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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les Langues Nationales: Sow Abou Demba s'explique.

Je me permets de vous envoyer le présent article pour exercer mon droit de reponse à une réponse publiée dans votre site et qui a occasionné des dérapages verbaux me concernant .Je souhaite qu'il soit publié au même endroit avec ce titre et la même photo.


Mr SOW Abou Demba (Ancien ministre)
Mr SOW Abou Demba (Ancien ministre)
J'ai pris connaissance des réactions passionnelles exprimées par certains de nos parents à l'idée d' inscrire nos langues nationales en caractères arabes ,C'est essentiellement le seul point auquel ils ont réagi en passant d'ailleurs le plus souvent à coté puis qu'ils ne font que se livrer à des amalgames et à des attaques de personne alors que l'article en question comportait des points et des révélations non moins intéressantes, Je regrette pour ma part si mes propos ont pu paraître blessants pour certains car ce n'était pas çà mon objectif, Comment voulez vous qu'un vieil homme de 60ans, paralysé et malade comme moi puisse encore se livrer à des préoccupations d'opportunisme et à des choses qui puisse nuire à sa communauté?

Au milieu des années 80(1984) je n'étais pas encore dans l'administration; je travaillais dans une société privée en qualité de conseiller juridique; mais c'est à cette date que j'ai participé à la mise en place de la première ligue mauritanienne des droits de l'homme(LMDH); en compagnie d'un groupe d'amis dont Ghali ould abdel hamid, Achour ould Samba, Brahim Ebety, Wane Zakaria et les regrettés Sidi mohamed Datt et mohamed lemine ould ahmed et bien d'autres, Affiliée à la FIDH qui nous rend visite à Nouakchott et que personnellement je rendrais visite à Paris, la LMDH et la FIDH me désignent pour les représenter au fameux procès de Jreida de 1987 aux cotés du représentant Sénégalais de l'Amnesty international, et pour dresser rapports, Je ne vais pas m'étendre ici sur les témoignages ,sur les dires des uns et des autres, sur les péripéties et conditions de déroulement du procès ou encore sur les démarches de ces organisations ainsi que celles de l'association des avocats arabes auprès du régime militaire de l'époque, J'espère que l'occasion me sera donnée ultérieurement, Nos rapports sur le procès de Jreida doivent, en principe être encore consultables au siège de la FIDH.

Nous continuons notre activisme au sein de la ligue jusqu'en 1988 ou un jour un ancien ministre de la Défense Nationale du temps de Moctar ould Daddah, dont je tairai encore le nom vient me confier: « les informations qui nous parviennent des détenus négro mauritaniens de oualata sont catastrophiques; si on ne fait rien ils vont certainement tous périr, » C'est le début de la prise de conscience de la gravité de la situation car il n'était pas donné à tout le monde de savoir ce qui se passait, C'est alors que plusieurs contacts furent pris notamment avec la FIDH qui décida finalement après de fortes pressions exercées sur le gouvernement et après l'accord obligé de celui-ci, d'envoyer une mission à Oualata pour s'enquérir des conditions des détenus, Je devrai faire partie de cette mission lorsqu'un ami dont je tairai également le nom, membre de la ligue vient discrètement me dire: « Le ministère de l'intérieur est en train de réunir des renseignements sur toi, tu n'as pas intérêt à t'impliquer dans la mission de Oualata »; Et curieusement , le lendemain je me rends à l'université pour dispenser mes cours et je trouve que mon nom et mes cours ont été rayés de tous les emplois du temps et de toutes les listes des professeurs de l'université. Je décide alors de m'éclipser et la mission ne me trouvera pas le jour du départ sur Oualata.

