Moulay Nejim, directeur de publication du journal "Points Chauds" était jeudi devant la barre de la 2ème chambre du tribunal correctionnel de Nouakchott, pour avoir publié des informations relatives à une affaire de moeurs à la Maison d’arrêt centrale de Nouakchott, a appris vendredi la PANA de source autorisée.
Le journaliste a répondu aux questions du président de la chambre correctionnelle et l’affaire mise en délibéré. Le verdict sera prononcé le 13 mai prochain.
Dans une déclaration transmise vendredi à la PANA, Moulay Nejim déplore ne pas avoir bénéficié de l’assistance de ses avocats le jour du procès et proteste contre la remise tardive de sa convocation, "seulement la veille de l’audience", alors que la loi prescrit un délai de 3 jours à cet effet.
Il juge également "bizarre" que d’autres individus concernés par le même dossier n’aient été convoqués le jour de l’audience.
Les infractions en matière de presse sont régies par une loi adoptée au cours de la transition politique (août 2006 à avril 2007), considérée par les observateurs comme plus favorable à la liberté d’expression.
L’affaire pour laquelle le journaliste est jugé avait éclaté au mois de novembre 2006. Moulay Nejim avait été détenu pendant quelques jours et a bénéficié par la suite d’une mesure de liberté provisoire.
Source: Panapress
(M)
Le journaliste a répondu aux questions du président de la chambre correctionnelle et l’affaire mise en délibéré. Le verdict sera prononcé le 13 mai prochain.
Dans une déclaration transmise vendredi à la PANA, Moulay Nejim déplore ne pas avoir bénéficié de l’assistance de ses avocats le jour du procès et proteste contre la remise tardive de sa convocation, "seulement la veille de l’audience", alors que la loi prescrit un délai de 3 jours à cet effet.
Il juge également "bizarre" que d’autres individus concernés par le même dossier n’aient été convoqués le jour de l’audience.
Les infractions en matière de presse sont régies par une loi adoptée au cours de la transition politique (août 2006 à avril 2007), considérée par les observateurs comme plus favorable à la liberté d’expression.
L’affaire pour laquelle le journaliste est jugé avait éclaté au mois de novembre 2006. Moulay Nejim avait été détenu pendant quelques jours et a bénéficié par la suite d’une mesure de liberté provisoire.
Source: Panapress
(M)