Les gardes-côtes mauritaniens ont secouru, mardi, 171 migrants, dont 40 femmes et 29 mineurs, au large de leur côtes. Ces exilés, tous originaires de Guinée, avaient pris la mer depuis les plages de leur pays dans l'espoir d'atteindre les Canaries.
Une pirogue avec à son bord 171 migrants a été secourue mardi 15 juillet par les gardes-côtes mauritaniens au large de Nouadhibou, dans le nord du pays. Parmi eux se trouvaient 40 femmes, dont une enceinte de six mois, et 29 mineurs.
Les exilés, tous originaires de Guinée, avaient pris la mer depuis les plages de leur pays le 1er juillet, dans l'espoir de rejoindre les Canaries. Mais en raison du mauvais temps et de vents violents, l'embarcation n'est jamais parvenue à atteindre son but. "Elle a passé 14 jours en mer", signalent à InfoMigrants les gardes-côtes mauritaniens. "Le manque d'eau et de nourriture a obligé [les migrants] à trouver refuge. La pirogue s'est dirigée vers Nouadhibou où la patrouille des gardes-côtes l'a interceptée".
Changement de route vers les Canaries
Depuis plusieurs mois, les migrants sont de plus en plus nombreux à essayer de rejoindre les îles Canaries en partant de Guinée. Le renforcement des contrôles au large du Sénégal et de la Mauritanie a forcé les exilés à changer d'itinéraire.
Mais cette nouvelle route s'avère particulièrement dangereuse, puisqu'en allongeant la traversée - qui peut durer jusqu'à 10 jours -, elle augmente également les risques de naufrages et de dérive des embarcations en pleine mer.
"Le risque est bien plus élevé pour la vie des personnes qui tentent de se rapprocher des Canaries, car elles essaient de s'éloigner de la côte" pour échapper aux contrôles, expliquait fin juin le délégué du gouvernement aux Canaries, Anselmo Pestana.
En partant de Guinée, les migrants se lancent dans une traversée de plus de 2 200 km jusqu'à El Hierro (Canaries), soit 750 km de plus qu'en partant depuis le Sénégal ou bien de Gambie. Les dangers en pleine mer sont donc considérablement accentués (vagues, pénuries d'eau et de nourriture, risque de panne, insolation...).
Les ONG alertent régulièrement sur les "bateaux fantômes", des canots qui errent en mer, dont les passagers ont parfois pu rentrer en contact avec les ONG mais dont le contact a été perdu. Les embarcations sont donc livrées à elles-mêmes, en pleine mer, à la merci des intempéries.
Il existe également un risque que les canots se perdent dans l'océan Atlantique et dérivent de l'autre côté de l'Atlantique. Plusieurs pirogues parties des côtes ouest-africaines ont été retrouvées ces derniers mois dans les Caraïbes ou en Amérique centrale et du sud.
Source : Info Migrants (France)
Une pirogue avec à son bord 171 migrants a été secourue mardi 15 juillet par les gardes-côtes mauritaniens au large de Nouadhibou, dans le nord du pays. Parmi eux se trouvaient 40 femmes, dont une enceinte de six mois, et 29 mineurs.
Les exilés, tous originaires de Guinée, avaient pris la mer depuis les plages de leur pays le 1er juillet, dans l'espoir de rejoindre les Canaries. Mais en raison du mauvais temps et de vents violents, l'embarcation n'est jamais parvenue à atteindre son but. "Elle a passé 14 jours en mer", signalent à InfoMigrants les gardes-côtes mauritaniens. "Le manque d'eau et de nourriture a obligé [les migrants] à trouver refuge. La pirogue s'est dirigée vers Nouadhibou où la patrouille des gardes-côtes l'a interceptée".
Changement de route vers les Canaries
Depuis plusieurs mois, les migrants sont de plus en plus nombreux à essayer de rejoindre les îles Canaries en partant de Guinée. Le renforcement des contrôles au large du Sénégal et de la Mauritanie a forcé les exilés à changer d'itinéraire.
Mais cette nouvelle route s'avère particulièrement dangereuse, puisqu'en allongeant la traversée - qui peut durer jusqu'à 10 jours -, elle augmente également les risques de naufrages et de dérive des embarcations en pleine mer.
"Le risque est bien plus élevé pour la vie des personnes qui tentent de se rapprocher des Canaries, car elles essaient de s'éloigner de la côte" pour échapper aux contrôles, expliquait fin juin le délégué du gouvernement aux Canaries, Anselmo Pestana.
En partant de Guinée, les migrants se lancent dans une traversée de plus de 2 200 km jusqu'à El Hierro (Canaries), soit 750 km de plus qu'en partant depuis le Sénégal ou bien de Gambie. Les dangers en pleine mer sont donc considérablement accentués (vagues, pénuries d'eau et de nourriture, risque de panne, insolation...).
Les ONG alertent régulièrement sur les "bateaux fantômes", des canots qui errent en mer, dont les passagers ont parfois pu rentrer en contact avec les ONG mais dont le contact a été perdu. Les embarcations sont donc livrées à elles-mêmes, en pleine mer, à la merci des intempéries.
Il existe également un risque que les canots se perdent dans l'océan Atlantique et dérivent de l'autre côté de l'Atlantique. Plusieurs pirogues parties des côtes ouest-africaines ont été retrouvées ces derniers mois dans les Caraïbes ou en Amérique centrale et du sud.
Source : Info Migrants (France)