
La victoire de Hillary Clinton dans l'Indiana ne remet pas en cause le statut de meneur de son rival, qui a survécu à trois semaines de critiques intenses. Au cours des prochains jours, la sénatrice de New York aura de nouveau à justifier son maintien dans la course, n'ayant plus aucune chance réelle de rattraper le sénateur de l'Ilinois au chapitre des délégués élus.
Bien qu'elle n'ait surpris personne, la victoire de Barack Obama en Caroline-du-Nord est un baume pour une campagne présidentielle qui a été écorchée récemment. Après ses propos jugés élitistes sur les petites villes américaines, le sénateur a dû rompre avec son ancien pasteur, Jeremiah Wright, dont les dernières déclarations ont fait scandale.
Hier soir, en Caroline-du-Nord, il avait retrouvé le sourire.
«Merci aux électeurs de la Caroline-du-Nord de m'avoir donné une grande victoire dans un grand État», a déclaré le sénateur de 46 ans après avoir récolté 57% des voix dans cet État du Sud contre 43% à sa rivale.
Dans un discours où il a évoqué «l'Amérique (qu'il) aime», le candidat noir a appelé les démocrates à l'unité et exhorté ses compatriotes à rejeter les attaques que ses adversaires républicains lui réservent.
«Nous allons mettre fin à ce type de politique en disant la vérité. Avec force, de façon répétée et avec confiance», a-t-il déclaré devant des supporteurs en liesse.
16 mois de campagne
Et d'ajouter: «J'aime trop ce pays pour le voir divisé et distrait à ce moment-ci de l'histoire.» Il a terminé son discours sur une note patriotique en disant «Que Dieu bénisse l'Amérique».
Avant les primaires d'hier, Barack Obama disposait de 1745 délégués contre 1698 pour Hillary Clinton, selon le décompte de l'Associated Press. Après la répartition à la proportionnelle des 187 délégués mis en jeu dans l'Indiana et la Caroline-du-Nord, il se retrouvera à moins de 200 délégués de la nomination démocrate.
Commencée il y a 16 mois, la course à l'investiture démocrate tire donc à sa fin. Il ne reste que six rendez-vous électoraux et moins de 250 délégués élus à répartir. Tout indique que le dernier mot reviendra aux quelque 280 superdélégués (sur 800) qui ne se sont pas encore prononcés.
Il faut s'attendre à ce que plusieurs d'entre eux se fassent entendre au cours des prochaines semaines. Depuis le début de février, ceux qui l'ont fait ont très majoritairement choisi d'appuyer Barack Obama, beau temps, mauvais temps.
Hillary Clinton n'a pas attendu les résultats finaux de l'Indiana avant de s'adresser à ses supporteurs.
«Ce soir, nous sommes revenus de l'arrière, nous avons rompu l'égalité et, grâce à vous, nous continuons à pleine vitesse vers la Maison-Blanche», a-t-elle dit sur un ton peu convaincant.
Les votes à dépouiller se trouvaient dans le comté de Lake, dans le nord-ouest de l'État, où l'électorat blanc est important.
Richard Hétu
Source: cyberpresse
(M)
Bien qu'elle n'ait surpris personne, la victoire de Barack Obama en Caroline-du-Nord est un baume pour une campagne présidentielle qui a été écorchée récemment. Après ses propos jugés élitistes sur les petites villes américaines, le sénateur a dû rompre avec son ancien pasteur, Jeremiah Wright, dont les dernières déclarations ont fait scandale.
Hier soir, en Caroline-du-Nord, il avait retrouvé le sourire.
«Merci aux électeurs de la Caroline-du-Nord de m'avoir donné une grande victoire dans un grand État», a déclaré le sénateur de 46 ans après avoir récolté 57% des voix dans cet État du Sud contre 43% à sa rivale.
Dans un discours où il a évoqué «l'Amérique (qu'il) aime», le candidat noir a appelé les démocrates à l'unité et exhorté ses compatriotes à rejeter les attaques que ses adversaires républicains lui réservent.
«Nous allons mettre fin à ce type de politique en disant la vérité. Avec force, de façon répétée et avec confiance», a-t-il déclaré devant des supporteurs en liesse.
16 mois de campagne
Et d'ajouter: «J'aime trop ce pays pour le voir divisé et distrait à ce moment-ci de l'histoire.» Il a terminé son discours sur une note patriotique en disant «Que Dieu bénisse l'Amérique».
Avant les primaires d'hier, Barack Obama disposait de 1745 délégués contre 1698 pour Hillary Clinton, selon le décompte de l'Associated Press. Après la répartition à la proportionnelle des 187 délégués mis en jeu dans l'Indiana et la Caroline-du-Nord, il se retrouvera à moins de 200 délégués de la nomination démocrate.
Commencée il y a 16 mois, la course à l'investiture démocrate tire donc à sa fin. Il ne reste que six rendez-vous électoraux et moins de 250 délégués élus à répartir. Tout indique que le dernier mot reviendra aux quelque 280 superdélégués (sur 800) qui ne se sont pas encore prononcés.
Il faut s'attendre à ce que plusieurs d'entre eux se fassent entendre au cours des prochaines semaines. Depuis le début de février, ceux qui l'ont fait ont très majoritairement choisi d'appuyer Barack Obama, beau temps, mauvais temps.
Hillary Clinton n'a pas attendu les résultats finaux de l'Indiana avant de s'adresser à ses supporteurs.
«Ce soir, nous sommes revenus de l'arrière, nous avons rompu l'égalité et, grâce à vous, nous continuons à pleine vitesse vers la Maison-Blanche», a-t-elle dit sur un ton peu convaincant.
Les votes à dépouiller se trouvaient dans le comté de Lake, dans le nord-ouest de l'État, où l'électorat blanc est important.
Richard Hétu
Source: cyberpresse
(M)