![L’opposant Ahmed Ould Daddah appelle à «une issue consensuelle de sortie de crise» en Mauritanie L’opposant Ahmed Ould Daddah appelle à «une issue consensuelle de sortie de crise» en Mauritanie](https://www.avomm.com/photo/art/default/1284817-1685766.jpg?v=1289453066)
Le Chef de file de l’opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah a invité dimanche les autorités militaires, à déployer des « efforts réels » pour trouver une issue consensuelle de sortie de crise née du coup d’Etat du 6 août 2008.
Ould Daddah, qui s’exprime à l’occasion du démarrage des activités d’un cadre concertation dénommé "Forum pour la démocratie et le développement", s’est longuement appesanti sur la « crise dangereuse » que traverse son pays, crise marquée au plan institutionnel par le positionnement d’un conseil militaire en tête de l’Etat, en dehors du cadre constitutionnel issu de la volonté populaire.
Au plan économique, la crise se manifeste, selon Ould Daddah, par l’effondrement des prix des produits d’exportation, tels que le fer, le pétrole, les produits halieutiques ainsi qu’une baisse significative des quantités exportées.
Il a ajouté que cette situation est exacerbée par un « embargo de fait » décrété contre le pays par les bailleurs de fonds de premier plan, tels que l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique, le FMI, la Banque Mondiale et d’autres partenaires étrangers.
Au sujet de la sécurité, le Chef de file de l’opposition démocratique a précisé que la Mauritanie vit une « situation préoccupante » du fait des graves menaces que font peser sur elle les organisations terroristes et les réseaux de trafic d’armes, de la drogue ainsi que les réseaux de l’immigration clandestine.
Par cette initiative Ould Daddah entend mener une réflexion commune à même de contribuer, utilement et de façon pratique " éclairer la perception de la réalité, guider le chemin et à rationaliser les efforts engagés pour lever les obstacles qui se dressent devant la marche de la Mauritanie vers la démocratie et le développement".
Le forum, qui se veut un « carrefour des hommes et de femmes de culture et de pensée ayant un intérêt pour la chose publique en Mauritanie », est appelé aujourd’hui, selon M. Ahmed Ould Daddah, à se pencher sur l’observation et l’étude de la réalité concrète du pays.
Ceux doivent faciliter le contact avec les personnes intéressées par la chose publique au sein de partis politiques et des organisations de la société civile « pour la formulation des idées en phase avec notre époque et assureraient, de façon positive, notre arrimage au mouvement scientifique et culturel mondial ».
Frère aîné du fondateur de la République mauritanienne, Moktar Ould Daddah, le chef de file de l’opposition constitue un troisième front sur la scène politique en prenant distance des militaires et des partis qui soutiennent le rétablissement du président déchu dans ses fonctions.
Son parti est la première formation politique à l’assemblée nationale avec 17 députés.
La première conférence du Forum a été donnée par le Dr Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Saleh sur le thème "Quel retour à l’ordre constitutionnel et à la démocratie?".
Source: APA(m)
Ould Daddah, qui s’exprime à l’occasion du démarrage des activités d’un cadre concertation dénommé "Forum pour la démocratie et le développement", s’est longuement appesanti sur la « crise dangereuse » que traverse son pays, crise marquée au plan institutionnel par le positionnement d’un conseil militaire en tête de l’Etat, en dehors du cadre constitutionnel issu de la volonté populaire.
Au plan économique, la crise se manifeste, selon Ould Daddah, par l’effondrement des prix des produits d’exportation, tels que le fer, le pétrole, les produits halieutiques ainsi qu’une baisse significative des quantités exportées.
Il a ajouté que cette situation est exacerbée par un « embargo de fait » décrété contre le pays par les bailleurs de fonds de premier plan, tels que l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique, le FMI, la Banque Mondiale et d’autres partenaires étrangers.
Au sujet de la sécurité, le Chef de file de l’opposition démocratique a précisé que la Mauritanie vit une « situation préoccupante » du fait des graves menaces que font peser sur elle les organisations terroristes et les réseaux de trafic d’armes, de la drogue ainsi que les réseaux de l’immigration clandestine.
Par cette initiative Ould Daddah entend mener une réflexion commune à même de contribuer, utilement et de façon pratique " éclairer la perception de la réalité, guider le chemin et à rationaliser les efforts engagés pour lever les obstacles qui se dressent devant la marche de la Mauritanie vers la démocratie et le développement".
Le forum, qui se veut un « carrefour des hommes et de femmes de culture et de pensée ayant un intérêt pour la chose publique en Mauritanie », est appelé aujourd’hui, selon M. Ahmed Ould Daddah, à se pencher sur l’observation et l’étude de la réalité concrète du pays.
Ceux doivent faciliter le contact avec les personnes intéressées par la chose publique au sein de partis politiques et des organisations de la société civile « pour la formulation des idées en phase avec notre époque et assureraient, de façon positive, notre arrimage au mouvement scientifique et culturel mondial ».
Frère aîné du fondateur de la République mauritanienne, Moktar Ould Daddah, le chef de file de l’opposition constitue un troisième front sur la scène politique en prenant distance des militaires et des partis qui soutiennent le rétablissement du président déchu dans ses fonctions.
Son parti est la première formation politique à l’assemblée nationale avec 17 députés.
La première conférence du Forum a été donnée par le Dr Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Saleh sur le thème "Quel retour à l’ordre constitutionnel et à la démocratie?".
Source: APA(m)