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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Nouakchott: ACCUSÉE DE TRAFIC DE DEVISES, DE FAUX ET USAGE DE FAUX A NOUAKCHOTT La Sénégalaise Penda Ndiaye condamnée a un an de prison avec sursis


Nouakchott:  ACCUSÉE DE TRAFIC DE DEVISES, DE FAUX ET USAGE DE FAUX A NOUAKCHOTT La Sénégalaise Penda Ndiaye condamnée a un an de prison avec sursis
Arrêtée par la gendarmerie routière, Penda Ndiaye venait du Sénégal. Elle est poursuivie pour les chefs d’accusation de faux, usage de faux, de trafics de devises et de clandestins. Après un procès âpre marqué par le réquisitoire sévère du parquet et la plaidoirie de l’avocat mettant à nu les différentes failles de la procédure, Penda Ndiaye est finalement condamnée à un an avec sursis.

«Je m’inscris en faux contre tout ce que les gendarmes mauritaniens me reprochent», confie Penda Ndiaye -ressortissante sénégalaise de nationalité, la trentaine bien sonnée et la mise en cause dans un procès-verbal établi par les éléments de la gendarmerie routière de PK28 – à un parent.

De sources concordantes, Penda Ndiaye a été arrêtée par la gendarmerie au dernier barrage sis à l’entrée de la ville de Nouakchott en provenance de Rosso Mauritanie, par conséquent du Sénégal. Elle était en possession d’une somme de 12.000 Euros (7.800.000 cfa) dissimulés et quelques papiers belges. Une affirmation confirmée par Me Mohamed Ould Laghdaf, son avocat, en ces termes : « Penda Ndiaye, ma cliente, a été arrêtée par la gendarmerie, accusée de faux et usage de faux dans le dossier n° 1293. » Selon Me Ould Laghdaf, le procès-verbal établi par la gendarmerie mentionne qu’elle a une somme de 12.000 Euros et certains papiers belges dont deux passeports. Déférée devant le parquet, elle est accusée de falsification de papiers étrangers et de trafic de devises. Son dossier est ainsi confié au juge d’instruction du troisième cabinet. Aux dires de quelques éléments de la communauté sénégalaise, Penda Ndiaye n’a jamais reconnu les faits que la gendarmerie lui reproche. Mais le juge d’instruction l’a renvoyée devant le tribunal. Pour engager la bataille juridique, elle a suivi les conseils d’un compatriote sénégalais de s’attacher les services de Me Ould Laghdaf. Le 7 mai dernier, pour être édifiée sur son sort, elle comparaît à la barre du tribunal de Nouakchott. De nouveau, elle nie en bloc les faits qui lui sont reprochés. Ses deux supposés complices lui emboîtent le pas. Le parquet se déploie, par tous les moyens, pour apporter les preuves de leur culpabilité. Il a même montré en pleine audience des documents soi-disant falsifiés : deux passeports et des visas belges. Longuement, le parquet a essayé de prouver la gravité de l’acte commis par Penda Ndiaye. Il a également dit que Penda avait avoué les faits lors de l’enquête préliminaire de la gendarmerie, tout comme ses complices, d’avoir entrepris des actes de ce genre.

Après ce réquisitoire très sévère du parquet, Me Mohamed Ould Laghdaf, l’avocat de la défense, a mis en exergue les différentes failles de la procédure. Il s’est attaqué au procès-verbal de la gendarmerie qui, selon lui, a été établi sous la contrainte. Alors qu’un document dont le contenu est obtenu sous la contrainte est, selon les articles 385 et 386 du code pénal mauritanien, nul. Par conséquent, selon l’avocat, on ne fait qu’imaginer une poursuite sans partie civile. Puisqu’en Mauritanie, Penda n’a ni falsifié un document mauritanien, ni fait quelque chose de grave. Donc, on ne peut pas accepter qu’elle soit injustement écrouée en prison. Selon lui, le parquet et le juge d’instruction ne se sont même pas donné la peine de prendre l’avis du consulat de la Belgique. Car il fallait avoir une attestation dudit consulat pouvant démontrer l’authenticité ou le contraire de leurs allégations. Le parquet n’ayant apporté aucune preuve palpable, il a demandé la relaxe pure et simple de sa cliente. Après délibération, le tribunal a condamné Penda à un an avec sursis.

Par CAMARA MAMADY


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Source: lobservateur
(M)
Samedi 17 Mai 2008 - 14:31
Samedi 17 Mai 2008 - 14:46
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