
Tribunal de Nouakchott
APA-Nouakchott (Mauritanie) La Cour criminelle de Nouakchott a acquitté mercredi tard dans la nuit les accusés dont des mineurs dans l’affaire d’esclavage ayant secoué la Mauritanie, a appris de sources judiciaires un correspondant de APA à Nouakchott.
Dans ce verdict sont concernés les auteurs des dossiers d’accusation numéros 363, 364, 365 de l’année 2011.
La cour s’est référée dans son jugement à l’article 324 du droit pénal mauritanien.
Elle a par la même occasion, rejeté l’appel de la partie civile et exigé de l’État le paiement des dépenses et taxes induites par le procès.
Mercredi matin, les familles et proches des détenus avaient observé un sit-in devant la Présidence de la République pour exiger leur jugement rapide et l’amélioration de leurs conditions de détention.
La question de l’esclavage fait actuellement débat et les maures blancs déplorent qu’ils soient les seuls indexés quand toutes les autres ethnies s’y adonnent à des degrés différents. Selon eux, des descendants d’esclaves asservissent d’autres personnes.
Dans un débat télévisé, le président de l’ONG SOS esclavage, Mohamed Ould Messaoud , a rejeté cette accusation, tandis que la militante des droits de l’homme, Aminettou Mint El Moktar, a reconnu l’existence des poches d’esclavage dans la communauté des Soninké au Guidimakha.
Des universitaires et économistes jugent injuste d’empêcher certains enfants de travailler pour survivre et faire nourrir leurs familles, dans la mesure où l’État n’a pas mis en place de mesures alternatives.
Certaines personnes expriment leur inquiétude quant à l’incidence de cette affaire sur la sécurité et la paix sociales en Mauritanie.
MAMY/cat/APA 2011-04-14 16:08:37
Source: ocvidh.fr
Dans ce verdict sont concernés les auteurs des dossiers d’accusation numéros 363, 364, 365 de l’année 2011.
La cour s’est référée dans son jugement à l’article 324 du droit pénal mauritanien.
Elle a par la même occasion, rejeté l’appel de la partie civile et exigé de l’État le paiement des dépenses et taxes induites par le procès.
Mercredi matin, les familles et proches des détenus avaient observé un sit-in devant la Présidence de la République pour exiger leur jugement rapide et l’amélioration de leurs conditions de détention.
La question de l’esclavage fait actuellement débat et les maures blancs déplorent qu’ils soient les seuls indexés quand toutes les autres ethnies s’y adonnent à des degrés différents. Selon eux, des descendants d’esclaves asservissent d’autres personnes.
Dans un débat télévisé, le président de l’ONG SOS esclavage, Mohamed Ould Messaoud , a rejeté cette accusation, tandis que la militante des droits de l’homme, Aminettou Mint El Moktar, a reconnu l’existence des poches d’esclavage dans la communauté des Soninké au Guidimakha.
Des universitaires et économistes jugent injuste d’empêcher certains enfants de travailler pour survivre et faire nourrir leurs familles, dans la mesure où l’État n’a pas mis en place de mesures alternatives.
Certaines personnes expriment leur inquiétude quant à l’incidence de cette affaire sur la sécurité et la paix sociales en Mauritanie.
MAMY/cat/APA 2011-04-14 16:08:37
Source: ocvidh.fr