
La Cour de Versailles vient de condamner Renault pour discrimination raciale à l’égard de deux ex-ouvriers noirs. L’entreprise, pilote sur la « Charte pour la diversité », assure n’avoir « jamais pratiqué le racisme » ! Vraiment ? Une étude du CNRS de 1986 sur la gestion Ya bon Banania de la Régie Renault à l’époque des « Trente Glorieuses » cite les notes de services qui y circulaient sur les O.S. de l’époque. Florilège.
La com’ de Renault a du souci à se faire. Mercredi 2 avril la Cour d’appel de Versailles a reconnu l’entreprise coupable de discrimination raciale envers deux ex-salariés noirs qui estiment avoir eu des carrières moins intéressantes que leurs collègues blancs. Lucien Breleur, électricien auto de 1971 à 1983, et Daniel Kotor, ouvrier spécialisé (OS) puis agent administratif de 1983 à 2004 vont recevoir 80 000 euros (60 000 pour Kotor) de dommages et intérêts et 8000 euros au titre du préjudice moral. Une petite somme à débourser, mais qui fait mal à l’entreprise.
Et pour cause : si tous les OS immigrés se réveillent, ça risque de ruiner son plan com’ : entreprise pilote pour la promotion des minorités, signataire de la charte pour la diversité, etc… « Renault, dont l’ancien président Louis Schweitzer dirige actuellement la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), a réagi en expliquant que l’entreprise "avait toujours condamné le racisme sous toutes ses formes", et ne pratiquait "en aucun cas la discrimination raciale" », nous apprenait l’Afp mercredi dernier.
Sûrement un cas d’amnésie foudroyante…
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La com’ de Renault a du souci à se faire. Mercredi 2 avril la Cour d’appel de Versailles a reconnu l’entreprise coupable de discrimination raciale envers deux ex-salariés noirs qui estiment avoir eu des carrières moins intéressantes que leurs collègues blancs. Lucien Breleur, électricien auto de 1971 à 1983, et Daniel Kotor, ouvrier spécialisé (OS) puis agent administratif de 1983 à 2004 vont recevoir 80 000 euros (60 000 pour Kotor) de dommages et intérêts et 8000 euros au titre du préjudice moral. Une petite somme à débourser, mais qui fait mal à l’entreprise.
Et pour cause : si tous les OS immigrés se réveillent, ça risque de ruiner son plan com’ : entreprise pilote pour la promotion des minorités, signataire de la charte pour la diversité, etc… « Renault, dont l’ancien président Louis Schweitzer dirige actuellement la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), a réagi en expliquant que l’entreprise "avait toujours condamné le racisme sous toutes ses formes", et ne pratiquait "en aucun cas la discrimination raciale" », nous apprenait l’Afp mercredi dernier.
Sûrement un cas d’amnésie foudroyante…
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