En consacrant une œuvre à Sarah Baartman, cette Sud-africaine exhibée en Europe au 19ème siècle comme une curiosité, Sophia Diallo affirme son art et sa voie de dire les silences. Née à Nouakchott et parlant toutes les langues du pays, elle fait du corps de la femme le centre d’intérêt de ses œuvres.
«Je suis artiste plasticienne depuis sept ans. Avec mon art, je parle du corps de la femme, de ses douleurs. Je dis de tout ce qu’on ne dit pas à haute voix à cause des pesanteurs sociales, du poids du regard des autres» tel se définit Sophia Diallo, cette jeune fille d’origine guinéenne née à Nouakchott.
Grâce à ses œuvres, elle a participé à plusieurs expositions collectives à Nouakchott, notamment à l’ambassade de France, à Art Gallé avec Ami Sow et d’autres manifestations organisées par des ONG.
Dans ses œuvres, la jeune artiste aborde les contraintes de l’environnement dans lequel elle évolue, particulièrement des sujets sensibles dont le corps de la femme qui constitue le centre d’intérêt de ses œuvres.
Reste que vivre de cet art n’est pas facile surtout dans un pays où les pesanteurs sociales sont omniprésentes. «Des problèmes de compréhension par rapport à un sujet sensible qui porte sur le corps de la femme et un déficit de financement pour accéder aux outils nécessaires à l’exercice de notre art», figurent parmi les obstacles au développement de l’art en Mauritanie.
Des obstacles en dépit desquels, Sophia Diallo, très intégrée dans son environnement où elle est née et parle les différentes langues du pays, se projette dans l’avenir et décline son objectif «organiser ma propre exposition et développer mon expérience dans l’art».
Coumba Koné, mère de Sophia Diallo, explique l’origine de la passion de sa fille «Sophia aime les dessins et l’art depuis son plus jeune âge. Je n’étais pas d’accord avec elle au départ, mais j’ai fini par comprendre qu’il fallait l’accompagner et lui permettre de vivre pleinement sa passion».
Allant dans le même sens, Djeynaba Koné, tante de Sophia, explique aussi qu’«elle a la passion de l’art plastique depuis son plus jeune âge. Nous avons compris rapidement qu’il fallait l’accompagner dans cette direction».
Pour sa part, Omar Diallo, dit Oumz, artiste plasticien, pose le regard d’un homme de l’art sur les oeuvres de Sophia. «Ses œuvres sont expressives. Elles touchent à la réalité de la vie des gens. Elles sont très émotionnelles. En les regardant, même les non artistes ressentent quelque chose de nouveau».
Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Source : Le 360.ma (Maroc) - Le 19 juillet 2025
«Je suis artiste plasticienne depuis sept ans. Avec mon art, je parle du corps de la femme, de ses douleurs. Je dis de tout ce qu’on ne dit pas à haute voix à cause des pesanteurs sociales, du poids du regard des autres» tel se définit Sophia Diallo, cette jeune fille d’origine guinéenne née à Nouakchott.
Grâce à ses œuvres, elle a participé à plusieurs expositions collectives à Nouakchott, notamment à l’ambassade de France, à Art Gallé avec Ami Sow et d’autres manifestations organisées par des ONG.
Dans ses œuvres, la jeune artiste aborde les contraintes de l’environnement dans lequel elle évolue, particulièrement des sujets sensibles dont le corps de la femme qui constitue le centre d’intérêt de ses œuvres.
Reste que vivre de cet art n’est pas facile surtout dans un pays où les pesanteurs sociales sont omniprésentes. «Des problèmes de compréhension par rapport à un sujet sensible qui porte sur le corps de la femme et un déficit de financement pour accéder aux outils nécessaires à l’exercice de notre art», figurent parmi les obstacles au développement de l’art en Mauritanie.
Des obstacles en dépit desquels, Sophia Diallo, très intégrée dans son environnement où elle est née et parle les différentes langues du pays, se projette dans l’avenir et décline son objectif «organiser ma propre exposition et développer mon expérience dans l’art».
Coumba Koné, mère de Sophia Diallo, explique l’origine de la passion de sa fille «Sophia aime les dessins et l’art depuis son plus jeune âge. Je n’étais pas d’accord avec elle au départ, mais j’ai fini par comprendre qu’il fallait l’accompagner et lui permettre de vivre pleinement sa passion».
Allant dans le même sens, Djeynaba Koné, tante de Sophia, explique aussi qu’«elle a la passion de l’art plastique depuis son plus jeune âge. Nous avons compris rapidement qu’il fallait l’accompagner dans cette direction».
Pour sa part, Omar Diallo, dit Oumz, artiste plasticien, pose le regard d’un homme de l’art sur les oeuvres de Sophia. «Ses œuvres sont expressives. Elles touchent à la réalité de la vie des gens. Elles sont très émotionnelles. En les regardant, même les non artistes ressentent quelque chose de nouveau».
Par Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Source : Le 360.ma (Maroc) - Le 19 juillet 2025