
Les enseignants du supérieur en Mauritanie ont entamé dimanche un mouvement de grève qu’ils entendent étendre sur 45 jours, alors que les examens de fin d’année doivent intervenir dans un mois, a constaté APA à Nouakchott.
La grève aurait été très suivie, à en croire une source syndicale selon laquelle, « les cours n’ont pas été dispensés » dans les quatre établissements d’enseignement supérieur de la capitale : Université de Nouakchott, Ecole normale supérieure, Institut supérieur des études et recherches islamiques et Ecole nationale d’administration.
En milieu de journée, explique Mohamed El Mustapha, Secrétaire à l’action sociale du Syndicat de l’enseignement supérieur (SES), le mouvement était suivi à « presque 100 % ». . Les revendications des grévistes sont d’ordre salarial et pour « l’amélioration des conditions de travail et de recherche ». Les enseignants veulent faire porter le salaire mensuel minimum du professeur à 450.000 ouguiyas (900.000 F CFA), soit une substantielle augmentation, comparée au niveau actuel.
Selon le responsable syndical, certains de ses collègues « ne touchent pas plus » de 170.000 ouguiyas (340.000 F CFA), ce qui correspondrait à « 20% du traitement d’un professeur du supérieur au Sénégal et 16% au Maroc et en Tunisie », trois pays voisins de la Mauritanie.
Les négociations engagées avec les autorités n’avaient pas permis de parvenir à un accord, puisque, selon El Mustapha, le gouvernement a invoqué la conjoncture défavorable pour n’offrir que 1 à 2 % d’augmentation.
S’agissant du risque d’année blanche si la grève n’est pas suspendue avant les examens, M. Mohamed El Mustapha a dit que « toutes les options sont ouvertes ». Il a relevé que la police « n’est pas intervenue pour casser le mouvement ».
Le SES s’est dit disposé à « revenir au dialogue à tout moment », et à accepter « toutes les solutions raisonnables », y compris la programmation de l’augmentation salariale, « de façon progressive sur quelques années ».
Le Supérieur en Mauritanie compte entre 400 et 450 professeurs indique-t-on à Nouakchott.
Source: APA
(M)
La grève aurait été très suivie, à en croire une source syndicale selon laquelle, « les cours n’ont pas été dispensés » dans les quatre établissements d’enseignement supérieur de la capitale : Université de Nouakchott, Ecole normale supérieure, Institut supérieur des études et recherches islamiques et Ecole nationale d’administration.
En milieu de journée, explique Mohamed El Mustapha, Secrétaire à l’action sociale du Syndicat de l’enseignement supérieur (SES), le mouvement était suivi à « presque 100 % ». . Les revendications des grévistes sont d’ordre salarial et pour « l’amélioration des conditions de travail et de recherche ». Les enseignants veulent faire porter le salaire mensuel minimum du professeur à 450.000 ouguiyas (900.000 F CFA), soit une substantielle augmentation, comparée au niveau actuel.
Selon le responsable syndical, certains de ses collègues « ne touchent pas plus » de 170.000 ouguiyas (340.000 F CFA), ce qui correspondrait à « 20% du traitement d’un professeur du supérieur au Sénégal et 16% au Maroc et en Tunisie », trois pays voisins de la Mauritanie.
Les négociations engagées avec les autorités n’avaient pas permis de parvenir à un accord, puisque, selon El Mustapha, le gouvernement a invoqué la conjoncture défavorable pour n’offrir que 1 à 2 % d’augmentation.
S’agissant du risque d’année blanche si la grève n’est pas suspendue avant les examens, M. Mohamed El Mustapha a dit que « toutes les options sont ouvertes ». Il a relevé que la police « n’est pas intervenue pour casser le mouvement ».
Le SES s’est dit disposé à « revenir au dialogue à tout moment », et à accepter « toutes les solutions raisonnables », y compris la programmation de l’augmentation salariale, « de façon progressive sur quelques années ».
Le Supérieur en Mauritanie compte entre 400 et 450 professeurs indique-t-on à Nouakchott.
Source: APA
(M)