
Quand est ce que la vie politique Mauritanienne a commencé ?
La Mauritanie est indépendante le 28 Novembre 1960. Evidement cette indépendance a été préparée bien avant, vers 1959 dans toute l’Afrique où les différents partis politiques se recherchaient pour faire l’unité Africaine du nom du Parti de regroupement Africain. En Mauritanie, nous avons crée le parti de regroupement Mauritanien (PRM), après une longue préparation. Il n’ y’avait, à l’époque, comme parti que le l’Union Progressiste Mauritanien (UPM) et le parti de l’Entente Mauritanienne où je faisais partie des fondateurs. Le parti progressiste Mauritanien était représenté par l’administration coloniale et l’entente Mauritanienne avait comme leader Monsieur Horma Ould Babana. Quand le PPM s’est réuni à Kiffa, il avait élu Sidi El Moktar Ndiaye comme secrétaire général du parti car les différentes tribus ne pouvaient pas s’entendre et comme Sidi El Moktar avait cette double culture (wolof et maure) et aussi le fait qu’il était interprète à cette époque, très connu dans tous les milieux, donc il était favori. Les quelques fonctionnaires qui pourraient aller contre l’administration ont quant à eux crée leur propre parti qui est l’entente Mauritanienne auquel j’appartenais. Notre premier congrès fut à ST Louis (Sénégal). Il y’a eu d’abord les élections en 1945, où Horma Ould Babana qui était soutenu par Lemine Gueye a été élu. En 1951, Horma a été éliminé aux élections suite à une forte mobilisation et coalition de l’administration. Il est important de rappeler qu’en 1945, la Mauritanie et le Sénégal étaient jumelles et il y’avait deux collèges :
- Le premier réservés aux citoyens français dirigé par Lemine Gueye
- Le deuxième où il y’avaient les autres populations locales qui est dirigé par Horma et L.C.Senghor
L’administration a élu Sidi el Moktar Ndiaye comme Député et Razhaq comme Sénéteur.
En 1946, il y’a eu les élections cantonales des conseils généraux.
En 1951, la Mauritanie et le Sénégal se sont séparés. A cette époque, partout on a envoyé des télégrammes disant qu’on ne voulait pas rester avec le Sénégal, on voulait avoir nos parlementaires. La Mauritanie a été donc détachée et il y’a eu élections législatives en Mauritanie. Ould Babana a été élu Député côté Mauritanie et côté Sénégal ; Lamine Gueye est resté au premier collège et L.C .Senghor au deuxième collège.
Comment se passait l’élection à cette époque ?
A l’époque, les électeurs étaient réduits et devraient tout d’abord appartenir à une structure de travail, c'est-à-dire posséder un livret ou une fiche de travail. Soient, ils sont militaires ou fonctionnaires, par conséquent les autres franges de la société n’étaient pas considérées comme électeurs (paysans et autres). Si bien qu’en Mauritanie, c’était les populations de la vallée du fleuve qui comptaient plus d’électorat que les autres zones du pays et d’ailleurs c’est par le soutien de ses derniers que Horma a remportés sa première élection. Horma avec toute sa popularité et ses différents soutiens a été éliminé aux élections de 1951 et ensuite aux élections de 1956. Y’avait il la transparence ?????
En 1956, il y’a eu la loi cadre, chaque colonie devrait élire un conseil général. Le conseil général doit quant à lui élire un gouvernement. Le gouvernement n’était pas indépendant mais plutôt autonome.
Quand avez-vous commencé votre carrière politique ?
