Le Président mauritanien, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi a tenu, très tard hier, une conférence de presse dans son nouveau lieu de détention au village de Lemden, en présence des dirigeants du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD) et un très grand nombre de média nationaux et internationaux. Au cours de cette conférence de presse, le Président de la République a démenti, catégoriquement, les allégations mensongères, comme à son habitude, du ministre putschiste, Monsieur Mohamed Ould Moine, qui affirmait que le Président s'était engagé, avant son transfert, à abandonner la politique. Bien au contraire, le Président affirme n'avoir négocié avec personne, ni les putschistes, ni leurs représentants et rappelle, avec force et conviction, que le peuple mauritanien l'avait élu pour un mandat de cinq ans.
C'est Monsieur Mohamed Jemil Ould Mansour, Président en exercice du FNDD, qui ouvrit la conférence de presse en exprimant la joie des membres du Front de se retrouver aux côtés du Président de la République et en réaffirmant l'engagement du FNDD à tenir son rang et sa position. Cette position consiste en la réintégration du Président élu dans l'ensemble de ses prérogatives constitutionnelles. Le Président du FNDD, rappelle que l'éloignement du Président de la République du centre de décisions qui est Nouakchott est une tentative maladroite de le rendre moins audible sur la scène politique. Ould Mansour invitera, par la suite les journalistes à poser leur question au Président en ayant à l'esprit son état de fatigue après la dure journée qu'il vient de vivre et la nuit qui l'attend. En effet, le Président de la République devait se réunir dans la même soirée avec les dirigeants du Front.
Après les remerciements et les bienvenues souhaitées aux participants, le Président fit un sort aux allégations grossières attribuées par les média officiels au ministre putschiste monsieur Mohamed Ould Moine selon lesquelles lui, le Président, aurait pris l'engagement de quitter le champ politique. Le Président précise: "je n'ai rencontré personne, négocié avec personne ni pris d'engagement envers quiconque ni à propos de quoi que ce soit. J'ai juste reçu la visite de deux soldats qui m'informèrent que je vais être transféré au village de Lemden où je pourrais recevoir qui je voudrais mais que je ne pourrais pas quitter. Je les ai informés que ce transfert ne change rien à mes yeux de la nature des événement et que je ne reconnaitrais de solutions qui ne ramènerait la situation à ce qu'elle était avant le 6 août 2008."
A la question d'un journaliste, faisant allusion à une éventuelles démission de sa part pour résoudre la crise, le Président de la République s'est insurgé en disant que ce qui s'est produit en Mauritanie est un coup d'Etat contre la légalité constitutionnelle et que sa solution ne réside pas dans sa démission mais plutôt dans le rétablissement de la situation normale, telle qu'elle était.
Il précisera qu'il est encore trop tôt pour qu'il prenne des décisions particulières et qu'il compte se concerter avec les dirigeants du Front, les deux Présidents des Chambres du Parlement, les personnalités politiques qui le soutiennent et ses ministres pour compléter son information sur la situation réelle du pays. Il rappelle, à ce propos, qu'il n'avait que la radio pour suivre la situation.
A une question sur l'éventualité d'un pardon accordé au Général putschiste, Mohamed Ould Abdel Aziz après le retour des choses à leur cours normal, le Président de la République répond: "Ould Abdel Aziz doit se rendre compte de la gravité de ce qu'il a commis par rapport à la Constitution mauritanienne. Il a renversé, au bout de 15 mois d'exercice, un président élu pour cinq ans."
Après cette conférence de presse, le Président s'est réuni avec les dirigeants du Front National pour la Défense de la Démocratie.
FOR MAURITANIA
C'est Monsieur Mohamed Jemil Ould Mansour, Président en exercice du FNDD, qui ouvrit la conférence de presse en exprimant la joie des membres du Front de se retrouver aux côtés du Président de la République et en réaffirmant l'engagement du FNDD à tenir son rang et sa position. Cette position consiste en la réintégration du Président élu dans l'ensemble de ses prérogatives constitutionnelles. Le Président du FNDD, rappelle que l'éloignement du Président de la République du centre de décisions qui est Nouakchott est une tentative maladroite de le rendre moins audible sur la scène politique. Ould Mansour invitera, par la suite les journalistes à poser leur question au Président en ayant à l'esprit son état de fatigue après la dure journée qu'il vient de vivre et la nuit qui l'attend. En effet, le Président de la République devait se réunir dans la même soirée avec les dirigeants du Front.
Après les remerciements et les bienvenues souhaitées aux participants, le Président fit un sort aux allégations grossières attribuées par les média officiels au ministre putschiste monsieur Mohamed Ould Moine selon lesquelles lui, le Président, aurait pris l'engagement de quitter le champ politique. Le Président précise: "je n'ai rencontré personne, négocié avec personne ni pris d'engagement envers quiconque ni à propos de quoi que ce soit. J'ai juste reçu la visite de deux soldats qui m'informèrent que je vais être transféré au village de Lemden où je pourrais recevoir qui je voudrais mais que je ne pourrais pas quitter. Je les ai informés que ce transfert ne change rien à mes yeux de la nature des événement et que je ne reconnaitrais de solutions qui ne ramènerait la situation à ce qu'elle était avant le 6 août 2008."
A la question d'un journaliste, faisant allusion à une éventuelles démission de sa part pour résoudre la crise, le Président de la République s'est insurgé en disant que ce qui s'est produit en Mauritanie est un coup d'Etat contre la légalité constitutionnelle et que sa solution ne réside pas dans sa démission mais plutôt dans le rétablissement de la situation normale, telle qu'elle était.
Il précisera qu'il est encore trop tôt pour qu'il prenne des décisions particulières et qu'il compte se concerter avec les dirigeants du Front, les deux Présidents des Chambres du Parlement, les personnalités politiques qui le soutiennent et ses ministres pour compléter son information sur la situation réelle du pays. Il rappelle, à ce propos, qu'il n'avait que la radio pour suivre la situation.
A une question sur l'éventualité d'un pardon accordé au Général putschiste, Mohamed Ould Abdel Aziz après le retour des choses à leur cours normal, le Président de la République répond: "Ould Abdel Aziz doit se rendre compte de la gravité de ce qu'il a commis par rapport à la Constitution mauritanienne. Il a renversé, au bout de 15 mois d'exercice, un président élu pour cinq ans."
Après cette conférence de presse, le Président s'est réuni avec les dirigeants du Front National pour la Défense de la Démocratie.
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