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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Mauritanie : la diplomatie des droits de l’homme de Ould Bouhebeyni en mode international


Fidèle à sa vocation de faire connaître la commission nationale des droits de l’homme au-delà des frontières du pays, Ould Bouhebeyni vient de livrer à la presse nationale le vrai visage de son institution considérée par les observateurs plus diplomatique c’est-à-dire internationale que protectrice c’est-à-dire nationale des droits de l’homme.

Les faits sont têtus. En 2020, le jeune Abass Diallo est abattu par une patrouille de l’armée dans le département de Mbagne. La gendarmerie classe l’affaire. Les autorités administratives auraient tenté de corrompre la famille. En 2023, trois affaires ont suscité l’indignation et l’émotion des Mauritaniens : l’assassinat du militant des droits de l’homme Chouvi Cheine par la police dans un commissariat de police. Les présumés assassins attendent toujours leur procès.

Ensuite le jeune Oumar Diop est mort à l’hôpital après une interpellation dans un commissariat de police. L’autopsie officielle ne fait pas état d’un assassinat. Enfin le jeune Mohamed Lemine est tué par balles par la police lors d’une manifestation à Boghé pour dénoncer le meurtre de Oumar Diop. L’Etat enterre vite la victime sans l’aval de la famille qui réclame toujours justice.

L’autre registre des droits de l’homme est relatif à des affaires d’esclavage qui sont légion à l’intérieur du pays dénoncées par SOS Esclaves et par l’IRA. La complaisance des tribunaux n’est plus à démontrer sur la non-application de la loi incriminant l’esclavage comme en témoigne la dernière affaire à Nouakchott où une famille esclavagiste a écopé une peine minimale deux ans fermes alors que la loi prévoit 10 à 20 ans.

Sur toutes ces affaires susmentionnées le président de la CNDH ferme les yeux en revanche les ouvre dans les tribunes internationales à Genève et aux Nations -Unies qui ont toujours épinglé la Mauritanie pour les séquelles de l’esclavage. Une diplomatie des droits de l’homme pour couvrir les graves violations des droits de l’homme depuis 2019.

Cherif Kane

Source : Kassataya
Jeudi 4 Janvier 2024 - 22:21
Jeudi 4 Janvier 2024 - 22:22
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