J’ai fait mes études au lycée blancho où je fus parmi les premiers Mauritaniens qui y étaient. En 1941, l’année où je devrais finir ma formation dans l’armée française mais qui a coïncidé avec l’arrivée des Américains en Afrique du Nord et l’Ouest et m’a permis d’être retenue encore dans l’armée française où j’ai fait mon peloton de caporal et de sergent. Entre 41 et 42 j’ai été affecté en Mauritanie, je n’ai jamais eu la chance de travailler à l’intérieur de la Mauritanie. Personne ne voulait m’envoyer à l’intérieur, de peur que je n’entre en contact avec les populations. Cela pouvait décrédibiliser l’administration.. J’ai servi donc d’abord au gouvernement général à Dakar et après à St Louis. J’ai servi au Maroc (Fès) en 43 et par la suite on m’a envoyé en France (Corse). Je suis resté jusqu’en 1946 dans cette armée. Après ma libération j’étais accepté au gouvernement général. Je me suis fait élire au conseil municipal par les toucouleurs qui étaient dans la liste du socialiste Lemine Gueye et qui m’ont beaucoup soutenu. A l’époque, il y’avait dans le parti d’entente Mauritanienne des fervents militants comme Amadou Moktar Dia de Boghé, Cheikh Saad Bou Kane de Mbagne, Amadou Diaby de Kaédi, Diaramouna Soumaré de Guidimagha.
En 1952 j’ai été candidat au conseil général au Gorgol, région où je suis originaire. BIEN SUR, je ne devrait pas être élu plutôt, il parait que je ne plaisais pas à l’administration de cette époque. Ce qui est curieux c’est qu’on les a battu dans toute la vallée du fleuve et ils ont bourrés les urnes dans certaines autres zones du pays jusqu’à même dépasser le nombre d’électeurs. L’administration a élu :
- A Boghé : Cheikh saad Bou Kane
- A Kaédi, Youssouf Keita
En 56, il y’a eu la loi cadre
En 1958, il y’a eu le congrès d’Aleg.
Pourquoi le congrès d’Aleg ?
A l’époque dans toute l’Afrique comme j’ai dit au départ, les partis cherchaient à se regrouper, à fusionner. En Mauritanie, le parti de l’administration (le PPM) et le parti de l’Entente des Mauritaniens ont fusionné pour se renforcer et former le parti du regroupement Mauritanien. Nous nous sommes réunis tout d’abord à St louis après de longues discussions et prises de décisions, nous avons effectué ensemble une mission de St Louis à Bassikounou pour expliquer aux différentes populations notre programme et nos objectifs et surtout pourquoi cette union. C’est durant cette période que j’ai connue l’intérieur de la Mauritanie (les régions). Le congrès d’Aleg était formidable, il y’a eu regroupement de plusieurs personnalités parmi elles : Deye Ould Sidi qui était conseiller général d’Atar, il y’avait Moktar Ould Daddah, Yaya kane ; Cheikh Saad Bou Kane, Dia Moktar, Petit Ba de Boghé, Ba Alassane de Boghé, Ngaidé Hammath de Boghé et d’autres jeunes que je ne connaissais pas à cette époque. C’etait un des moments forts de la politique dans ce pays.
Quel est votre point de vue sur l'identité de la Mauritanie?
Cher fils, qu’est ce que cette identité nationale ? Tout d’abord, il faut croire à la nation. Il est certain que nous formons un peuple, des populations noires et des populations blanches. Nous avons cohabité depuis des siècles, il n’y’a jamais eu de fusion mais il y’a eu de l’entente. Chacun à ses valeurs personnelles, chacun à son autonomie et chacun à ses propres principes. On se réunit pour nous mettre d’accord sur quelque chose. C’est l’exemple de Boghé où les Halaybés et les Oualad Djeidjouba et les Oualad Syyid ont signés des pactes. C’est valable aussi au Gorgol entre certaines populations noires et les Oualad hayba et encore valable à Séllibabi entre certaines autres populations noires et les Oualad Guelaye. Il y’avait beaucoup d’alliances entre ces différentes familles jusqu’à la période de la conquête. La conquête n’a pas modifié la structure des différentes sociétés, l’administration coloniale a laissé grosso modo les règles qu’elle a trouvé mais reste à dire qu’elle a conservé ceux qui la convenait et les autres sont éloignés ou éliminés.
Quel message avez-vous à transmettre aux différents politiciens d’aujourd’hui?
