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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

AN 1 DU COVIRE: DEVOIR DE CONTRIBUTION POSITIVE PAR KANE SAIDOU

NOTRE APPROCHE POUR UNE RECONCILIATION BASEE SUR L’EQUITE


AN 1 DU COVIRE: DEVOIR DE CONTRIBUTION POSITIVE PAR KANE SAIDOU
En septembre 1986, une répression sans précédant s’abat sur la communauté négro - mauritanienne. Des centaines de cadres civils sont arrêtés, torturés, jugés et condamnés à de très lourdes peines de prison. Ces peines s’accompagnent de bannissements, de pertes de droits civils et politiques. Ils sont accusés de réunions non autorisées et de diffusion de documents illégaux, alors qu’ils sont tous arrêtés à domicile, au bureau ou en voyage.

Octobre 1987, à peine une année, c’est au tour des soldats, des sous-officiers et des officiers de la même communauté qui sont soumis à la même logique répressive du régime de dictature raciste de Ould Taya. Accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat, ils sont jugés par une cour spéciale qui n’a pas présenté une preuve à ce chef d’accusation infondé. Ce qui n’empêchera pas les autorités judiciaires de prononcer une sentence lourde de conséquences, dictée par la seule volonté de Ould Taya de réprimer la communauté noire de son pays. Trois condamnations à la peine capitale, dix huit aux travaux forcés à perpétuité, des peines de vingt ans, dix ans et cinq ans de réclusion criminelle sont prononcées.

Malgré les plaidoiries de la défense et l’intercession de notabilités religieuses, coutumières et traditionnelles de toutes nationalités confondues, trois officiers sont exécutés le 6 décembre. C’est la consternation. La terreur raciste s’installe, planifiée par ses auteurs.

Les détenus civils qui, jusque là, purgeaient leur peine à Nouakchott sont regroupés le lendemain de l’exécution avec leurs frères militaires pour être déportés au mouroir de Oualata. ( cf : Décision n° 1513 du 8 décembre 1987 portant transfert des détenus condamnés à la prison de Oualata – Journal officiel de la République Islamique de Mauritanie en date du 30 décembre 1987) .

Dans cet ancien fort colonial, les nouveaux arrivants devaient y subir des conditions de détention les plus inhumaines, les plus dégradantes à l’image de Auswitch ou Treblinka. Au tribunal de la raison, le verdict est sans appel dans ce haut lieu de l’extermination humaine : C’est LA FAILLITE DE LA RAISON.

Les traitements humiliants et avilissants vont provoquer la mort de l’homme de culture et ancien diplomate Tène Youssouf Gueye, de l’ingénieur et ancien ministre Tafsirou Djigo, et des officiers Abdoul Khoudouss Ba et Alassane Oumar Ba.

Dans un communiqué rendu public le 15 novembre 1988, le Bureau Exécutif de la Ligue Mauritanienne des Droits de l’Homme, demande qu’une enquête soit ouverte pour mettre toute la lumière sur les conditions dans lesquelles certains détenus ont trouvé la mort.

Avril 1989, sous prétexte d’un conflit anodin entre éleveurs et cultivateurs à Diawara qui causa une mort d’homme, l’irresponsabilité des propos désobligeants de certaines autorités devant cet incident, sera la goutte qui fera déborder le vase. Des hordes hystériques enivrées par la haine à Dakar et à Nouakchott pour des mobiles différents, déclenchent des pillages et la chasse au voisin devenu ennemi ; les uns profitant de la confusion pour le gain matériel facile, les autres pour assouvir un dessein génocidaire de nettoyage et de purification ethniques.

Les forces de sécurité déployées dans la vallée se comportent comme en territoire ennemi. Des fosses communes sont découvertes sur leurs traces dans certaines localités comme à Sori Malé, à Wothie et à Azlat. Des viols de femmes, des disparitions forcées, des tortures de populations civiles et des exécutions sont enregistrées.

Le concours de pays amis comme la France, le Maroc et l’Algérie ont aidé à l’organisation d’un pont aérien pour rapatrier les ressortissants des deux pays chez eux.

Le contexte de l’époque est marqué par les enjeux de l’après barrage, la ruée vers le foncier dans la vallée, le refus des populations de la politique d’expropriation face à l’ordonnance portant réorganisation foncière et domaniale n°83 167 du 03 juin 1983 et la situation de rétention des populations négro -mauritaniennes dû à l’emprisonnement des intellectuels.

De 1990 à 1991 des militaires restés encore dans l’armée malgré les complots permanents et imaginaires sont torturés, assassinés et jetés dans des fosses communes à Azlat-Bouhdida (Aleg), à Inal, et à Jreida.

