
C'est la dictature en marche. A la place de l'Etat de droit nous sommes en face de l'instauration d'un Etat policier implacable. A chaque entreprise publique est assignée une portion du trottoir du trajet que va emprunter le Général limogé. Les employés sont tenus à se pointer sous peine de lourdes récriminations. De 17 heures à 21 heures, ils ont fait le pied de grue pour voir agiter ses bras un général qui n'a aucun mandat pour présider à leur destinée ni pour s'exprimer en leur nom.
Ce sont ces hommes politiques et ces intellectuels rangés le long de ces trottoirs et habitués à applaudir tous les dictatures de passage qui sont à l'origine de notre faillite morale. Ce sont eux qui empêche l'émergence de toute culture de citoyenneté obnubilés qu'ils sont par leurs intérêts à courts termes.
Derrière ce carnaval de laudateurs hurlent les hauts parleurs des média publics assénant des contre vérités à longueur d'émissions et faisant accréditer l'idée que l'accueil du Général fut spontané! Pour parfaire la dramaturgie de la mise en scène, le Général limogé choisit de faire des pas au milieu de la foule agitant ses longs bras pour dégager la bedaine d'un haut gradé éloigné des camps d'entrainement et avachi par le confort des limousines civiles.
Piètre représentation qui vient après les sorties non moins théâtrales des visites dans les quartiers défavorisés et de la supposée lutte contre la gabegie.
L'étalage de la misère morale dont le "retour" du Général a été l'occasion témoigne du degré de déconfiture et de régression dans lesquelles se débat la Mauritanie depuis le Coup d'Etat du 6 août 2008.
Le peuple mauritanien, dans la diversité de ses composantes politiques et sociales, avait demandé, en organisant diverses marches, manifestations et sit in, la rupture des relations avec Israël. En réponse à cette forte demande, le Général putschiste se contente de geler les relations "commerciales" avec l'Etat hébreu. Ce gel est facilement réversible et risque d'être annulé dès que les maisons des gazaouis auront cessé de fumer.
Il est de notre devoir, du devoir de tous les démocrates mauritaniens de faire barrage à la culture de la dictature qui commence à se mettre en place. Nous devons la bouter dehors en faisant échouer sa raison d'être à savoir le Coup d'Etat du 6 août 2008. Résolument.
Source: for-mauritania
Ce sont ces hommes politiques et ces intellectuels rangés le long de ces trottoirs et habitués à applaudir tous les dictatures de passage qui sont à l'origine de notre faillite morale. Ce sont eux qui empêche l'émergence de toute culture de citoyenneté obnubilés qu'ils sont par leurs intérêts à courts termes.
Derrière ce carnaval de laudateurs hurlent les hauts parleurs des média publics assénant des contre vérités à longueur d'émissions et faisant accréditer l'idée que l'accueil du Général fut spontané! Pour parfaire la dramaturgie de la mise en scène, le Général limogé choisit de faire des pas au milieu de la foule agitant ses longs bras pour dégager la bedaine d'un haut gradé éloigné des camps d'entrainement et avachi par le confort des limousines civiles.
Piètre représentation qui vient après les sorties non moins théâtrales des visites dans les quartiers défavorisés et de la supposée lutte contre la gabegie.
L'étalage de la misère morale dont le "retour" du Général a été l'occasion témoigne du degré de déconfiture et de régression dans lesquelles se débat la Mauritanie depuis le Coup d'Etat du 6 août 2008.
Le peuple mauritanien, dans la diversité de ses composantes politiques et sociales, avait demandé, en organisant diverses marches, manifestations et sit in, la rupture des relations avec Israël. En réponse à cette forte demande, le Général putschiste se contente de geler les relations "commerciales" avec l'Etat hébreu. Ce gel est facilement réversible et risque d'être annulé dès que les maisons des gazaouis auront cessé de fumer.
Il est de notre devoir, du devoir de tous les démocrates mauritaniens de faire barrage à la culture de la dictature qui commence à se mettre en place. Nous devons la bouter dehors en faisant échouer sa raison d'être à savoir le Coup d'Etat du 6 août 2008. Résolument.
Source: for-mauritania