
Un "coopérant militaire" français a été "légèrement blessé à la cheville" jeudi soir à Nouakchott par des militaires mauritaniens devant le commandement de la garde présidentielle et évacué vers Dakar, a-t-on appris vendredi de source sécuritaire mauritanienne.
Dans un premier temps, la télévision mauritanienne avait indiqué que "deux étrangers" avaient été "légèrement blessés" par balles. Mais la source sécuritaire a précisé vendredi que le deuxième Français se trouvant à bord du véhicule n'a pas été blessé.
Sollicitée par l'AFP, l'ambassade de France à Nouakchott s'est refusée à tout commentaire.
A Paris, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pascale Andréani, a reconnu qu'un "coopérant technique" français avait été "légèrement blessé", sans donner de précisions sur ses activités. Mme Andréani a aussi fait état de "deux étrangers non-français" blessés.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux Français à bord d'une voiture aux verres fumés se sont arrêtés devant le portail de la garde présidentielle. Les gardes ont ordonné au conducteur de s'en aller mais la voiture n'a pas bougé. Les militaires ont alors tiré, selon la source sécuritaire.
Mercredi, une voiture avait forcé à vive allure les barrières d'accès de l'ambassade de France à Nouakchott avant d'être immobilisée. Selon les premiers témoignages, "il semblerait que le conducteur ait été pris d'un accès de démence".
Interrogé sur la nature de ces deux événements, Mme Andréani a estimé qu'il s'agissait d'"accidents". "C'est fortuit. Nous n'en tirons pas de conclusion particulière en matière de sécurité", a-t-elle ajouté.
Ces deux incidents interviennent dans un climat sécuritaire très lourd en Mauritanie, avec des forces de sécurité mauritaniennes particulièrement nerveuses.
Le pays a connu, entre fin décembre et début février, trois attaques de la mouvance d'Al-Qaïda qui ont fait sept morts (quatre touristes français et trois militaires mauritaniens) et provoqué l'annulation du rallye Dakar 2008.
Début février, une attaque revendiquée par Al-Qaïda contre l'ambassade d'Israël à Nouakchott avait fait trois blessés, tous Français, dans un restaurant se trouvant à proximité.
Lundi, le procureur de la République de Nouakchott, Mohamed Abdallahi Ould Tiyib, a indiqué que des combattants islamistes, qui ont affrontés le 7 avril les forces de sécurité à Nouakchott, étaient "sur le point de mener" des attentats en Mauritanie.
Source: TV5
(M)
Dans un premier temps, la télévision mauritanienne avait indiqué que "deux étrangers" avaient été "légèrement blessés" par balles. Mais la source sécuritaire a précisé vendredi que le deuxième Français se trouvant à bord du véhicule n'a pas été blessé.
Sollicitée par l'AFP, l'ambassade de France à Nouakchott s'est refusée à tout commentaire.
A Paris, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pascale Andréani, a reconnu qu'un "coopérant technique" français avait été "légèrement blessé", sans donner de précisions sur ses activités. Mme Andréani a aussi fait état de "deux étrangers non-français" blessés.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux Français à bord d'une voiture aux verres fumés se sont arrêtés devant le portail de la garde présidentielle. Les gardes ont ordonné au conducteur de s'en aller mais la voiture n'a pas bougé. Les militaires ont alors tiré, selon la source sécuritaire.
Mercredi, une voiture avait forcé à vive allure les barrières d'accès de l'ambassade de France à Nouakchott avant d'être immobilisée. Selon les premiers témoignages, "il semblerait que le conducteur ait été pris d'un accès de démence".
Interrogé sur la nature de ces deux événements, Mme Andréani a estimé qu'il s'agissait d'"accidents". "C'est fortuit. Nous n'en tirons pas de conclusion particulière en matière de sécurité", a-t-elle ajouté.
Ces deux incidents interviennent dans un climat sécuritaire très lourd en Mauritanie, avec des forces de sécurité mauritaniennes particulièrement nerveuses.
Le pays a connu, entre fin décembre et début février, trois attaques de la mouvance d'Al-Qaïda qui ont fait sept morts (quatre touristes français et trois militaires mauritaniens) et provoqué l'annulation du rallye Dakar 2008.
Début février, une attaque revendiquée par Al-Qaïda contre l'ambassade d'Israël à Nouakchott avait fait trois blessés, tous Français, dans un restaurant se trouvant à proximité.
Lundi, le procureur de la République de Nouakchott, Mohamed Abdallahi Ould Tiyib, a indiqué que des combattants islamistes, qui ont affrontés le 7 avril les forces de sécurité à Nouakchott, étaient "sur le point de mener" des attentats en Mauritanie.
Source: TV5
(M)