On était déjà en 1989 et les événements du mois d'avril venaient d'avoir lieu, avec leur cortèges de massacres , de tueries , et d'expulsions dans les villes et en campagne. Les moussafrines rentraient du Sénégal. Il y eut un véritable cafouillage dans le camps des négro mauritaniens puisque aucun dignitaire de l'ancien régime de moktar ould Daddah n'avait levé le petit doigt ni tenter de démarcher leurs collègues dignitaires maures du même régime pour influer sur le pouvoir militaire et sur le cours des événements. Cafouillage également il y a eu du coté des Maures puisque aucun dignitaire, pas même le religieux n'a levé le petit doigt; chaque camp s'étant replié sur lui même. Nos populations rurales étaient particulièrement touchées puis qu'il y a moins de témoins là-bas, en campagne que dans les villes et que la résistance qui s'opérait à partir du Sénégal et du Mali était censée être des leurs. C'est alors que, dans le cadre de notre activisme, nous décidons de constituer un autre groupe devant cette fois insister sur les liens séculaires et la proximité culturelle et territoriale qui a toujours existé entre les maures et les peuls . En somme engager une offensive pour rappeler aux gens tout ce qui les liait sur le plan historique , culturel, religieux et social, afin d'apaiser la situation et d'arrêter les hostilités. En un laps de temps record , nous faisons le tour des dignitaires du comité militaire au pouvoir à l'époque pour leur tenir d'une façon détaillée le discours sur nos liens et sur l'incompréhensibilité des massacres. Pas un seul des dignitaires maures que nous avions démarchés n'a pas fini de nous écouter sans nous faire une accolade et nous dire que c'est ça le vrai discours pour la Mauritanie; c'est ça la vraie Mauritanie, telle que eux-mêmes ils la conçoivent. Les bruits de notre lobby avait fait échos jusqu'aux oreilles du Président. C'est dans cette période qu 'il désavoua au cours d'un conseil des ministres, son Ministre de l'intérieur lors d'une communication sur la situation intérieure et dans laquelle il parlait de bandes de criminels peuls qui traversaient pour assassiner nos citoyens. Le Président lui demanda de parler seulement de bandits mais pas de peuls. C'est dans cette période également qu'il accorda une interview à jeune Afrique dans laquelle il tenta de se justifier en disant qu'il y avait en effet des populations rurales peuls qui avaient fui le pays à cause des événements, qu'elles peuvent maintenant revenir et que la plupart d'ailleurs était déjà revenu. Notre lobby venait ainsi de marquer des points décisifs et le discours relatif à la proximité culturelle et sociale entre les deux communautés fut poursuivi, Mais il faudra attendre 1995, à la suite de graves problèmes entre les peuls et les maures dans la région du hodh el gharbi autour des points d'eau et de pâturage, pour que la fameuse Rabita voit le jour sous l'initiative d'ailleurs d'une commission mixte formée des notabilités de cette région, Nous avons alors soutenu cette initiative et toujours dans la même logique de notre offensive de rapprochement des deux communautés citée plus haut, On voit donc que cette offensive de 1989 et la création de la Rabita n'ont été que des moyens pour faire les pompiers et tenter d'éteindre l'incendie qui s'allumait de partout dans le pays et loin de nous l'idée d'un quelconque sectarisme. Mais compte tenu malheureusement de la configuration du paysage politique national divisé en deux communautés opposées, on cria facilement à la traitrise et à une action délibérée pour l'affaiblissement du front négro africain,ou encore à l'idée grossière et caricaturale de vouloir transformer les peuls en arabes. Pire encore compte tenu de la différenciation de la société halpoular en ethnies et en castes, on alla vite en besogne en nous attaquant sur cette base également. D'ailleurs quel est le responsable politique négro africain chez nous qui n'a pas fait l'objet, un moment ou un autre d'attaques ou de tentatives de déstabilisation , en relation avec son appartenance ethnique ou à sa caste? .

En 1991, le régime est acculé à cause de son lourd passif lié à la grave situation à l'intérieur et du contexte de la conférence de Baule et les vagues de bouleversements qu'elle avait provoqués sur l'Afrique. Il décide de devancer les événements en adoptant un projet de régime civil démocratique qui passe par l'élaboration d'une nouvelle constitution et l'instauration de pluripartisme. C'est dans ce contexte que je rencontre pour la première fois le Président Maouya dans un diner à quatre qu'il avait initié lui-même. Je salue ici un grand Mauritanien , un frère ainé qui cette nuit là a défendu les doléances et déballer avec courage les souffrances des hommes et des femmes de la communauté. C'est par lui que j'ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas. J'espère que j'aurai l'occasion d'en parler plus librement dans un autre contexte. Quelques jours après ce diner, le 27 Avril 1991 le Président m'appela pour me confier le poste de Secrétaire Général du Gouvernement et me demanda de participer à la mise en place du projet de démocratisation. J'ai déjà expliqué comment nous avions participé aux négociations sur le projet de constitution, et comment nous avions obtenu avec discrétion et efficacité l'inscription de nos langues nationales dans cette constitution. Voilà pourquoi ,je trouve injustes et fallacieuses certaines accusations sur une quelconque responsabilité qu'on me porte, puisque pendant les années de braises j'étais encore très loin du pouvoir.