Je ne les connais pas exactement. La seule chose que je peux dire aux uns et aux autres qu’ils sont tous enfants de ce pays. Ils sont tous musulmans, voisins dans ce pays. Pour faire un peuple, un pays, il faut savoir que nous sommes condamnés à vivre ensemble. Il faut que tout le monde soit convaincu qu’il appartient à ce pays. Il faut se sentir égal.
Avez -vous aussi un message à transmettre à la jeunesse Mauritanienne?
L’avenir appartient à la jeunesse. Cette jeunesse doit dans ce cas se débarrasser de l’esprit de particularisme. Eviter de dire que celui là ou l’autre n’appartient pas de ce pays, qu’il est arriviste d’hier. Il faut réapprendre l’histoire de ce pays pour y vivre paisiblement. Ce qui a fait de la Mauritanie son originalité est sa diversité, il faudra donc profiter de cette diversité pour renforcer cette unité nationale. On doit être sincères entre nous sinon la Mauritanie d’hier à Aujourd’hui risque de dériver. Les maures et les négromauritaniens ont toujours eu d’alliances entre eux, il y’a eu plusieurs infiltrations pour que l’un n’a plus confiance à l’autre. Un ami de Bababé me disait dans les années 60 : Les maures sont nos vrais cousins, nos vrais voisins nos vrais frère de religion mais ceux qui se disent arabes viennent de loin et ne veulent pas de nous. Que faire ?
Mes meilleurs amis sont des maures blancs ou noirs. La Mauritanie était fusionnée. Il y’avait une bonne fusion naturelle à la base :
-On était tous dans les mêmes écoles
-On faisait tous, les mêmes services militaires
-On était tous de bons fonctionnaires
-On n’aimait tous la Mauritanie
-On habitait tous dans les mêmes quartiers
Mais malheureusement à l’heure où je vous parle :
-On n’est plus dans les mêmes écoles, ni les mêmes quartiers, ni les mêmes formations et ni les mêmes structures. A vous les jeunes cadres Mauritaniens de restaurer les bonnes habitudes de la Mauritanie d’hier et de l’adapter à la Mauritanie d’aujourd’hui.
Merci
Source: Mauritanies
La Mauritanie est indépendante le 28 Novembre 1960. Evidement cette indépendance a été préparée bien avant, vers 1959 dans toute l’Afrique où les différents partis politiques se recherchaient pour faire l’unité Africaine du nom du Parti de regroupement Africain. En Mauritanie, nous avons crée le parti de regroupement Mauritanien (PRM), après une longue préparation. Il n’ y’avait, à l’époque, comme parti que le l’Union Progressiste Mauritanien (UPM) et le parti de l’Entente Mauritanienne où je faisais partie des fondateurs. Le parti progressiste Mauritanien était représenté par l’administration coloniale et l’entente Mauritanienne avait comme leader Monsieur Horma Ould Babana. Quand le PPM s’est réuni à Kiffa, il avait élu Sidi El Moktar Ndiaye comme secrétaire général du parti car les différentes tribus ne pouvaient pas s’entendre et comme Sidi El Moktar avait cette double culture (wolof et maure) et aussi le fait qu’il était interprète à cette époque, très connu dans tous les milieux, donc il était favori. Les quelques fonctionnaires qui pourraient aller contre l’administration ont quant à eux crée leur propre parti qui est l’entente Mauritanienne auquel j’appartenais. Notre premier congrès fut à ST Louis (Sénégal). Il y’a eu d’abord les élections en 1945, où Horma Ould Babana qui était soutenu par Lemine Gueye a été élu. En 1951, Horma a été éliminé aux élections suite à une forte mobilisation et coalition de l’administration. Il est important de rappeler qu’en 1945, la Mauritanie et le Sénégal étaient jumelles et il y’avait deux collèges :
- Le premier réservés aux citoyens français dirigé par Lemine Gueye
- Le deuxième où il y’avaient les autres populations locales qui est dirigé par Horma et L.C.Senghor
L’administration a élu Sidi el Moktar Ndiaye comme Député et Razhaq comme Sénéteur.
En 1946, il y’a eu les élections cantonales des conseils généraux.
