
Un séminaire portant sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF), s’est ouvert mercredi à Nouakchott, au bénéfice des femmes parlementaires issues des chambres membres de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), a constaté APA dans la capitale mauritanienne.
La rencontre animée par des députées et des conseillères nationales de Mauritanie, du Cameroun, de France, du Laos, de Maurice, du Québec et de Suisse vise à renforcer les connaissances et les capacités de négociations des femmes parlementaires pour qu’elles puissent mieux suivre la mise en œuvre de la CEDEF.
C’est aussi un moyen, selon ses organisateurs, de contribuer à l’édification d’une société plus juste et plus égalitaire.
Le président du Sénat mauritanien, M’baré Mamadou Bâ, a saisi cette occasion pour rappeler « l’attention particulière » accordées aux femmes dans son pays, avec l’accès à plus de 20% des sièges du Parlement.
Il a aussi affirmé que les deux chambres du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) ont adopté de nombreux textes sur la parité entre homme et femme dans les postes de responsabilité.
Sur le plan général, M. Bâ a considéré qu’en dépit des nombreuses résolutions internationales et des efforts engagés par nombre de gouvernements, l’apport de la femme dans le développement et sa participation aux prises de décisions sont restés très faibles malgré le rôle essentiel qu’elle joue dans les activités informelles et dans celles liées à la subsistance.
La présidente du Réseau des femmes parlementaires de l’APF, Rose Marie Losier-Cool, a brossé l’historique de son réseau, créé il y a une dizaine d’années.
Elle a précisé que l’objectif assigné au Réseau était de promouvoir une meilleure participation des femmes à la vie politique, économique, sociale et culturelle de leur pays et de l’ensemble de l’espace francophone.
A titre d’organe politique, le Réseau délibère sur tout sujet d’intérêt commun à ses membres et il permet aux sénatrices et députées d’apporter le point de vue des femmes aux sujets débattus par l’APF, a aussi dit Mme Losier-Cool. Elle a ajouté que le Réseau œuvre au chapitre de coopération, notamment en organisant des séminaires sur la CEDEF.
Un message du secrétaire général parlementaire de l’APF, Jacques Legendre, a été lu par la sénatrice gabonaise Victoire Lasseni Duboze, en sa qualité de chargée de mission Région Afrique.
Dans ce message, M. Legendre souligne l’originalité du présent séminaire qui réside dans son thème, celui d’une importante convention des Nations Unies.
Dans un souci de faire connaître cette convention et de son protocole facultatif, le Réseau a déjà organisé 5 séminaires à Bamako, à Antananarivo, à Libreville, à Tunis et à Haïti, a- t-il rappelé.
___________
Source: APA et Assemblée parlementaire de la francophonie
(M)
La rencontre animée par des députées et des conseillères nationales de Mauritanie, du Cameroun, de France, du Laos, de Maurice, du Québec et de Suisse vise à renforcer les connaissances et les capacités de négociations des femmes parlementaires pour qu’elles puissent mieux suivre la mise en œuvre de la CEDEF.
C’est aussi un moyen, selon ses organisateurs, de contribuer à l’édification d’une société plus juste et plus égalitaire.
Le président du Sénat mauritanien, M’baré Mamadou Bâ, a saisi cette occasion pour rappeler « l’attention particulière » accordées aux femmes dans son pays, avec l’accès à plus de 20% des sièges du Parlement.
Il a aussi affirmé que les deux chambres du Parlement (Assemblée nationale et Sénat) ont adopté de nombreux textes sur la parité entre homme et femme dans les postes de responsabilité.
Sur le plan général, M. Bâ a considéré qu’en dépit des nombreuses résolutions internationales et des efforts engagés par nombre de gouvernements, l’apport de la femme dans le développement et sa participation aux prises de décisions sont restés très faibles malgré le rôle essentiel qu’elle joue dans les activités informelles et dans celles liées à la subsistance.
La présidente du Réseau des femmes parlementaires de l’APF, Rose Marie Losier-Cool, a brossé l’historique de son réseau, créé il y a une dizaine d’années.
Elle a précisé que l’objectif assigné au Réseau était de promouvoir une meilleure participation des femmes à la vie politique, économique, sociale et culturelle de leur pays et de l’ensemble de l’espace francophone.
A titre d’organe politique, le Réseau délibère sur tout sujet d’intérêt commun à ses membres et il permet aux sénatrices et députées d’apporter le point de vue des femmes aux sujets débattus par l’APF, a aussi dit Mme Losier-Cool. Elle a ajouté que le Réseau œuvre au chapitre de coopération, notamment en organisant des séminaires sur la CEDEF.
Un message du secrétaire général parlementaire de l’APF, Jacques Legendre, a été lu par la sénatrice gabonaise Victoire Lasseni Duboze, en sa qualité de chargée de mission Région Afrique.
Dans ce message, M. Legendre souligne l’originalité du présent séminaire qui réside dans son thème, celui d’une importante convention des Nations Unies.
Dans un souci de faire connaître cette convention et de son protocole facultatif, le Réseau a déjà organisé 5 séminaires à Bamako, à Antananarivo, à Libreville, à Tunis et à Haïti, a- t-il rappelé.
___________
Source: APA et Assemblée parlementaire de la francophonie
(M)