La question des langues nationales,pour y revenir, n'a jamais été sortie du contexte de tiraillement communautaire et de l'antagonisme des deux camps. Nos acteurs politiques, ainsi que les différents régimes qui se sont succédés ne se sont jamais employés sérieusement à nous sortir de ce clivage pour une autre approche plus unitaire et plus intégrée. Ils n'ont fait que gérer cette dualité avec des rafistolages et fortunes diverses, sans jamais aller au fond pour trouver une solution consensuelle et commune aux questions fondamentales qui concernent notre vivre ensemble. L'unilatéralisme de leurs méthodes, les bricolages et les équilibrismes avec leurs corolaires d'injustices , de frustrations et d'incompréhensions ont consolidé l'encrage de la division dans la conscience populaire, rendant plus difficile l'instauration d'une société civile nationale intégrée et apaisée. Les Acteurs arabes sont restés attachés à l'arabisme standard des années 50-70 accès sur une approche nataliste et fondatrice, sur l'exigence d'unité, de solidarité et de protection collective arabes ; et à la mise en œuvre sur le plan local d'un projet politique dépositaire d'un imaginaire à visée de domination. Or la singularité de la situation de notre pays exige une réponse moins unilatérale et moins réductrice des problèmes complexes d'une société aussi plurielle que la notre.

Les acteurs négro africains ont mis en avant , par l'exigence de transcription latine de leurs langues, la solidarité linguistique avec le reste de l'Afrique noire au détriment de la recherche d'une solution convergente et interne. Le débat culturel et linguistique en Mauritanie devient alors sanctuarisé sur fond d'incompréhensions et d'amalgames. Et l'on revient toujours à la case de départ. Mon article n'avait pour but que d'aider à dé sanctuariser ce débat afin que les différents acteurs se remettent en cause et se mettent ensemble pour concocter une fois pour toute, une solution juste et consensuelle qui fasse prévaloir la solidarité nationale sur toutes les autres.

Source: Sow Abou Demba
Mercredi 19 Mai 2010 - 23:33
Mercredi 19 Mai 2010 - 23:52
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1.Posté par Djibril BA le 20/05/2010 00:56
" Mon article n'avait pour but que d'aider à dé sanctuariser ce débat afin que les différents acteurs se remettent en cause et se mettent ensemble pour concocter une fois pour toute, une solution juste et consensuelle qui fasse prévaloir la solidarité nationale sur toutes les autres.
"

Ta solidarité nationale elle se construit sur des bases solides. Nous sommes un pays bi racial et multiculturel. Une des composantes a pris ses responsabilités en affirmant haut et clair son identité l'identité arabe dans un ensemble géographique bien clair.
Les autres incapables de mettre en place une vraie politique allant dans le sens de la valorisation de leur culture et de leur rôle dans la construction d'un pays trait d'union ont subi les extrémismes de l'autre camp. Qu'ont il fait pour affirmer clair et net leur appartenance à l'autre grand ensemble que constitue l'Afrique sub saharienne. On sort de la CDEAO, on tourne le dos à l'Afrique sub saharienne et on est plus arabe parfois même que l'arabe et on se plaint. Les autres savent ce qu'ils veulent et nous savons ce que nous voulons ?
Telle est la question ? Si nous ne pouvons pas construire ensemble laissez donc ceux qui veulent être arabe l'être et nous autres qui n'avons pas ces problèmes identitaires restons ce que nous avons toujours étés. Si la cohabitation n'est pas possible tentons autre chose.
Depuis 50 ans nous ressassons les mêmes choses. BASTA. Je ne suis pas arabe et personne ne pourrait m'obliger à l'être. Que Dieu aide l'arabo berbère à être arabe tant mieux pour lui. Moi je ne veux pas me séparer de mon frère sénégalais, ni de mon cousin malien. Leur ensemble s'appelle aujourd'hui la CDEAO je ne veux ni lui tourner le dos ni m'en séparer. Lisez le dérèglement du monde de Amin Malouf et vous comprendrez un peu mieux la problématique arabe. Essayons de sortir de nos frustrations et avançons. Trois millions d'âmes avec tous les problèmes archaïques du monde c'est l'enfer. BASTA. Les langues qui se sont imposées les ont été par ce qu'ils drainent, ce qu'ils donnent, ce dont ils permettent et le monde selon l'intérêt qu'il y trouve l'adoptent et l'adopterons toujours. Le japonais n'a pas cessé d'être japonais parce qu’il parlait anglais, le chinois travaille avec et restent bel et bien chinois. Cela commence à devenir un débat stérile. Préserver les cultures c'est sauvegarder les langues être au rendez vous d'un monde global c'est faire l'usage des outils du monde avec les moyens de communications qui nous les permettent.

