poursuit-elle « pour régler le passif, les indemnisations matériels moyennant finance nous laissent indifférents, la seule solution est de créer une commission indépendante qui d’abord unira les leaders des droits les plus vulnérables, puis de créer une certaine entente et harmonie entre nous tous pour être en mesure de situer les concernés, voir les impliquer : coupables et victimes. ».
Quant à Coumba Sy Limam Cherif, une autre militante des droits, soulève le problème des réfugiés qui sont revenues d’eux même et pour lesquels rien a été fait.
Mais la question que se pose tout le monde est : pourquoi Mohamed Ould Abdel Aziz a attendu quelques heures avant sa démission pour inviter les défenseurs des droits de l’homme a un petit dialogue qui ne durera pas plus 30 minutes; et surtout, sans la présence du commissaire des droits de l’homme, le colonel en charge de ce dossier, ou les autre concernés dans le précédent gouvernement ? Louche non ?
Houleye Kane
Source: cridem