Tafsirou Djigo, également connu sous le nom de Tafsiiru Jiggo, fut une personnalité marquante de la lutte pour les droits des Noirs en Mauritanie. Ingénieur agronome de formation, il a également occupé le poste de ministre de la Santé. Son engagement politique l’a conduit à co-fonder les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM), un mouvement militant pour l’égalité et la justice sociale.
En 1986, suite à la publication du « Manifeste du Négro-Mauritanien opprimé », Djigo et plusieurs autres intellectuels noirs furent arrêtés et condamnés à des peines de prison. Il fut incarcéré à la prison de Walata, tristement célèbre pour ses conditions de détention inhumaines. Le 28 septembre 1988, Djigo y trouva la mort, victime de tortures, de malnutrition et de maladies non traitées.
Avant sa mort, Djigo aurait déclaré : « Je crois à l’Islam, au Pulaar et aux FLAM », témoignant de son attachement à sa foi, à sa culture et à son engagement politique. Sa mémoire est aujourd’hui honorée par de nombreux militants et organisations, qui voient en lui un symbole de la résistance contre l’oppression et le racisme en Mauritanie.
Son héritage demeure une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures, rappelant l’importance de la lutte pour la justice et l’égalité dans un pays encore marqué par les divisions ethniques et sociales.
Mamoudou Baidy Gaye dit Alia
journaliste militant
En 1986, suite à la publication du « Manifeste du Négro-Mauritanien opprimé », Djigo et plusieurs autres intellectuels noirs furent arrêtés et condamnés à des peines de prison. Il fut incarcéré à la prison de Walata, tristement célèbre pour ses conditions de détention inhumaines. Le 28 septembre 1988, Djigo y trouva la mort, victime de tortures, de malnutrition et de maladies non traitées.
Avant sa mort, Djigo aurait déclaré : « Je crois à l’Islam, au Pulaar et aux FLAM », témoignant de son attachement à sa foi, à sa culture et à son engagement politique. Sa mémoire est aujourd’hui honorée par de nombreux militants et organisations, qui voient en lui un symbole de la résistance contre l’oppression et le racisme en Mauritanie.
Son héritage demeure une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures, rappelant l’importance de la lutte pour la justice et l’égalité dans un pays encore marqué par les divisions ethniques et sociales.
Mamoudou Baidy Gaye dit Alia
journaliste militant