Au moins 12 corps d'exilés ont été repêchés au large de Joal, dans le département de Mbour, au sud de Dakar, suite au naufrage d'une embarcation de migrants. Une trentaine de personnes ont aussi été secourues.
Une pirogue qui était en route vers les îles espagnoles des Canaries a fait naufrage dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 décembre. Selon des sources sécuritaires interrogées par l'Agence de presse sénégalaise (APS), "12 corps sans vie ont été repêchés". Selon ce même bilan provisoire, il y a une trentaine de rescapés.
Selon l'APS, le nombre de passagers à bord de l'embarcation qui a chaviré aux alentours de 4h du matin n'a pas pu être précisément déterminé. Le quotidien sénégalais Le Soleil évoque, de son côté, une embarcation avec "près de 200 personnes", ce qui laisse suggérer qu'il pourrait y avoir de nombreux disparus.
Les corps sans vie ont été acheminés à la morgue de Joal, dans le département de Mbour, au sud de Dakar, tandis que les rescapés ont été conduits à la brigade de gendarmerie. Une enquête a d'ailleurs été ouverte afin de déterminer les circonstances de ce drame.
Route meurtrière
Depuis une dizaine d'années, la route migratoire au départ des côtes ouest-africaines pour rejoindre les îles Canaries, en Espagne, est devenue l'un des principaux itinéraires empruntés par les migrants subsahariens.
Et les naufrages se multiplient sur cet itinéraire. En août dernier par exemple, au moins 69 personnes sont mortes suite à un naufrage au large de la Mauritanie. Les exilés étaient eux aussi partis d'Afrique de l'Ouest et faisaient route vers les iles Canaries.
Cette route est d'ailleurs l’une des plus meurtrières. Plus de 10 400 migrants sont morts ou ont disparu en mer en tentant de rejoindre l’Espagne en 2024, selon l’ONG Caminando Fronteras. Un chiffre sous-estimé car de nombreuses embarcations perdues en mer ne sont jamais retrouvées. Au cours des cinq premiers mois de 2025, un total de 1 482 décès a été comptabilisé par l’ONG sur cette même route.
Les candidats au départ, depuis les côtes sénégalaises, mauritaniennes ou gambiennes, fuient la pauvreté, le chômage ou l'absence de perspectives. Ils embarquent clandestinement, moyennant finances, sur des pirogues ou des embarcations précaires, complètement inadaptées à de telles traversées.
Il faut plusieurs jours de navigation pour parcourir les 1 500 km jusqu'aux Canaries dans des conditions décrites comme terribles par les survivants, à la merci de la faim et la soif, du soleil, des éléments et des avaries.
Après un record en 2024, le nombre d’arrivées a fortement chuté depuis le début de l’année. Selon le ministère de l’Intérieur espagnol, entre le 1er janvier et le 15 décembre 2025, 17 555 exilés sont arrivés aux Canaries par cayucos - les pirogues utilisées pour faire la traversée -, contre 43 737 sur la même période l’année dernière. Soit une baisse de 59,9%.
Source : Info Migrants (France)
Une pirogue qui était en route vers les îles espagnoles des Canaries a fait naufrage dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 décembre. Selon des sources sécuritaires interrogées par l'Agence de presse sénégalaise (APS), "12 corps sans vie ont été repêchés". Selon ce même bilan provisoire, il y a une trentaine de rescapés.
Selon l'APS, le nombre de passagers à bord de l'embarcation qui a chaviré aux alentours de 4h du matin n'a pas pu être précisément déterminé. Le quotidien sénégalais Le Soleil évoque, de son côté, une embarcation avec "près de 200 personnes", ce qui laisse suggérer qu'il pourrait y avoir de nombreux disparus.
Les corps sans vie ont été acheminés à la morgue de Joal, dans le département de Mbour, au sud de Dakar, tandis que les rescapés ont été conduits à la brigade de gendarmerie. Une enquête a d'ailleurs été ouverte afin de déterminer les circonstances de ce drame.
Route meurtrière
Depuis une dizaine d'années, la route migratoire au départ des côtes ouest-africaines pour rejoindre les îles Canaries, en Espagne, est devenue l'un des principaux itinéraires empruntés par les migrants subsahariens.
Et les naufrages se multiplient sur cet itinéraire. En août dernier par exemple, au moins 69 personnes sont mortes suite à un naufrage au large de la Mauritanie. Les exilés étaient eux aussi partis d'Afrique de l'Ouest et faisaient route vers les iles Canaries.
Cette route est d'ailleurs l’une des plus meurtrières. Plus de 10 400 migrants sont morts ou ont disparu en mer en tentant de rejoindre l’Espagne en 2024, selon l’ONG Caminando Fronteras. Un chiffre sous-estimé car de nombreuses embarcations perdues en mer ne sont jamais retrouvées. Au cours des cinq premiers mois de 2025, un total de 1 482 décès a été comptabilisé par l’ONG sur cette même route.
Les candidats au départ, depuis les côtes sénégalaises, mauritaniennes ou gambiennes, fuient la pauvreté, le chômage ou l'absence de perspectives. Ils embarquent clandestinement, moyennant finances, sur des pirogues ou des embarcations précaires, complètement inadaptées à de telles traversées.
Il faut plusieurs jours de navigation pour parcourir les 1 500 km jusqu'aux Canaries dans des conditions décrites comme terribles par les survivants, à la merci de la faim et la soif, du soleil, des éléments et des avaries.
Après un record en 2024, le nombre d’arrivées a fortement chuté depuis le début de l’année. Selon le ministère de l’Intérieur espagnol, entre le 1er janvier et le 15 décembre 2025, 17 555 exilés sont arrivés aux Canaries par cayucos - les pirogues utilisées pour faire la traversée -, contre 43 737 sur la même période l’année dernière. Soit une baisse de 59,9%.
Source : Info Migrants (France)

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