
La junte militaire au pouvoir a procédé au transfert du président déchu dans son village natal. Quelle est votre analyse de ce transfert ? Ce transfert serait-il le prélude au déplacement d’une délégation européenne pour rencontrer le président déchu ?)
Notre position est simple: le retour du président élu dans son village natal ne vaut pas retour à l’ordre constitutionnel. D’autant plus que le président élu et légitime de Mauritanie semble toujours être sous résidence surveillée, même dans son village natal. L’envoyer dans son village natal en résidence surveillée ne répond pas à ce qui a été demandé le 20 octobre par l’Union européenne à la junte mauritanienne : la libération du président et du Premier ministre légitime, le retour à l’ordre constitutionnel et l’organisation d’élections démocratique. Cela n’y ressemble pas. Nous rappelons donc à la junte mauritanienne qu’il reste quelques jours avant le 20 novembre.
Les évolutions récentes ne constituent pas un signal qui va dans le sens souhaité par l’Union européenne. L’Union européenne va, dans le cadre de l’article 96 des accords de Cotonou, être conduite à en tirer les conséquences.
Nous le déplorons. Ce n’est pas ce que nous souhaitons, mais nous ne pouvons et ne voulons pas transiger avec les principes contenus dans les accords de Cotonou.
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Source: Ministère des affaires étrangères
Notre position est simple: le retour du président élu dans son village natal ne vaut pas retour à l’ordre constitutionnel. D’autant plus que le président élu et légitime de Mauritanie semble toujours être sous résidence surveillée, même dans son village natal. L’envoyer dans son village natal en résidence surveillée ne répond pas à ce qui a été demandé le 20 octobre par l’Union européenne à la junte mauritanienne : la libération du président et du Premier ministre légitime, le retour à l’ordre constitutionnel et l’organisation d’élections démocratique. Cela n’y ressemble pas. Nous rappelons donc à la junte mauritanienne qu’il reste quelques jours avant le 20 novembre.
Les évolutions récentes ne constituent pas un signal qui va dans le sens souhaité par l’Union européenne. L’Union européenne va, dans le cadre de l’article 96 des accords de Cotonou, être conduite à en tirer les conséquences.
Nous le déplorons. Ce n’est pas ce que nous souhaitons, mais nous ne pouvons et ne voulons pas transiger avec les principes contenus dans les accords de Cotonou.
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Source: Ministère des affaires étrangères