Après une journée de grève, le Rassemblement de la presse mauritanienne (RPM), syndicat des éditeurs de journaux, a obtenu satisfaction. L'imprimerie nationale qui voulait lui supprimer les tarifs réduits a fait machine arrière.
Dans les kiosques, ce dimanche 3 janvier, un seul titre était disponible : Horizons, le journal d’Etat. Tous les autres avaient suivi l’appel à une journée sans journaux lancé par le Rassemblement de la presse mauritanienne, le syndicat des éditeurs de presse. L’enjeu était de taille : l’imprimerie nationale envisageait de ne plus accorder de tarif réduit à la presse, ce qui aurait multiplié par quatre les coûts d’impression condamnant ainsi la plupart des journaux.
Les prix préférentiels dont ils ont bénéficié jusqu’à présent sont en réalité une aide indirecte de l’Etat qui verse une subvention à l’imprimerie nationale en contrepartie. Mais chaque année depuis trois ans, l’Etat peine, tarde ou rechigne à verser cette subvention. Chaque année, l’imprimerie, en déficit, menace donc de faire payer aux journaux des tarifs pleins.
Finalement, cette-fois encore, les journaux s’en sortent bien. Le Premier ministre, saisi par les parlementaires, a tranché en faveur des éditeurs de presse et ce dimanche matin, le ministre de la Communication a exigé le maintien des tarifs subventionnés en 2010. Selon le directeur de l’imprimerie, le ministre se serait porté garant des sommes engagées et aurait promis de trouver une solution pérenne d’ici fin janvier.
Pour parer à ce problème récurrent de financement le Rassemblement de la presse mauritanienne réclame en effet une subvention directe de l’Etat. Un souhait qui pourrait être exhaussé cette année puisque un projet de loi allant dans ce sens a été co-rédigé par le syndicat et le ministère de la Communication il y a un mois. Il serait actuellement sur le bureau du Premier ministre en attendant son passage devant les parlementaires.
Source:rfi
Dans les kiosques, ce dimanche 3 janvier, un seul titre était disponible : Horizons, le journal d’Etat. Tous les autres avaient suivi l’appel à une journée sans journaux lancé par le Rassemblement de la presse mauritanienne, le syndicat des éditeurs de presse. L’enjeu était de taille : l’imprimerie nationale envisageait de ne plus accorder de tarif réduit à la presse, ce qui aurait multiplié par quatre les coûts d’impression condamnant ainsi la plupart des journaux.
Les prix préférentiels dont ils ont bénéficié jusqu’à présent sont en réalité une aide indirecte de l’Etat qui verse une subvention à l’imprimerie nationale en contrepartie. Mais chaque année depuis trois ans, l’Etat peine, tarde ou rechigne à verser cette subvention. Chaque année, l’imprimerie, en déficit, menace donc de faire payer aux journaux des tarifs pleins.
Finalement, cette-fois encore, les journaux s’en sortent bien. Le Premier ministre, saisi par les parlementaires, a tranché en faveur des éditeurs de presse et ce dimanche matin, le ministre de la Communication a exigé le maintien des tarifs subventionnés en 2010. Selon le directeur de l’imprimerie, le ministre se serait porté garant des sommes engagées et aurait promis de trouver une solution pérenne d’ici fin janvier.
Pour parer à ce problème récurrent de financement le Rassemblement de la presse mauritanienne réclame en effet une subvention directe de l’Etat. Un souhait qui pourrait être exhaussé cette année puisque un projet de loi allant dans ce sens a été co-rédigé par le syndicat et le ministère de la Communication il y a un mois. Il serait actuellement sur le bureau du Premier ministre en attendant son passage devant les parlementaires.
Source:rfi