A qui veut l'entendre.
Djibril BA


2.Posté par bravo de bghe le 20/05/2010 03:42
mbiimi monsieur sow colle ns la paix ,tn maouya( le grand monsieur )est à qatar ,woppu haala ,haala moƴƴaani ,dans c pays on sais ki est ki ,il faut s'abstenir ,woƴƴe hoorema buri .

3.Posté par kane le 20/05/2010 10:10
je viens de lire les explications de mr sow. je trouve ça intéressant, à la hauteur et loin des polémiques. La question est de savoir est ce qu'il est encore possible de concocter quelque chose avec les maures qui puisse préserver les intérets légitimes de chacun. Est ce qu'il faut encore essayer ou il faut deja se séparer? sinon sur la problématique on est tous d'accord. Il ne faut surtout pas se taire il faut qu'il parle et que tout le monde parle justement

4.Posté par abdoulaye deh le 20/05/2010 10:19
Abdoulel, ne nous fatigue pas avec ta justification pauvre de sens.
Ce que tu disais n'avait rien de positif que de nous ramener en arrière alors que ce que tu prones n'est jamais justifiable quant à dire que nous sommes arabes.
Or, nous avons bien exister avant que l'on ne parle des arabes.
Donc ne nous fatigues plus avec tes interventions souvent or sujet comme un anneau qui perd sa maman.

5.Posté par Djibril BA le 20/05/2010 11:36
"C'est dans cette période qu 'il désavoua au cours d'un conseil des ministres, son Ministre de l'intérieur lors d'une communication sur la situation intérieure et dans laquelle il parlait de bandes de criminels peuls qui traversaient pour assassiner nos citoyens. Le Président lui demanda de parler seulement de bandits mais pas de peuls. C'est dans cette période également qu'il accorda une interview à jeune Afrique dans laquelle il tenta de se justifier en disant qu'il y avait en effet des populations rurales peuls qui avaient fui le pays à cause des événements, qu'elles peuvent maintenant revenir et que la plupart d'ailleurs était déjà revenu."

Sow, notre tare j'ai l'impression est d'être dupe face à des gens qui usent de la culture de l'équivoque.

Ce qui est écrit ci-dessus est dit à "huit clos" en comité restreint. Ce qui s'est fait après s'appelle la pendaison de 28 fils du pays. C'est la négation totale du fait de la déportation ventilé à travers le monde dans un livre blanc où l'on dit clairement que c'est le Sénégal qui n'avait pas connaissance du nombre réel de ses ressortissants qui tranformait ces derniers en déportés mauritaniens. On dit en coulisse quelque chose et son contraire s'effectue dans les faits.
Les accolades on les connait ceci n'a pas empêché la machine à tuer, à humilier et à broyer du noir d'opérer et tout ceci comme vous le soulignez bien dans un silence absolu et de complaisance de la communauté dominatrice. Il n a pas manqué ni à l'intérieur, ni à l'extérieur de gens bien intentionnés d'œuvrer dans le sens de l'apaisement et de la cohésion. Ils ont en général et dans l'absolu connu une fin de non recevoir. J'en sais quelque chose. Ce qui s'est fait a été bel et bien pensé de ceux qui l'on conçu, l'on programmé, et le moment opportun venu de l’ont réalisé. TOI TU EN AS ETE LARGEMENT HANNDICAPE ( Toi c’est ta communauté)
Nous devons ouvrir les yeux.
Une anecdote : Je me suis retrouvé devant un élu politique français de l'époque et pas des moindre avec le livre blanc du FLAM, un rapport de AMESTY INTERNATIONAL sur la crise 1986 1989 et m'entendre dire "mais tout ce que vous nous dites, ce que vous nous montrez nous le savons, ce qui nous étonne c'est que nous ne voyons aucun dignitaire noir de Mauritanie lever la voix pour que nous puissions vous aider"
C'était dure que de l'entendre mais c'était la vérité. LACHETE OU CONIVENCE SUR TOILE DE FOND DE REGLEMENTS DE COMPTE ? DIEUX ET CEUX QUI EN AVAIT ET LA RESPONSABILITE ET LES MOYENS LE SAVENT.
Tout ceci est connu, le visage du système est connu, bien connu.
Et Maintenant que faisons-nous ?

