Une bonne partie du cheptel dans la région mauritanienne du Gorgol, riveraine du Fleuve Sénégal, a été contaminée par des maladies transmises par des troupeaux transhumants provenant du Sénégal voisin et d’autres régions mauritaniennes, a indiqué lundi à Nouakchott un assistant d’élevage en Mauritanie.
La fièvre aphteuse, la pasteurellose bovine, la peste des petits ruminants, le botulisme et d’autres parasitoses ont été constatées sur le cheptel de la wilaya (province), a précisé Mohamed Mahmoud Ould Rabah qui a dirigé une campagne de vaccination dans cette région, selon l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).
Ould Rabah a ajouté que cette situation sanitaire a provoqué une « mortalité moyenne » chez les petits ruminants et que le cheptel du Gorgol a besoin d’un « grand renfort d’antibiotiques parasitaires et d’aliments de bétail, sinon c’est la perte des animaux".
Il a affirmé que 80% du cheptel dans cette région ont été vaccinés pendant la campagne 2007, relevant que l’abondance des pâturages est sévèrement compromise par la conjugaison de plusieurs facteurs dont les feux de brousse, la coupe des arbres, le transport de la paille par les remorques et les charrettes vers d’autres contrées et l’afflux des animaux des autres régions.
Selon cet assistant d’élevage, il est indispensable de réaliser, à court terme, des forages et des puits pastoraux pour résorber le déficit en eau constaté dans les zones de pâturage éloignées des points d’eau déjà existants.
Les estimations du ministère de l’agriculture et de l’élevage pour 2005 font état de 150.000 bovins, près d’un million de petits ruminants, 200.000 camélidés et 30.000 équins dans le Gorgol.
Source: APA
(M)
La fièvre aphteuse, la pasteurellose bovine, la peste des petits ruminants, le botulisme et d’autres parasitoses ont été constatées sur le cheptel de la wilaya (province), a précisé Mohamed Mahmoud Ould Rabah qui a dirigé une campagne de vaccination dans cette région, selon l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).
Ould Rabah a ajouté que cette situation sanitaire a provoqué une « mortalité moyenne » chez les petits ruminants et que le cheptel du Gorgol a besoin d’un « grand renfort d’antibiotiques parasitaires et d’aliments de bétail, sinon c’est la perte des animaux".
Il a affirmé que 80% du cheptel dans cette région ont été vaccinés pendant la campagne 2007, relevant que l’abondance des pâturages est sévèrement compromise par la conjugaison de plusieurs facteurs dont les feux de brousse, la coupe des arbres, le transport de la paille par les remorques et les charrettes vers d’autres contrées et l’afflux des animaux des autres régions.
Selon cet assistant d’élevage, il est indispensable de réaliser, à court terme, des forages et des puits pastoraux pour résorber le déficit en eau constaté dans les zones de pâturage éloignées des points d’eau déjà existants.
Les estimations du ministère de l’agriculture et de l’élevage pour 2005 font état de 150.000 bovins, près d’un million de petits ruminants, 200.000 camélidés et 30.000 équins dans le Gorgol.
Source: APA
(M)