
La Libye a été élue le 13 mai au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, avec 155 voix largement plus que la majorité absolue (97) nécessaire pour être élu, lors d'un vote à bulletins secrets, malgré les efforts de contestations de nombreuses ONG. Un groupe de 37 organisations de défense des droits de l'homme a adressé le 13 mai matin aux 192 Etats membres de l'ONU un appel de dernière minute pour qu'ils ne donnent pas à la Libye un siège au Conseil, principal organe de l'ONU pour les droits de l'homme basé à Genève.
L'Assemblée générale des Nations unies a ainsi fait fi de l'appel lancé un peu plus tôt par le groupe de 37 organisations de défense des droits de l'homme, qui jugent le pays indigne de siéger au principal organe de l'ONU. Cet appel est resté sans écho.
Si ces ONG dénoncent le bilan en matière de droits de la personne de pays comme l'Angola, la Libye, la Malaisie, l'Ouganda et la Thaïlande, elles ont cependant concentré leurs attaques sur la Libye.
La Libye est «une des sociétés les plus répressives au monde» et «la liberté d'expression, les partis politiques et les médias libres y sont interdits», avaient-elles argué, ajoutant que le régime libyen est «une des tyrannies les plus brutales et les plus anciennes». «La place du colonel Kadhafi est en prison, pas au sein du plus important organe de l'ONU en matière de droits de la personne» ont-elles ajouté.
Les ONG ont également critiqué le fait que, pour la première fois, chaque groupe régional de l'ONU a présenté un nombre de candidats égal à celui des sièges à pourvoir, assurant ainsi leur élection sans contestation. «Des élections sans compétition n'ont aucun sen», avaient-elles affirmé dénonçant la cooptation par les groupes régionaux de plusieurs pays dont elles contestent le bilan en matière de droits de l'homme, comme l'Angola, la Libye, la Malaisie, l'Ouganda et la Thaïlande. Une directrice de l'organisme Human Rights Watch, Pegy Hicks, a déclaré que «les élections du conseil se transforment en processus joué d'avance qui ôte leur sens aux critères d'adhésion établis par l'Assemblée générale».
L'Iran avait également posé sa candidature avant de la retirer, il y a un mois, en échange d'un siège à la commission de l'ONU sur le statut des femmes.
Les autres pays nouvellement élus au sein du Conseil des droits de l'homme sont : l'Angola, la Mauritanie, l'Ouganda, les Maldives, la Malaisie, le Qatar, la Moldavie, la Pologne, l'Équateur, le Guatemala, l'Espagne, la Suisse et la Thaïlande.
Le Conseil, qui siège à Genève, compte 47 États membres, élus pour trois ans. Sa composition est renouvelable au tiers chaque année. Cet organe de l'ONU a été créé en 2006 afin de remplacer la Commission des droits de l'homme, discréditée par le bilan peu reluisant de certains pays qui y siégeaient. Or, le Conseil est régulièrement accusé d'inaction dans les dossiers de pays connus pour leurs violations des droits de la personne.
Source: AFP
L'Assemblée générale des Nations unies a ainsi fait fi de l'appel lancé un peu plus tôt par le groupe de 37 organisations de défense des droits de l'homme, qui jugent le pays indigne de siéger au principal organe de l'ONU. Cet appel est resté sans écho.
Si ces ONG dénoncent le bilan en matière de droits de la personne de pays comme l'Angola, la Libye, la Malaisie, l'Ouganda et la Thaïlande, elles ont cependant concentré leurs attaques sur la Libye.
La Libye est «une des sociétés les plus répressives au monde» et «la liberté d'expression, les partis politiques et les médias libres y sont interdits», avaient-elles argué, ajoutant que le régime libyen est «une des tyrannies les plus brutales et les plus anciennes». «La place du colonel Kadhafi est en prison, pas au sein du plus important organe de l'ONU en matière de droits de la personne» ont-elles ajouté.
Les ONG ont également critiqué le fait que, pour la première fois, chaque groupe régional de l'ONU a présenté un nombre de candidats égal à celui des sièges à pourvoir, assurant ainsi leur élection sans contestation. «Des élections sans compétition n'ont aucun sen», avaient-elles affirmé dénonçant la cooptation par les groupes régionaux de plusieurs pays dont elles contestent le bilan en matière de droits de l'homme, comme l'Angola, la Libye, la Malaisie, l'Ouganda et la Thaïlande. Une directrice de l'organisme Human Rights Watch, Pegy Hicks, a déclaré que «les élections du conseil se transforment en processus joué d'avance qui ôte leur sens aux critères d'adhésion établis par l'Assemblée générale».
L'Iran avait également posé sa candidature avant de la retirer, il y a un mois, en échange d'un siège à la commission de l'ONU sur le statut des femmes.
Les autres pays nouvellement élus au sein du Conseil des droits de l'homme sont : l'Angola, la Mauritanie, l'Ouganda, les Maldives, la Malaisie, le Qatar, la Moldavie, la Pologne, l'Équateur, le Guatemala, l'Espagne, la Suisse et la Thaïlande.
Le Conseil, qui siège à Genève, compte 47 États membres, élus pour trois ans. Sa composition est renouvelable au tiers chaque année. Cet organe de l'ONU a été créé en 2006 afin de remplacer la Commission des droits de l'homme, discréditée par le bilan peu reluisant de certains pays qui y siégeaient. Or, le Conseil est régulièrement accusé d'inaction dans les dossiers de pays connus pour leurs violations des droits de la personne.
Source: AFP