Continuer à nous étriper,
Continuer à nous insulter à longueur de journée,
Etre incapable pour la réhabilitation et la survie de la communauté de nous UNIR,
En un mot être des vaincus, soumis.
BASTA. Le moment est à l'action concrète. Les discours nous en avons assez fait.
Dans la dispersion, dans l'étripage, nous ne pourrons, nous ne saurons qu'être des vaincus et, bon nombre d'entre nous seront forcément réduits à aller chercher leu pitance dès que l’opportunité surgira.

SOMMES NOUS CAPABLES DE NOUS ORGANISER ET D’ŒUVRER POUR L’INTERET GENERAL ?
C’est l’équation que nous avons à résoudre.



6.Posté par Alassane SOW le 20/05/2010 13:57
La sortie de Monsieur SOW est intéressante. On peut être pour ou contre, mais nous devons respecter les points de vue de tout le monde. Personnellement, je me sens à des années-lumières des idées défendues par Monsieur SOW. Quand on est convaincu des causes que nous défendons, pourquoi le faire clandestinement? Dans son article, on a comme l'impression, que Monsieur SOW cherche tout simplement à se justifier de sa collaboration avec un régime, je dis bien régime, qui n'avait comme principal objectif que d'arabiser ceux qui ne le sont pas. Personnellement, ceux qui veulent devenir arabes ne me dérangent point. Ce qui me dérange, c'est le fait de vouloir arabiser de force.

"D'ailleurs quel est le responsable politique négro africain chez nous qui n'a pas fait l'objet, un moment ou un autre d'attaques ou de tentatives de déstabilisation , en relation avec son appartenance ethnique ou à sa caste? . " Tous les leaders noirs ont été attaqués. Très souvent, c'est avec la complicité de certains noirs que les gouvernements successifs ont réussi à affaiblir des leaders noirs. Tant que ça marche, pourquoi changer?
La dernière en date est celle dont a été victime Ibrahima SAAR.
Les halpoulars sont les seuls responsables de ce qui leur arrive. Tant qu'ils ne le comprendront pas, la situation sera la même. Tant que leur principal objectif ne sera que de s'attaquer à ceux qui défendent ce qu'il défendent,mais différemment , il ne faut pas s'étonner que la situation ne change pas; pire, qu'elle s'aggrave.

7.Posté par Ba le 20/05/2010 14:37
Le probléme de ce mr Deh c'est qu'il fait toujours des accusations gratuites à la personne et exprime un égoisme et une hostilité de quelqu'un qui traine un complexe.Il connait mal la personne qu'il tente de donner l'impression de connaitre . Il a tout faux. L'auteur du com n°6 a raison,de tous temps nous n'avons fait que criminaliser les moyens de notrede notre propre lutte. Soyons un peu plus intelligents