L’Honorable Ted Weiss, de la Chambre des Représentants de New York, interpellera dans une résolution en date du 9 juillet 1991 l’administration américaine, sur l’extraordinaire violation des droits de l’Homme en République Islamique de Mauritanie.

Au cours de cette très longue période de répression aveugle, des centaines de cadres et fonctionnaires négro -mauritaniens, accusés de délits de parenté sont exclus de tout recrutement, de toute nomination et de toute promotion dans la fonction publique. Cette situation d’ostracisme a entraîné une mise au chômage et une véritable paupérisation provoquant le départ en exil de beaucoup d’entre eux.

Les victimes directes de cette répression ainsi que leurs ayants droits n’ont jamais cessé d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur sort, malgré la loi d’amnistie 91 025 du 29 Juillet 1991. Celle -ci subira d’ailleurs une extension par deux articles scélérats en juin 1993 pour couvrir les bourreaux et rendre irrecevable toute plainte des victimes.

Pire, les autorités d’alors avaient refusé systématiquement toute réhabilitation et toute réinsertion des victimes, prolongeant ainsi le calvaire de milliers d’orphelins, de veuves et de rescapés de ce drame national.

A la veille de l’avènement du Comité Militaire pour la Justice et la Démocratie (CMJD), la situation sur le front du passif humanitaire et du retour des déportés était dans une impasse totale. Même en instituant un Commissariat des Droits de l’Homme, l’ancien régime, timoré sur la question, cherchait à gagner du temps.

Orphelin d’idéal, veuf d’utopie, vide d’espérance, écrasé par ses propres mensonges et rongé par la médiocrité, le régime du 12/12 n’imaginait pas l’issue à la catastrophe qui allait le disqualifier irrémédiablement. Ses hordes de thuriféraires inconditionnels et apôtres de la complaisance, des compromis et des compromissions, vils suppôts de la tyrannie du dictateur de la plus basse espèce dont l’existence était devenue une insulte à la conscience nationale ; ce régime, disais-je, n’a cessé de placer la fatalité dans l’histoire, se débarrassant ainsi de la peine de penser et s’épargnant de l’embarras de rechercher les causes des événements.

Au cours de la très longue nuit d’obscurantisme, l’idée n’a jamais effleuré les tenants de la pensée unique que le peuple avait une grande soif d’équité devant les usurpations, les brigandages et les passions effrénées d’opportunistes zélés étouffant la voix encore faible de la justice.





A leur inexpérience politique ils ajoutent malheureusement leur incompétence dans la gestion et, plus grave encore, la désinvolture, la cruauté et un penchant pour la gabegie et la corruption. Habitués à faire marcher leur troupe à la baguette et au sifflet, et confondant le pays à une vaste caserne, Taya et ses sbires ne tarderont pas à se heurter aux larges couches populaires et aux forces progressistes de notre pays. Ce qui de fil en aiguille conduit à l’impasse dont le paroxysme sera atteint le 08 juin 2005.

Les révélations faites au cours du procès de Ouad Naga sont ahurissantes et réveilleront à la face du monde le complot ourdi par le régime déchu contre une composante de sa population. Le folklore de la campagne du livre ou « savoir pour tous » ainsi que la dérive sécuritaire qui a suivi le procès de Salah Ould Hanana et de ses amis n’ont été perçus par l’opinion avertie qu’une énième manœuvre consistant à noyer le poisson dans l’eau : le type de discours de cette époque, véhiculé par les suppôts du régime sur le passif humanitaire subodore des états d’âmes d’arrivistes invétérés dont la philosophie a bien vieillie, étouffée par le réveil brutal du 03 Août, moment où le PRDS explose en plein vol.

En instituant par ordonnance une commission nationale des droits de l’homme, les autorités de la transition ont accédé à une vielle requête de la Commission des Nations Unis pour les Droits de l’Homme. Les institutions nationales des droits de l’homme ont un statut de membre affilié à la Commission Africaine des Droits de l’Homme. A cet effet, elles constituent une médiation entre les Pouvoirs Publics et les organisations de défense des droits de l’homme. Leur cadre juridique est fixé par l ‘Etat, mais pour leur indépendance réelle et véritable, il est recommandé que leurs dirigeants soient issus de la société civile par conséquent des organisations de défense des droits de l’homme. C’est ce qu’on appelle communément le Principe de Paris. Les victimes directes de la répression n’ont pas le sentiment aujourd’hui que la commission nationale des droits de l’homme prend en charge leurs préoccupations. Pour preuve, elles n’y siègent même pas.

