Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Inacceptables !


Inacceptables !
Les propos tenus samedi dernier par le Président lors de la réunion de son parti à l’endroit de certains leaders de l’opposition (Dansokho, Niasse, Tanor…) sont carrément inacceptables. D’abord inacceptable parce qu’un Chef d’Etat a des préoccupations autrement plus importantes que de fouiller dans la vie professionnelle de ses opposants de manière méprisante. Ensuite, ceux dont il parle de manière si légère ont été avec lui au pouvoir, ils ont été avec lui durant les années de braises. Niasse, il lui doit 18% des voix qui lui ont permis d’accéder au pouvoir en 2000. L’adversité politique ne doit pas rimer avec des propos au ras des pâquerettes.

On attendait du Président, à défaut d’une main tendue à l’ensemble des forces vives (partis, syndicats, société civile) pour faire face à la difficile situation que vivent les populations du pays, qu’il s’occupe de son parti qui se terre honteusement dans l’opulence de nouveaux riches ; qu’il mobilise son Gouvernement pour trouver des solutions aux urgences de l’heure ; au lieu de cela, il distrait le pays dans l’intention manifeste de diluer les problèmes. Mais, autant on ne peut faire reculer la mer avec ses bras, autant on ne peut résoudre la misère sociale par des propos de vaudeville.

Le pays réel n’a pas le cœur à s’amuser et à se divertir. Il attend de ses gouvernants, (le Chef de l’Etat en premier lieu) qu’ils aient plus d’imagination, qu’ils se retroussent les manches pour trouver à manger au peuple, des solutions pour sauver l’année universitaire, des solutions pour nos hôpitaux malades. Bref, travailler, toujours travailler, encore travailler. Et non nous abreuver de propos de grand’places. Quelqu’un qu’il connaît bien a dit récemment dans une envolée consécutive à une poussée d’adrénaline que, "dans le pays, il y a deux partis : le parti des parleurs et celui de l’action". Le Président chercherait-il à démentir ce nouveau messie que semble t-il, le pays attend ? Lui qui semble t-il, aurait dit récemment en Conseil des Ministres, qu’il était le seul à prendre des coups, chercherait-il à les rendre de si exécrable manière ? Allons ! Parlons Goana et ses alternatives ; parlons de la mise en valeur des 240 000 ha de la vallée du fleuve, des rizières asséchées de la Casamance, de la filière arachide qui se meurt…

Alors seulement on le croira quand il dit qu’il est entouré de cracs, de super diplômés. Alors seulement il pourra opposer ses cracs à l’opposition qu’il semble subitement mépriser et découvrir que ses dirigeants ne sont pas diplômés. Ce culte du diplôme et de costumes-cravates est un mépris aux 60% de Sénégalais sans diplômes mais qui font vivre leurs familles, le pays à la sueur de leur front et en faisant fonctionner leurs méninges. Tous les diplômés vous le diront : pas besoin d’avoir ce papier pour réfléchir, vivre dignement.

Le temps n’est pas au mépris, mais au rassemblement pour faire face aux multiples fléaux qui assaillent le pays. Ce que diront des milliers de Sénégalais demain, à l’occasion du 1er mai, fête du travail. Si tant est que le travail subsiste encore dans ce pays.

Par Demba Ndiaye

Source: LaSentinelle
(M)
Mercredi 30 Avril 2008 - 13:48
Mercredi 30 Avril 2008 - 13:51
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 601