
Dans ce pays qui, de par sa situation géographique couvrant une superficie de 1 030 700 km², bordée à l'ouest par l'océan Atlantique et possédant des frontières avec l'Algérie, le Sahara occidental, le Mali et le Sénégal, occupe une position stratégique d’importance capitale. De par ses ressources minéralières, halieutiques et pétrolières, la Mauritanie constitue un lieu privilégié pour les développements technologiques.
De par sa diversité où s’entremêlent arabe, pular, wolof, soninké, berbère, français, bambara, la Mauritanie est l’interlocutrice incontournable de toutes les civilisations méditerranéennes, arabes, maghrébines, africaines ou européennes et, partant l’objet des extrémismes de tous bords.
Ces extrémismes ne sont pas nouveaux mais s’ils apparaissent aujourd’hui avec plus de perspicacité, c’est que jamais la Mauritanie n’a connu avec éclat, une réconciliation nationale malgré la journée de la prière du 25 mars 2009.
Habituellement, les analystes se focalisent sur la plaie et se détournent assez vite, du microbe qui l’infecte. Mais à trop garder cette attitude, ne risque-t-on pas une surinfection ?
Pour beaucoup d’observateurs, la décision du Premier ministre et les propos de madame la ministre de la culture ne peuvent nullement échapper à une résistance.
Au sein des francophones (toutes ethnies confondues), cette résistance était attendue. Et, tant pis pour ceux, qui par cécité intellectuelle, n’auraient pas aperçu à temps des décisions discriminatoires surgir pour plus tard voir des poulets dissuader des nouvelles manifestations.
Certes, le sentiment d’un « devenir commun » n’exclut pas des représailles qui, parfois, s’achèvent par de nouvelles arrestations comme dans les années 80 sous le règne de Haidalla.
Mais ces nouvelles tensions nées de la décision du PM doivent être résorbées lorsque les intérêts communs à l’ensemble variantes communautaires ou ethniques sont en jeu.
source : Ahmed Ould Bettar
cridem
De par sa diversité où s’entremêlent arabe, pular, wolof, soninké, berbère, français, bambara, la Mauritanie est l’interlocutrice incontournable de toutes les civilisations méditerranéennes, arabes, maghrébines, africaines ou européennes et, partant l’objet des extrémismes de tous bords.
Ces extrémismes ne sont pas nouveaux mais s’ils apparaissent aujourd’hui avec plus de perspicacité, c’est que jamais la Mauritanie n’a connu avec éclat, une réconciliation nationale malgré la journée de la prière du 25 mars 2009.
Habituellement, les analystes se focalisent sur la plaie et se détournent assez vite, du microbe qui l’infecte. Mais à trop garder cette attitude, ne risque-t-on pas une surinfection ?
Pour beaucoup d’observateurs, la décision du Premier ministre et les propos de madame la ministre de la culture ne peuvent nullement échapper à une résistance.
Au sein des francophones (toutes ethnies confondues), cette résistance était attendue. Et, tant pis pour ceux, qui par cécité intellectuelle, n’auraient pas aperçu à temps des décisions discriminatoires surgir pour plus tard voir des poulets dissuader des nouvelles manifestations.
Certes, le sentiment d’un « devenir commun » n’exclut pas des représailles qui, parfois, s’achèvent par de nouvelles arrestations comme dans les années 80 sous le règne de Haidalla.
Mais ces nouvelles tensions nées de la décision du PM doivent être résorbées lorsque les intérêts communs à l’ensemble variantes communautaires ou ethniques sont en jeu.
source : Ahmed Ould Bettar
cridem