Sans la liberté de blâmer, point de plaisir de flatter, disait Beaumarchais. La réjouissance de milliers de compatriotes victimes est immense le 29 juin 2007, lorsque dans un discours adressé à la nation consacré au retour des réfugiés et au règlement du passif humanitaire, le Président de la République Son Excellence Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi atteste qu’ « au cours des années 80, notre pays a été le théâtre d’atteintes massives aux droits de l’homme qui devaient culminer en 1989-90-91…des atteintes cruelles de la dignité, des abus et dénis de droit d’une grande ampleur ont été commis. »

Le Président de la République exprimera sa compassion avant de partager avec chaque veuve, chaque orphelin, chaque réfugié et chaque opprimé blessé dans sa dignité, l’intimité de leurs souffrances.

Le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallah, opère une rupture épistémologique et un changement de paradigme. En prenant conscience des limites objectives de l’ancien système, il crée un tsunami politique auquel beaucoup d’entre nous ne croyaient pendant cette période.

La question est posée. Le véritable débat est désormais campé. Ya t-il une issue possible vers un avenir radieux de la Mauritanie au-delà des voies obligées de l’unité nationale et de la démocratie ? C’est tout le sens du discours adressé à la nation le 29 juin 2007 par le Président de la République.

En incriminant l’esclavage et en autorisant le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire, le Président Sidi extirpe une épine mortelle du talon de la mauritanie.

A l’instar de toute la communauté nationale, nous nous sommes félicité, en son temps, du début de la mise en œuvre du retour organisé et dans la dignité de nos frères réfugiés au Sénégal au cours des événements douloureux d’avril 1989.

Cette décision, fruit d’un long combat et d’une vielle revendication, découle à n’en pas douter, d’une réelle volonté du Président de la République, son Excellence Monsieur Sidi Ould Cheikh Abdallahi ; volonté politique mainte fois réaffirmée et exprimée par le Chef de l’Etat pendant les Journées Nationales de Concertation.

Le Collectif des Victimes de la Répression (COVIRE), né dans le contexte répressif précité, milite pour le règlement consensuel, pacifique et négocié du passif humanitaire.

C’est ici, le lieu de dire et sans ambages que pour nous le passif humanitaire couvre la période 1986-1991, où le régime raciste de Ould Taya a commis des licenciements abusifs, des arrestations arbitraires, des tortures, des procès inéquitables, des déportations de populations, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées (fosses communes et charniers), des viols de femmes et des abus sexuels.

Aussi, sans aucun complexe et loin de toute attitude revancharde, il s’agit pour nous, dans le contexte national nouveau marqué par la détente et une volonté des pouvoirs publics à régler de façon définitive le lourd fardeau humanitaire légué par le régime déchu, d’apporter notre contribution dans un esprit constructif.

Notre démarche, fruit d’une réflexion dépassionnée et apaisée, demeure respectueuse des intérêts des victimes et de la sauvegarde de l’unité nationale.

Le COVIRE rappelle avoir apporté sa contribution pour un règlement pacifique, négocié et consensuel de la question des réfugiés et du passif humanitaire dans un document soumis aux autorités, marquant ainsi toute sa disponibilité à accompagner le mouvement pour le renforcement de notre unité nationale soumise ces deux dernières décennies à de très rudes épreuves.

Notre intime conviction est cependant que seule une Commission Nationale Indépendante et Autonome devra ouvrir une enquête judiciaire pour poursuivre les coupables et rétablir les victimes dans leurs droits. Le préalable bien sûr passe par l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 et la publication des résultats des enquêtes initiées par les autorités en 1990-91.

Quand on traite de ces problèmes, il faut se garder de tout schématiser parce que la réalité est infiniment plus complexe que tous les schémas et toutes les législations. Il ne faut pas seulement recourir à l’administration et à la législation ; il faut une stratégie de tact, de diplomatie et d’amitié. Et c’est un problème d’hommes qui se résout avec les hommes.

Le compromis obtenu pendant les JNC et contenu dans le rapport de synthèse avait fait ressortir des points d’une importance capitale, mais qui aujourd’hui semblent malheureusement être vidés de leur contenu par certains qui ont en charge l’exécution des recommandations. C’est ainsi que les manquements et les errements constatés depuis la tenue des JNC, la nomination des responsables de l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés, la promotion récente de tortionnaires connues et l’absence totale d’un dispositif de communication et d’information des autorités en charge du dossier envers surtout les victimes, augurent pour nous des, lendemains incertains dans le règlement juste et durable de la question.