En 1951, la Mauritanie et le Sénégal se sont séparés. A cette époque, partout on a envoyé des télégrammes disant qu’on ne voulait pas rester avec le Sénégal, on voulait avoir nos parlementaires. La Mauritanie a été donc détachée et il y’a eu élections législatives en Mauritanie. Ould Babana a été élu Député côté Mauritanie et côté Sénégal ; Lamine Gueye est resté au premier collège et L.C .Senghor au deuxième collège.
Comment se passait l’élection à cette époque ?
A l’époque, les électeurs étaient réduits et devraient tout d’abord appartenir à une structure de travail, c'est-à-dire posséder un livret ou une fiche de travail. Soient, ils sont militaires ou fonctionnaires, par conséquent les autres franges de la société n’étaient pas considérées comme électeurs (paysans et autres). Si bien qu’en Mauritanie, c’était les populations de la vallée du fleuve qui comptaient plus d’électorat que les autres zones du pays et d’ailleurs c’est par le soutien de ses derniers que Horma a remportés sa première élection. Horma avec toute sa popularité et ses différents soutiens a été éliminé aux élections de 1951 et ensuite aux élections de 1956. Y’avait il la transparence ?????
En 1956, il y’a eu la loi cadre, chaque colonie devrait élire un conseil général. Le conseil général doit quant à lui élire un gouvernement. Le gouvernement n’était pas indépendant mais plutôt autonome.
Quand avez-vous commencé votre carrière politique ?
J’ai fait mes études au lycée blancho où je fus parmi les premiers Mauritaniens qui y étaient. En 1941, l’année où je devrais finir ma formation dans l’armée française mais qui a coïncidé avec l’arrivée des Américains en Afrique du Nord et l’Ouest et m’a permis d’être retenue encore dans l’armée française où j’ai fait mon peloton de caporal et de sergent. Entre 41 et 42 j’ai été affecté en Mauritanie, je n’ai jamais eu la chance de travailler à l’intérieur de la Mauritanie. Personne ne voulait m’envoyer à l’intérieur, de peur que je n’entre en contact avec les populations. Cela pouvait décrédibiliser l’administration.. J’ai servi donc d’abord au gouvernement général à Dakar et après à St Louis. J’ai servi au Maroc (Fès) en 43 et par la suite on m’a envoyé en France (Corse). Je suis resté jusqu’en 1946 dans cette armée. Après ma libération j’étais accepté au gouvernement général. Je me suis fait élire au conseil municipal par les toucouleurs qui étaient dans la liste du socialiste Lemine Gueye et qui m’ont beaucoup soutenu. A l’époque, il y’avait dans le parti d’entente Mauritanienne des fervents militants comme Amadou Moktar Dia de Boghé, Cheikh Saad Bou Kane de Mbagne, Amadou Diaby de Kaédi, Diaramouna Soumaré de Guidimagha.
En 1952 j’ai été candidat au conseil général au Gorgol, région où je suis originaire. BIEN SUR, je ne devrait pas être élu plutôt, il parait que je ne plaisais pas à l’administration de cette époque. Ce qui est curieux c’est qu’on les a battu dans toute la vallée du fleuve et ils ont bourrés les urnes dans certaines autres zones du pays jusqu’à même dépasser le nombre d’électeurs. L’administration a élu :
- A Boghé : Cheikh saad Bou Kane
- A Kaédi, Youssouf Keita
En 56, il y’a eu la loi cadre
En 1958, il y’a eu le congrès d’Aleg.
Pourquoi le congrès d’Aleg ?
