Après une visite d’un peu plus de 24 heures, l’Emir du Qatar a quitté Nouakchott sans tambours ni trompettes, sans même avoir droit à une cérémonie d’adieu. Il est arrivé à l’aéroport par une porte dérobée, celle qui mène à l’Asecna, évitant le salon d’honneur, pour prendre place à bord d’un de ses deux avions stationnés sur le tarmac et s’envoler pour Doha.
Mais qu’est ce qui a donc précipité ce départ? L’Emir ne devrait-il pas, après avoir offert un déjeuner à Sidi, Ely et leurs épouses dans sa résidence, aller passer quelques heures sous la tente à l’endroit où doit être construit le complexe touristique «Diyar Qatar». La société Mauricom a passé d’ailleurs toute la nuit de mercredi à jeudi à dresser les tentes qui devaient recevoir l’Emir.
Selon certaines sources, ce sont les problèmes de sécurité (évasion d’Ould Sidina, fusillade à Nouakchott) qui expliquent cette fin en queue de poisson.
l'Emir, qui a déjà reçu des menaces d’Al Qaida (qui lui reproche d’avoir accepté sur son sol une base américaine), n’a voulu prendre aucun risque. Sous les conseils avisés de sa sécurité rapprochée, composée en majorité d’éléments anglo-saxons. D’après d’autres, il pourrait s’agir d’un incident diplomatique.
Tout se serait passé lors du déjeuner offert par l’Emir à la présidence. Cheikh Hamed Ben Khalifa Al Thani et son épouse se seraient enfermés dans leur suite pendant de longues minutes pour débattre d’un problème apparemment essentiel. S’agit-il de la volteface mauritanienne à propos d’Ould Taya? Lors d’une entrevue que lui a accordée Sidi Ould Cheikh Abdallahi en marge du sommet arabe de Damas, Cheikh Hamed aurait, en effet, reçu l’assurance que l’ancien président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya pourrait revenir au pays sans aucune condition. Entre temps, le président aurait changé d’avis. Sous la pression de qui? Il se serait excusé auprès de son hôte, qui n’a visiblement apparemment pas apprécié ce revirement, qu’il ne peut plus garantir le retour de l’ancien président. Ce qui aurait provoqué son ire.
Espérons toutefois que les promesses qataries d’investissement en cours (complexe touristique, aéroport de Nouakchott et compagnie aérienne) ou à venir ne pâtiront pas de cette colère émirale.
Source: Le Calame
(M)
Mais qu’est ce qui a donc précipité ce départ? L’Emir ne devrait-il pas, après avoir offert un déjeuner à Sidi, Ely et leurs épouses dans sa résidence, aller passer quelques heures sous la tente à l’endroit où doit être construit le complexe touristique «Diyar Qatar». La société Mauricom a passé d’ailleurs toute la nuit de mercredi à jeudi à dresser les tentes qui devaient recevoir l’Emir.
Selon certaines sources, ce sont les problèmes de sécurité (évasion d’Ould Sidina, fusillade à Nouakchott) qui expliquent cette fin en queue de poisson.
l'Emir, qui a déjà reçu des menaces d’Al Qaida (qui lui reproche d’avoir accepté sur son sol une base américaine), n’a voulu prendre aucun risque. Sous les conseils avisés de sa sécurité rapprochée, composée en majorité d’éléments anglo-saxons. D’après d’autres, il pourrait s’agir d’un incident diplomatique.
Tout se serait passé lors du déjeuner offert par l’Emir à la présidence. Cheikh Hamed Ben Khalifa Al Thani et son épouse se seraient enfermés dans leur suite pendant de longues minutes pour débattre d’un problème apparemment essentiel. S’agit-il de la volteface mauritanienne à propos d’Ould Taya? Lors d’une entrevue que lui a accordée Sidi Ould Cheikh Abdallahi en marge du sommet arabe de Damas, Cheikh Hamed aurait, en effet, reçu l’assurance que l’ancien président Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya pourrait revenir au pays sans aucune condition. Entre temps, le président aurait changé d’avis. Sous la pression de qui? Il se serait excusé auprès de son hôte, qui n’a visiblement apparemment pas apprécié ce revirement, qu’il ne peut plus garantir le retour de l’ancien président. Ce qui aurait provoqué son ire.
Espérons toutefois que les promesses qataries d’investissement en cours (complexe touristique, aéroport de Nouakchott et compagnie aérienne) ou à venir ne pâtiront pas de cette colère émirale.
Source: Le Calame
(M)