Sur toutes ces questions, une volonté politique existe incontestablement ; c’est celle du Président de la République, soutenue par toutes les forces vives de la nation lors des JNC du 20,21 et 22 novembre 2007. Nous ne demandons que l’application stricte des points de convergence.

En définitive, l’analyse de la situation des violations massives des droits de l’Homme comprise entre 1986 et 1991, constitue la période où des crimes contre l’humanité ont été perpétrés en Mauritanie. La recherche des solutions consensuelles pour cicatriser les plaies béantes léguées par le régime déchu, demeure une tâche noble mais parsemée d’embûches. Tout le monde n’a pas intérêt au règlement de ce dossier. Ils sont tapis dans l’ombre les utopistes qui dépensent du feu et de l’éloquence faisant planer le rêve lointain de l’ancien système sur le quotidien du changement démocratique. Nous devons veiller tous à mettre ce dossier entre des mains sûres.

Au moment où nous célébrons le premier anniversaire de sa reconnaissance et dans un souci d’équilibre entre les différents segments en jeu dans les procédures de règlement de ces problèmes, le COVIRE revendique la création d’une Commission Nationale Indépendante et Autonome à l’image de la structure ‘’Equité –Réconciliation’’ au Maroc. Cette dernière devra tenir compte évidemment des spécificités mauritaniennes. Les critères de cooptation de ses membres doivent reposer sur la bonne moralité, l’honnêteté, la compétence et la constance dans le combat pour la justice et l’égalité.

Nonobstant l’engagement de Son Excellence le Président de la République en faveur du règlement concerté du contentieux humanitaire, des divergences de vues subsistent. Nous appelons le gouvernement à ouvrir un débat franc et sincère sur des questions essentielles comme :

la nature de la commission
la sélection de ses membres
la présence des représentants de l’armée
les poursuites pénales
les investigations et les responsabilités individuelles
la loi d’amnistie
les indemnisations

Cette institution s’inspirera des expériences connues dans d’autres pays victimes de situations similaires et réglées par des voies pacifiques basées sur les principes de la justice transitionnelle. Son credo doit être la recherche de la justice, garant de la paix et d’une réconciliation nationale provenant du pardon des victimes elles-mêmes. A cet effet la démarche suivante doit être scrupuleusement respectée pour apaiser les cœurs et les esprits :

Le devoir de mémoire
Le devoir de vérité
Le devoir de  justice
Le devoir de réparation.

Le pardon, celui des cœurs ne se décrète pas. Il est le fruit d’un ensemble de mesures dont la finalité est la réconciliation nationale.

En outre, les organisations nationales et internationales de défense et de promotion des droits de l’homme ayant suivi avec constance la question des violations des droits de l’homme en Mauritanie, pourraient être mises à contribution.

A cet effet, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), en sa vingt septième session de 11-26 Mai 2000 à Alger ainsi que le Comité pour l’Eradication de la Discrimination Raciale (CERD), organe des Nations Unies à Genève en sa soixante-cinquième session 2-22 Août 2004, ont adopté des résolutions sur les problèmes des Réfugiés Mauritaniens, du Passif Humanitaire, de l’Esclavage et de la discrimination raciale en Mauritanie. Ces documents qui font référence constituent des éléments de contribution pour la recherche des solutions aux problèmes cités.

Le Président de la République a pris sur lui, à son actif, la responsabilité historique d’entendre et d’organiser une réponse humanitaire à la demande de justice de milliers de veuves, d’orphelins, de rescapés, c’est à dire des victimes. Les combats stériles, les coups bas, les traquenards, les piéges à rat, la haine, l’adversité féroce, les intrigues, les complots et les manœuvres sordides doivent restés hors d’ usage du gouvernement de la République qui doit bannir ces actes médiocres pour vaquer à des occupations plus saines et plus valorisantes.

Le compromis représente le trait déterminant et essentiel de la démocratie en tant que système de gouvernement. Le compromis étant une alternative à l’anarchie, il perd sa nature s’il ne mène pas à la paix. Et la paix ne signifie pas seulement l’absence de conflit. La paix est le fruit de la justice.

Si le COVIRE a été porté aux fonds baptismaux au lendemain de l’audience accordée le 26 mai 2007 à son président par le Chef de l’Etat, c’est qu’il a inscrit le règlement du passif humanitaire comme question centrale. En cela et à l’occasion de son premier anniversaire, notre responsabilité est totale et ne doit souffrir d’aucune ambiguïté, toute vie est unique.

_________________________________

Kane Saidou
Chargé de la Communication et
Porte Parole du COVIRE
Vendredi 20 Juin 2008 - 16:58
Vendredi 20 Juin 2008 - 18:06
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