A l’époque dans toute l’Afrique comme j’ai dit au départ, les partis cherchaient à se regrouper, à fusionner. En Mauritanie, le parti de l’administration (le PPM) et le parti de l’Entente des Mauritaniens ont fusionné pour se renforcer et former le parti du regroupement Mauritanien. Nous nous sommes réunis tout d’abord à St louis après de longues discussions et prises de décisions, nous avons effectué ensemble une mission de St Louis à Bassikounou pour expliquer aux différentes populations notre programme et nos objectifs et surtout pourquoi cette union. C’est durant cette période que j’ai connue l’intérieur de la Mauritanie (les régions). Le congrès d’Aleg était formidable, il y’a eu regroupement de plusieurs personnalités parmi elles : Deye Ould Sidi qui était conseiller général d’Atar, il y’avait Moktar Ould Daddah, Yaya kane ; Cheikh Saad Bou Kane, Dia Moktar, Petit Ba de Boghé, Ba Alassane de Boghé, Ngaidé Hammath de Boghé et d’autres jeunes que je ne connaissais pas à cette époque. C’etait un des moments forts de la politique dans ce pays.
Quel est votre point de vue sur l'identité de la Mauritanie?
Cher fils, qu’est ce que cette identité nationale ? Tout d’abord, il faut croire à la nation. Il est certain que nous formons un peuple, des populations noires et des populations blanches. Nous avons cohabité depuis des siècles, il n’y’a jamais eu de fusion mais il y’a eu de l’entente. Chacun à ses valeurs personnelles, chacun à son autonomie et chacun à ses propres principes. On se réunit pour nous mettre d’accord sur quelque chose. C’est l’exemple de Boghé où les Halaybés et les Oualad Djeidjouba et les Oualad Syyid ont signés des pactes. C’est valable aussi au Gorgol entre certaines populations noires et les Oualad hayba et encore valable à Séllibabi entre certaines autres populations noires et les Oualad Guelaye. Il y’avait beaucoup d’alliances entre ces différentes familles jusqu’à la période de la conquête. La conquête n’a pas modifié la structure des différentes sociétés, l’administration coloniale a laissé grosso modo les règles qu’elle a trouvé mais reste à dire qu’elle a conservé ceux qui la convenait et les autres sont éloignés ou éliminés.
Quel message avez-vous à transmettre aux différents politiciens d’aujourd’hui?
Je ne les connais pas exactement. La seule chose que je peux dire aux uns et aux autres qu’ils sont tous enfants de ce pays. Ils sont tous musulmans, voisins dans ce pays. Pour faire un peuple, un pays, il faut savoir que nous sommes condamnés à vivre ensemble. Il faut que tout le monde soit convaincu qu’il appartient à ce pays. Il faut se sentir égal.
Avez -vous aussi un message à transmettre à la jeunesse Mauritanienne?
L’avenir appartient à la jeunesse. Cette jeunesse doit dans ce cas se débarrasser de l’esprit de particularisme. Eviter de dire que celui là ou l’autre n’appartient pas de ce pays, qu’il est arriviste d’hier. Il faut réapprendre l’histoire de ce pays pour y vivre paisiblement. Ce qui a fait de la Mauritanie son originalité est sa diversité, il faudra donc profiter de cette diversité pour renforcer cette unité nationale. On doit être sincères entre nous sinon la Mauritanie d’hier à Aujourd’hui risque de dériver. Les maures et les négromauritaniens ont toujours eu d’alliances entre eux, il y’a eu plusieurs infiltrations pour que l’un n’a plus confiance à l’autre. Un ami de Bababé me disait dans les années 60 : Les maures sont nos vrais cousins, nos vrais voisins nos vrais frère de religion mais ceux qui se disent arabes viennent de loin et ne veulent pas de nous. Que faire ?
Mes meilleurs amis sont des maures blancs ou noirs. La Mauritanie était fusionnée. Il y’avait une bonne fusion naturelle à la base :
-On était tous dans les mêmes écoles
-On faisait tous, les mêmes services militaires
-On était tous de bons fonctionnaires
-On n’aimait tous la Mauritanie
-On habitait tous dans les mêmes quartiers
Mais malheureusement à l’heure où je vous parle :
-On n’est plus dans les mêmes écoles, ni les mêmes quartiers, ni les mêmes formations et ni les mêmes structures. A vous les jeunes cadres Mauritaniens de restaurer les bonnes habitudes de la Mauritanie d’hier et de l’adapter à la Mauritanie d’aujourd’hui.
Merci
Source: Mauritanies