8.Posté par DIA MOHAMED EL GHALI le 20/05/2010 15:39
Pas d'acharnement.La culture de la pensée unique est terminée.Pourquoi en vouloir à ce monsieur.Beaucoup de negro mauritaniens souffrent d'un complexe lié à l'idée de penser que si on ne critique pas on est complice.arrêtez!!!!! Ces attaques en règles contre certains individus.Soyons serieux et surtout il est tant de finir avec ces querelles inutiles .chacun est libre de penser comme il veux c'est ça la democratie.et je crois que les contours se sont dessinés depuis longtemps :il existe trois groupes de "wiyobés m'biimi".Les peuls (les vrais ceux aux cheveux frisés et à la peau plus ou moins basanés qui meprisent interieurement les torodedéjés ou les thedeeje baleejé)qui se sentent plus prochent de maures.Et des halpoulars(enfin le mot juste est trouvé par celui qui l'a concocté)plutot tournés vers le senegal qui les meprise les traitant de wacca bees.Et enfin les torobés qui s'enfflent d'orgueil devant" Ngel poulel" ou "Ngal cubalal"...et j'en passe.Nous sommes les mauvais de toutes les sociétés du monde.Et certains rêvent d'un pays calqué sur le model senegalais où seul le français est enseigné .Voila le maître mot de la plupart des gens desoeuvrés qui écrivent sur ce site pollué dont les balleyeurs sont dans l'ombre ne sortant qu'une fois tous les trois mois.
J'apprecie bien cette reaction de monsieur Sow qui lui revient de droit.Même si je ne pense pas comme lui je vous demande de cesser de polluer ce site d'insultes de ce genre.

9.Posté par NGARRI LAAW le 20/05/2010 17:27
Monsieur Sow votre sortie est intéressante. On peut ne pas être d'accord mais vous avez fait preuve de grandeur et de respect pour les internautes mauritaniens et Haaloobe pulaar en venant vous s'expliquez sur ce site dédié à la mémoire des martyrs de Taya, soyez en remercié.
Sans pour autant vous connaître, personnellement, et sans juger du fond de votre posting, je voudrais dire aux internautes de l'avomm.com qu'on peut échanger dans le respect des uns et des autres, dans le respect des arguments contraires, il ne sert à rien d'être vulgaire ou mal poli car ainsi nous découragerions nos hommes politiques à venir ici dans l'arène de la confrontation des idées.
Mr Sow fut ancien ministre, un haut cadre mauritanien, peul. A ce titre il mérite tous nos égards quelques soient les erreurs d'appréciation, peut être qu'il a dû commettre de la politique du système beydane.
Il faut réfléchir, jamais nous n'avons vu un maure dénigrait un maure. Même Taya trouve grâce aux yeux de beaucoup de maures.
Jamais un maure noir n'a critiqué un maure noir et pour s' en convaincre lisez les forums mauritaniens que je ne veux pas citer.
Alors nous pouvons ne pas être d'accord mais refusons d'être les couteaux qui tuent nos frères. Allez,vous avez tellement d'assassins maures à attaquer!
Salut militant à tous.

10.Posté par trarza le 20/05/2010 20:13
Je ne partage pas le point de vu de Monsieur SOW sur plusieurs points, mais il est sine qua none de lui laisser s'exprimer!
C'est sur ces débats des Hommes d'idéologies et de parcours différents que jaillira la vérité, les pourquoi de nos antagonismes.
tant que y'a pas du depassement, de l'utilisation de la raison on ne cessera de ressasser ces mots source de discorde!!

11.Posté par almada le 21/05/2010 01:25
C'est beau de voir les gens debattre de cette facon. Le peuple est est enfin de trouver une maturité. Polymiquer , ayez des opinions divergentes mais ne vous insultez pas pas.

12.Posté par fowruu le 21/05/2010 11:00
suite a la reponse de monsieur Sow ABOU DEMBA monsieur vous etes un vrai traitre a vec tout ce commentaire que vous avez fait .Vous avez dit aucun dignitaire négro né a osé lever le doigt ce sont des comme vous qui etait des fimiste qui colpoter toute sortes d' informations concernant les négros
vous né avez rien n'a dire comment vous arriver a copter le poste de ministre ce tte periode ou le hal pular n' avait aucune consideation
toi tu devais te taire

13.Posté par Kane le 21/05/2010 13:40
Il est bien connu dans nos contes que Fowruu est toujours bete I l ne sait meme pas lire sinon l'intéressé a bien expliquer qu'il était loin du pouvoir dans la période à laquelle tu fais reference. Tu dois bien avoir d'autres raisons pour maintenir cette accusation de traitrise sinon tu doit l'étendre à tous ceux qui ont été ministres avec lui?

