
Demeurant de nombreuses années à Nouakchott, Lat Demba Ndiaye a vraiment réussi à vivre en marge de la communauté sénégalaise de Mauritanie. Il n’était ni détenteur de la nouvelle carte d’identité numérisée, encore moins de la carte consulaire.
Les rares Sénégalais qui l’ont vu ou rencontré, disent qu’il préférait la compagnie des Maliens et Guinéens. Après la découverte de son corps sans vie, la police a ouvert une enquête et le consulat se retrouve dans l’embarras car ne sachant pas à qui remettre la dépouille de Lat Demba Ndiaye.
« Ce sont des colocataires du défunt qui sont venus informer la police de Sebkha 2 de sa mort dans sa chambre », déclare une source policière à un responsable de l’Association des Ressortissants Sénégalais en Mauritanie. Sur le lieu, les policiers constatent le décès de Lat Demba Ndiaye et tentent d’en savoir plus sur le défunt auprès de ses colocataires. Ces derniers laissent entendre ne pas connaître grand-chose de leur voisin et le décrivent comme un homme solitaire et réservé, rarement accompagné. Tout ce beau monde est conduit dans les locaux dudit commissariat 2 de Sebkha à des fins d’interrogatoire. Ils signent et persistent dans leur déclaration selon laquelle ils ne connaissent pas grand-chose du défunt. Sinon son patronyme Ndiaye et le fait qu’il toussotait souvent dans sa chambre. Tout en ajoutant, par ailleurs, que c’est le fait de n’avoir pas entendu toute la journée durant ce toussotement qui a attiré leur attention sur lui, d’autant plus que sa chambre était mi-ouverte. Un coup d’œil furtif a l’intérieur a permis a ses voisins de découvrir Lat Demba Ndiaye dans une position anormale pour quelqu’un en vie. Ils rentrent dans la chambre, le touchent et constatent son décès.
En compagnie d’un responsable sénégalais, la police passe au peigne fin sa chambre. Elle trouve une ancienne carte d’identité indiquant que le défunt s’appelle Lat Demba Ndiaye, né le 19.04. 1976 à Diarrara (Fatick). La police trouve également une ancienne quittance de devise faite le 30 août 2007 à Rosso Mauritanie attestant sa dernière rentrée en Mauritanie et portant le numéro 633 de carte consulaire datée de 2006. Après vérification dans le registre consulaire de l’ambassade du Sénégal, il se révèle que ledit numéro 633 appartient à une Sénégalaise se trouvant à Nouadhibou.
Pour le besoin de l’enquête ouverte, la police joint cette femme sénégalaise. Elle dit ne pas connaître ce nommé Lat Demba Ndiaye. Parmi les Sénégalais interrogés, quelques-uns semblent l’avoir vu à la place de Médina 3 dénommée Garage sénégalais. Il était au volant d’une Peugeot 309 en compagnie des chauffeurs maliens et guinéens. Mais ces gens sont également incapables de dire la moindre chose sur lui ni sur sa famille à Nouakchott et/ou au Sénégal.
La police et le consulat s’activent à la recherche des traces de ces parents en Mauritanie et au Sénégal pour pourvoir leur remettre sa dépouille mortelle. La découverte de son corps sans vie remonte au 10 avril dernier.
CAMARA MAMADY, Jeudi 17 Avr 2008
Source: lobservateur
(M)
Les rares Sénégalais qui l’ont vu ou rencontré, disent qu’il préférait la compagnie des Maliens et Guinéens. Après la découverte de son corps sans vie, la police a ouvert une enquête et le consulat se retrouve dans l’embarras car ne sachant pas à qui remettre la dépouille de Lat Demba Ndiaye.
« Ce sont des colocataires du défunt qui sont venus informer la police de Sebkha 2 de sa mort dans sa chambre », déclare une source policière à un responsable de l’Association des Ressortissants Sénégalais en Mauritanie. Sur le lieu, les policiers constatent le décès de Lat Demba Ndiaye et tentent d’en savoir plus sur le défunt auprès de ses colocataires. Ces derniers laissent entendre ne pas connaître grand-chose de leur voisin et le décrivent comme un homme solitaire et réservé, rarement accompagné. Tout ce beau monde est conduit dans les locaux dudit commissariat 2 de Sebkha à des fins d’interrogatoire. Ils signent et persistent dans leur déclaration selon laquelle ils ne connaissent pas grand-chose du défunt. Sinon son patronyme Ndiaye et le fait qu’il toussotait souvent dans sa chambre. Tout en ajoutant, par ailleurs, que c’est le fait de n’avoir pas entendu toute la journée durant ce toussotement qui a attiré leur attention sur lui, d’autant plus que sa chambre était mi-ouverte. Un coup d’œil furtif a l’intérieur a permis a ses voisins de découvrir Lat Demba Ndiaye dans une position anormale pour quelqu’un en vie. Ils rentrent dans la chambre, le touchent et constatent son décès.
En compagnie d’un responsable sénégalais, la police passe au peigne fin sa chambre. Elle trouve une ancienne carte d’identité indiquant que le défunt s’appelle Lat Demba Ndiaye, né le 19.04. 1976 à Diarrara (Fatick). La police trouve également une ancienne quittance de devise faite le 30 août 2007 à Rosso Mauritanie attestant sa dernière rentrée en Mauritanie et portant le numéro 633 de carte consulaire datée de 2006. Après vérification dans le registre consulaire de l’ambassade du Sénégal, il se révèle que ledit numéro 633 appartient à une Sénégalaise se trouvant à Nouadhibou.
Pour le besoin de l’enquête ouverte, la police joint cette femme sénégalaise. Elle dit ne pas connaître ce nommé Lat Demba Ndiaye. Parmi les Sénégalais interrogés, quelques-uns semblent l’avoir vu à la place de Médina 3 dénommée Garage sénégalais. Il était au volant d’une Peugeot 309 en compagnie des chauffeurs maliens et guinéens. Mais ces gens sont également incapables de dire la moindre chose sur lui ni sur sa famille à Nouakchott et/ou au Sénégal.
La police et le consulat s’activent à la recherche des traces de ces parents en Mauritanie et au Sénégal pour pourvoir leur remettre sa dépouille mortelle. La découverte de son corps sans vie remonte au 10 avril dernier.
CAMARA MAMADY, Jeudi 17 Avr 2008
Source: lobservateur
(M)