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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Hissène Habré arrêté en attendant son extradition vers la Belgique

La justice sénégalaise a placé mardi en état d'arrestation l'ancien président tchadien Hissène Habré, qui risque l'extradition vers la Belgique pour y répondre d'accusations d'atrocités commises dans les années 1980, a annoncé le gouvernement sénégalais. Il a été d'abord entendu par le commissaire Assane Ndoye de la Dic avant d'être reçu par le procureur général au Bloc des Madeleines. Le lieu où Habré est détenu a été gardé secret pour le moment. Ses avocats décalaraient l'ignorer.


Hissène Habré arrêté en attendant son extradition vers la Belgique
La Belgique avait émis le 19 septembre un mandat d'arrêt international contre Hissène Habré pour sa responsabilité présumée dans les exactions commises par sa police politique durant ses huit années à la tête du Tchad, de 1982 à 1990. L'ancien dirigeant tchadien âgé de 63 ans vit en exil au Sénégal depuis son renversement en 1990 par l'actuel président Idriss Déby.

Le ministre sénégalais de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, a déclaré à Reuters qu'Hissène Habré avait été présenté à la chambre d'accusation de la cour d'appel de Dakar qui statuera sur son cas. Doudou Ndoye, un des avocats de Habré, a fait savoir que son client demeurerait en détention le temps que la justice se prononce sur la validité de la demande belge d'extradition. Le juge dispose d'un délai de huit jours pour rendre sa décision.

S'il se prononce en faveur de l'extradition, il appartiendra au président Abdoulaye Wade de signer un décret en ce sens. Selon Human Rights Watch, Wade s'est à plusieurs reprises prononcé ces dernières années en faveur de l'extradition de l'ancien homme fort de N'Djamena. Les avocats de Habré soutiennent que celui-ci n'était pas au courant des pratiques de torture et des meurtres d'opposants politiques et de représentants d'ethnies différentes.

Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme et des opposants politiques tchadiens ont constitué une Coalition sénégalaise pour l'extradition de Hissène Habré en Belgique (COSEHAB). "Cette nouvelle me comble de joie", a déclaré le secrétaire de l'Association des victimes des crimes et de la répression politique (AVCRP), Clément Abaifouta, qui a passé quatre années dans les prisons tchadiennes entre 1985 et 1989.

Il a affirmé devant la justice qu'il avait été contraint, pendant sa détention, d'enterrer des centaines de prisonniers battus à mort, électrocutés ou décédés du fait de leurs piètres conditions de vie dans les geôles tchadiennes. "Il y a eu beaucoup de retournements dans cette affaire, mais il semble que la justice ait fini par rattraper Hissène Habré", a déclaré Reed Brody, un avocat de Human Rights Watch (HRW) qui s'est fait une spécialité de traquer les dictateurs à la retraite. Surnommé par Brody le "Pinochet africain", Habré avait été inculpé en 2000 par la justice sénégalaise, qui s'était par la suite déclarée incompétente.


Mais certaines victimes s'étaient tournées vers la justice belge et sa loi dite de compétence universelle. Cette loi a été abrogée en 2003 mais l'affaire Habré n'a pas été abandonnée puisque l'instruction avait déjà débuté, selon HRW. En mai 2001, le gouvernement tchadien a autorisé HRW à consulter les archives de la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), la police politique de Habré. Plusieurs ONG ont alors commencé à éplucher ces dossiers. Les noms de 12.321 victimes ont été répertoriés, dont ceux de 1.208 personnes mortes en détention.


Le gouvernement d'Idriss Déby à quant à lui accusé en 1992 son prédécesseur de 40.000 assassinats politiques et de 200.000 cas de torture. "Si Hissène Habrè revenait au Tchad, je crois qu'il se ferait tuer à sa descente d'avion", a dit Abaifouta. "Je pense que la justice belge sera équitable." "Il mérite la prison a perpétuité", a-t-il ajouté.
Mardi 15 Novembre 2005 - 19:27
Mardi 15 Novembre 2005 - 19:33
Reuters via Rewmi.com
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