14.Posté par bala le 21/05/2010 23:15
J'ai toujours été contre M.Sow.Mais j'admire son courage celui d'avoir recidivé pour donner sa part de VERITE ET DE COMBATdans ce qui fut la SOLUTION FINALE DE MAAWUYYA.

Que fallait-il à l'époque: ETRE UN NEGRE OBEISSANT ET VIVANT OU UN NEGRE REBELLE ET MORT?
M. Sow, le seul reproche que je fais vous concernant c'est d'avoir dit publiquement et devant des ambassadeurs arabes que les peuls sont des arabes et non l'inverse.Sincérement beaucoup de négros l'ont ressenti comme un poignard dans le dos puis qu'ils étaient dans une situation de déprime totale. E NDAW KO FOTI.
Egalement dire que nos langues nationales soient transcrites en caractéres arabes c'est comme si vous demandez à ce que la langue arabe soit trancrite en caractéres latins.
Aujourd'hui des sites pularophones foisonnent en caractéres latins.Les peulhs de Mauritanie, du Sénégal et de la Guinée font aujourd'hui un travail remarquable dans ce sens et ne ne comptent que sur leur propre force et loin de nos discours primitifs.
Qu'ALLAH te donne la force et la santé pour continuer d'écrire et franchement j'aime ta plume empreinte de sincérité.
WE SALAAM


15.Posté par fowry le 22/05/2010 09:31
Mr KANE j' accepte comme vous l'avez que fowry est l' animal le plus bete :
vous etes riducule comment a tu oser?defendre ce faux type de grace vous avez intéret a vous taire ;ces ecrit ne sont que des mensonges il n'ya aucne part de vérités
tout le monde savait la position de l' arabité n' a t' il pas dit que les peulhs sont arabes a l'ancienne maison des jeunes en1993
Mr KANE meme si je sais lire je suis pas je suis un leche cultdes gens qui ont vendu la communauténegro
tu es trés petit pour mon repondre

16.Posté par Ba le 22/05/2010 15:57
Fowruu ou fowry: ça se voit en tous cas, que tu ne sais rien de la réunoin à la quelle tu fais allusion
moi j'y étais . tu as tout faux car c'était pas en 93 mais en 95 lors de la création de la Rabita; ensuite ce n'est pas à l'ancienne maison des jeunes mais à la nouvelle.
Ce qui a été dit ce n'est pas que les peuls sont des arabes mais que la these historique sur leur origine sémitique (arabe ou juive) pouvait signfier qu'ils avaient la meme origine que les tribus maures himyar. Mr Sow a bien expliqué le contexte et le but de tout celà. Je crois que mintenant les choses sont claires sauf pour celui qui veut continuer à accuser et à caricaturer mais les insultes je ne vois pas vraiment l'utilité

17.Posté par Djibril BA le 22/05/2010 19:36
Tu as raison domou Baye. Les insultes ne nous servent à rien si ça ne nous avilit pas ça ne nous ferait en aucun cas avancer. Participez au débat dans le but d'informer, d'éclairer, et d'avoir gain de cause. Des débats instructifs ça vous enrichi. Laissez les personnes venir au débat constructif nous en avons besoin.

Rappel :
De grâce arrêtez donc de vous étriper. Gardez vos énergies car les enjeux du moment en ont largement besoin. Respectez nos martyrs, vos martyrs, restez digne si vous avez conscience de votre mission. Faîtes au mieux pour ne pas la trahir. Je vous rappelle que avant OBAMA, il y eu Rosa PARK, Martin LUTHER KING, Malcom X, Nelson MANDELA, Mahatma GHANDI, Angéla DAVIS, Mohamed ALY, Isaac HAYES, Stevie WONDER et tous n’ont pas eu les mêmes stratégies ni les mêmes parcours ils avaient cependant le même but la réhabilitation de l’homme noir face à l’injustice, face au mensonge et donc une convergence vers une même victoire. Leur victoire n’est pas que la victoire des noirs mais de l’Amérique toute entière et du monde sur les effets néfastes de systèmes abjects.

Excusez moi de me repeter.
Djibril BA

18.Posté par G.Sow le 22/05/2010 21:02
Seydi Ba ajaraama

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