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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Vingt ans après Mandela, la misère perdure en Afrique du Sud


A Munsieville, à la sortie de Johannesbourg. Vingt ans après la libération de Nelson Mandela, l'Afrique du Sud connaît une vie démocratique intense, mais une grande partie de la population est toujours plongée dans la misère.
A Munsieville, à la sortie de Johannesbourg. Vingt ans après la libération de Nelson Mandela, l'Afrique du Sud connaît une vie démocratique intense, mais une grande partie de la population est toujours plongée dans la misère.


Vingt ans après la libération de Nelson Mandela, l'Afrique du Sud connaît une vie démocratique intense, mais une grande partie de la population est toujours plongée dans la misère.

La libération de l'icone de la lutte anti-apartheid le 11 février 1990, au terme de 27 ans d'emprisonnement, avait débouché sur la tenue historique d'élections multiraciales en 1994 et l'élection du premier président noir d'Afrique du Sud, permettant au pays d'accéder au rang de démocratie.

Aux yeux de certains détracteurs, l'héritage de Mandela a été terni par le limogeage de son successeur Thabo Mbeki par le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), et par un scandale sexuel impliquant l'actuel président, Jacob Zuma.

L'accession de l'Afrique du Sud au rang de démocratie a toutefois tenu du miracle. Le processus de réconciliation mené par Mandela a dû venir à bout de fortes réticences des blancs conservateurs. Aujourd'hui, la ségrégation a laissé la place à l'intégration et noirs et blancs se traitent avec respect.

Mais vingt ans après ce jour historique de février 1990, beaucoup de noirs sud-africains continuent de vivre dans une extrême pauvreté dans des bidonvilles sordides.

Des membres de la communauté noire se plaignent de l'absence de changement notable depuis l'accession au pouvoir en 1994 de Nelson Mandela et de l'ANC qui avait promis emplois, logements et soins médicaux pour tous.

Le taux officiel de chômage se situe tout juste en dessous de 25%, mais serait en fait plus élevé selon les analystes.

Pour protester contre leurs conditions de vie, des habitants de bidonvilles ont brulé des pneus et bloqué des routes mardi à Balfour, dans la province de Mpumalanga, dans le nord du pays.

Des commerçants éthiopiens, pakistanais et indiens, dont les magasins avaient été pillés, ont trouvé refuge dans des appartements près du commissariat de police de la ville, rapportent des médias locaux.

ÉCART ENTRE RICHES ET PAUVRES

"Les enjeux sont les mêmes. S'il devait y en avoir trois, ce serait chômage, inégalité sur fond de racisme et pauvreté. Les changements qui se sont produits entre 1990 et 2010 ne sont pas profonds", résume Nic Borain, politologue indépendant.

La délinquance est répandue dans le pays qui affiche l'un des taux de violence les plus élevés au monde. Le pays doit également faire face au plus grand nombre de cas de HIV/sida.

En outre, les écarts de revenus entre les différents groupes ethniques se sont creusés depuis 1995 dans un pays décrit par la Banque mondiale comme présentant des "disparités extrêmes en matière de revenus et de patrimoine".

Au moins 34% des 50 millions de Sud-Africains vivent avec moins de deux dollars par jour, selon la Banque mondiale.

Après avoir connu une période de croissance record, l'économie sud-africaine, plombée par la crise économique mondiale, est entrée en récession au début de l'année 2009.

Même si le pays est aujourd'hui sorti de la récession, les analystes prévoient une croissance à la traîne des autres pays émergents. Seule une restructuration importante, selon eux, pourrait renverser la tendance.

"Il n'y a actuellement personne susceptible de diriger le pays avec un tel consensus. Il faut trouver le prochain Mandela, pas le bâtisseur de la nation mais celui qui révolutionnera l'économie", explique Peter Attard Montalto, économiste spécialiste des marchés émergents à Nomura International.

Beaucoup de choses ont néanmoins changé dans le pays avec l'apparition d'une classe moyenne noire, une génération d'écoliers évoluant dans une société multiraciale et l'extension de l'accès pour des millions de gens à l'eau et l'électricité.


Source: express
Mercredi 10 Février 2010 - 14:05
Mercredi 10 Février 2010 - 14:10
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