Le palais des congrès a encore refusé du monde en ce deuxième jour de l’ouverture des Etats généraux de la démocratie. Anciens ministres, parlementaires, élus locaux, diplomates et invités n’ont pas raté ce grand rendez- vous démocratique. Les intervenants chacun à son tour, ont manifesté un grand intérêt aux thèmes souscrits à leurs réflexions.
Cinq ateliers sont ouverts pour les travaux de ces journées de concertations. Le véritable hic est l’absence de traductions des interventions qui la plupart du temps se faisaient en langue hassania. Ce qui par moment déroutaient certains qui ne comprenaient que dal.
L’atelier qui avait en charge les modifications constitutionnelles a attiré l’attention de beaucoup de participants eu égard à la complexité du sujet et de son importance. Ainsi, dans son propos, Me Diallo Mamadou, avocat venu avec une délégation de l’extérieur dira que « l’Etat mauritanien doit s’adosser sur un Exécutif puissant et une administration où l’ordre et la discipline règnent ».
Poursuivant son propos, l’avocat soutient mordicus que « l’armée mauritanienne doit être réhabilitée avec un pouvoir judiciaire indépendant. Pour cela, il faut couper le cordon ombilical qui place le pouvoir judiciaire sous la coupole de l’exécutif ».
Un autre participant portant le nom de Diagana a penché sur la composition des participants de ces assises pour dire que « les différentes sensibilités ne sont pas réellement représentées ».
Abondant dans le même sens Mr Ba Amadou Racine, ancien ministre, a soutenu que « la composition des participants ne reflète pas la diversité ethnique. La démocratie n’est pas de l’arithmétique encore moins la loi de la majorité. C’est plutôt le fait de prendre à bras le corps les préoccupations de la minorité » a- t- il renchéri.
Dans l’ensemble les dirigeants d’ateliers, pour ce deuxième jour, font un travail remarquable, en vue de permettre aux différents participants de passer en revue tous les points saillants inscrits, avec des réflexions en profondeur, le tout avec patience et indulgence. Seulement, la traduction reste un point faible décrié par certains intervenants.
Mamadou Ousmane Tall
source : Points Chauds
Cinq ateliers sont ouverts pour les travaux de ces journées de concertations. Le véritable hic est l’absence de traductions des interventions qui la plupart du temps se faisaient en langue hassania. Ce qui par moment déroutaient certains qui ne comprenaient que dal.
L’atelier qui avait en charge les modifications constitutionnelles a attiré l’attention de beaucoup de participants eu égard à la complexité du sujet et de son importance. Ainsi, dans son propos, Me Diallo Mamadou, avocat venu avec une délégation de l’extérieur dira que « l’Etat mauritanien doit s’adosser sur un Exécutif puissant et une administration où l’ordre et la discipline règnent ».
Poursuivant son propos, l’avocat soutient mordicus que « l’armée mauritanienne doit être réhabilitée avec un pouvoir judiciaire indépendant. Pour cela, il faut couper le cordon ombilical qui place le pouvoir judiciaire sous la coupole de l’exécutif ».
Un autre participant portant le nom de Diagana a penché sur la composition des participants de ces assises pour dire que « les différentes sensibilités ne sont pas réellement représentées ».
Abondant dans le même sens Mr Ba Amadou Racine, ancien ministre, a soutenu que « la composition des participants ne reflète pas la diversité ethnique. La démocratie n’est pas de l’arithmétique encore moins la loi de la majorité. C’est plutôt le fait de prendre à bras le corps les préoccupations de la minorité » a- t- il renchéri.
Dans l’ensemble les dirigeants d’ateliers, pour ce deuxième jour, font un travail remarquable, en vue de permettre aux différents participants de passer en revue tous les points saillants inscrits, avec des réflexions en profondeur, le tout avec patience et indulgence. Seulement, la traduction reste un point faible décrié par certains intervenants.
Mamadou Ousmane Tall
source : Points Chauds