
Bamako - Plusieurs intermédiaires ont établi des contacts avec les membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui détiennent, dans le Sahara, un Français enlevé au Mali et trois Espagnols kidnappés en Mauritanie fin novembre, a-t-on appris hier de sources concordantes.
D’après des informations recoupées par l’Afp, au moins trois intermédiaires tentent d’obtenir la libération des quatre otages européens, qui seraient retenus dans une région désertique à la frontière entre le Mali et l’Algérie.
"Nous avons mis en place une stratégie qu’on peut appeler +contrôle-passoire+, c’est-à-dire que nous contrôlons tout, nous faisons attention au moindre indice pouvant être utile sur ces dossiers et les efforts s’accélèrent", a affirmé à l’Afp une source sécuritaire malienne. "Le canal historique", expression désignant les négociations dirigées par des notables du Nord du Mali, est de nouveau actif.
L’un de ces notables - impliqué depuis 2003 dans toutes les démarches pour la libération d’otages dans le Nord du Mali - se trouve actuellement sur le terrain, à la rencontre des ravisseurs.
"Ce contact est sur place mais je ne peux pas en dire plus", confirme une source malienne proche du dossier. De leur côté, les Français ont dépêché une équipe de "spécialistes" à Bamako, pour "faire avancer le dossier", mais sont irrités lorsque la presse évoque l’affaire des otages, affirme la même source.
AFP
Source: lesoleil
D’après des informations recoupées par l’Afp, au moins trois intermédiaires tentent d’obtenir la libération des quatre otages européens, qui seraient retenus dans une région désertique à la frontière entre le Mali et l’Algérie.
"Nous avons mis en place une stratégie qu’on peut appeler +contrôle-passoire+, c’est-à-dire que nous contrôlons tout, nous faisons attention au moindre indice pouvant être utile sur ces dossiers et les efforts s’accélèrent", a affirmé à l’Afp une source sécuritaire malienne. "Le canal historique", expression désignant les négociations dirigées par des notables du Nord du Mali, est de nouveau actif.
L’un de ces notables - impliqué depuis 2003 dans toutes les démarches pour la libération d’otages dans le Nord du Mali - se trouve actuellement sur le terrain, à la rencontre des ravisseurs.
"Ce contact est sur place mais je ne peux pas en dire plus", confirme une source malienne proche du dossier. De leur côté, les Français ont dépêché une équipe de "spécialistes" à Bamako, pour "faire avancer le dossier", mais sont irrités lorsque la presse évoque l’affaire des otages, affirme la même source.
AFP
Source: lesoleil