
La dérive tribaliste constitue une menace sérieuse pour l’unité nationale, a déclaré lundi Marciano Ndi, député par ailleurs responsable du parti républicain pour l’indépendance et le développement (Prid), de l’ex-premier ministre Aristides Gomes.
"Le tribalisme constitue une sérieuse menace pour l’unité nationale. Il y a malheureusement des partis qui oeuvrent pour la remise en cause de cette unité en aiguisant les susceptibilités éthniques et tribalistes afin de pouvoir se maintenir au pouvoir", a-t-il déclaré lors d’un meeting de son parti.
Il a accusé les deux principales formations politiques du pays en l’ocurrence le parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert (Paigc, ancien parti unique) et le parti de la rénovation sociale (Prs) de l’ancien président Kumba Yala d’utiliser la fibre éthnique dans le but de se maintenir au pouvoir.
L’ancien premier ministre, Carlos Gomis junior, par ailleurs président du Paigc, a dénoncé lui aussi le péril tribaliste qui mine l’unité du pays, menaçant de retirer son parti de la coalition gouvernementale au pouvoir dirigée par le premier ministre Martinho Dafa Cabi si des telles pratiques contintuent.
"Le Paigc pourrait quitter le gouvernement mis en place dans le cadre des accords de stabilité politique et gouvernementale entre les trois principaux patris politiques du fait de la résurgence du tribalisme que nous dénonçons", a-t-il indiqué.
Le Ligue guinéenne des droits humains (lgdh) avait dénoncé la semaine dernière le recours au tribalisme qui constitue, selon son président, Luis Vaz Martins, une sérieuse menace pour le pays.
Il a déploré aussi la corruption qui gangrène la société bissau-guinéenne y compris la justice.
Source: APA
(M)
"Le tribalisme constitue une sérieuse menace pour l’unité nationale. Il y a malheureusement des partis qui oeuvrent pour la remise en cause de cette unité en aiguisant les susceptibilités éthniques et tribalistes afin de pouvoir se maintenir au pouvoir", a-t-il déclaré lors d’un meeting de son parti.
Il a accusé les deux principales formations politiques du pays en l’ocurrence le parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap Vert (Paigc, ancien parti unique) et le parti de la rénovation sociale (Prs) de l’ancien président Kumba Yala d’utiliser la fibre éthnique dans le but de se maintenir au pouvoir.
L’ancien premier ministre, Carlos Gomis junior, par ailleurs président du Paigc, a dénoncé lui aussi le péril tribaliste qui mine l’unité du pays, menaçant de retirer son parti de la coalition gouvernementale au pouvoir dirigée par le premier ministre Martinho Dafa Cabi si des telles pratiques contintuent.
"Le Paigc pourrait quitter le gouvernement mis en place dans le cadre des accords de stabilité politique et gouvernementale entre les trois principaux patris politiques du fait de la résurgence du tribalisme que nous dénonçons", a-t-il indiqué.
Le Ligue guinéenne des droits humains (lgdh) avait dénoncé la semaine dernière le recours au tribalisme qui constitue, selon son président, Luis Vaz Martins, une sérieuse menace pour le pays.
Il a déploré aussi la corruption qui gangrène la société bissau-guinéenne y compris la justice.
Source: APA
(M)