APA-Nouakchott (Mauritanie) Le chef de l’Etat mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a menacé de dissoudre le Parlement si les députés font aboutir leur motion de censure contre le gouvernement.
Il a appelé, dans un discours à la nation mercredi, les députés frondeurs à revoir leur position au sujet de cette motion de censure.
Ould Cheikh Abdallahi a aussi réitéré sa confiance dans « les officiers supérieurs» dont certains sont soupçonnés d’appuyer les députés dépositaires de la motion, qui appartiennent en majorité écrasante au Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD-ADIL, au pouvoir) dirigé par Yahaya Ould Ahmed El Waghev, actuel premier ministre.
Tout en reconnaissant aux parlementaires leur droit de faire tomber le gouvernement, Ould Cheikh Abdallahi s’est interrogé sur les « véritables mobiles » de cette démarche.
39 députés avaient déposé lundi une motion de censure contre le gouvernement de Ould El Waghev, nommé il y a moins de deux mois.
Le président mauritanien s’est dit en outre étonné que l’on amorce une telle mesure à l’encontre d’un gouvernement qui n’a pas encore présenté son programme devant le Parlement.
La motion requiert la majorité simple de 48 députés (sur 95) pour être approuvée ; une majorité qui semble largement acquise à moins que des développements de dernière heure n’interviennent avant le vote.
Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah (18 députés, opposition) avait déjà exprimé son appui à la motion.
APA
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(M) avomm
Il a appelé, dans un discours à la nation mercredi, les députés frondeurs à revoir leur position au sujet de cette motion de censure.
Ould Cheikh Abdallahi a aussi réitéré sa confiance dans « les officiers supérieurs» dont certains sont soupçonnés d’appuyer les députés dépositaires de la motion, qui appartiennent en majorité écrasante au Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD-ADIL, au pouvoir) dirigé par Yahaya Ould Ahmed El Waghev, actuel premier ministre.
Tout en reconnaissant aux parlementaires leur droit de faire tomber le gouvernement, Ould Cheikh Abdallahi s’est interrogé sur les « véritables mobiles » de cette démarche.
39 députés avaient déposé lundi une motion de censure contre le gouvernement de Ould El Waghev, nommé il y a moins de deux mois.
Le président mauritanien s’est dit en outre étonné que l’on amorce une telle mesure à l’encontre d’un gouvernement qui n’a pas encore présenté son programme devant le Parlement.
La motion requiert la majorité simple de 48 députés (sur 95) pour être approuvée ; une majorité qui semble largement acquise à moins que des développements de dernière heure n’interviennent avant le vote.
Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah (18 députés, opposition) avait déjà exprimé son appui à la motion.
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