
Le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) et chef de file de l’opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah, a réclamé des réformes politiques qui auront un impact positif sur la situation des populations, a constaté l’APA jeudi à Nouakchott.
« Cette situation est inquiétante », a souligné Ould Daddah dans un discours à l’occasion de l’ouverture du premier congrès de son parti, ce jeudi dans la capitale mauritanienne.
Il a aussi indiqué que le régime au pouvoir n’est lié par « aucun lien de principe, ni programme politique » et que les responsables des affaires publiques rivalisent pour obtenir le prix de leur allégeance politique au lieu de s’occuper des problèmes des populations.
Evoquant la période de transition en Mauritanie (août 2005 – mars 2007), le chef du RFD, qui avait remporté plus de 47% des suffrages lors la présidentielle de l’année dernière, a affirmé que la « neutralité des militaires à cette époque était un leurre ».
Les militaires avaient appuyé politiquement et financièrement les Indépendants, a-t-il ajouté, expliquant qu’il avait accepté la « victoire du candidat soutenu alors par le régime dans le but d’éviter au pays les dérapages ».
Il a également considéré que le Programme d’urgence est une « réponse timide » à la « situation dégradée » des populations et qu’il a connu un échec cuisant dans sa mission.
Le président mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait annoncé, début avril 2008, un Programme spécial d’intervention (PSI), financé à hauteur de 100 millions d’euros, visant à alléger les effets de la hausse des prix des denrées alimentaires.
Ce programme inclut, le subventionnement du blé, de l’aliment de bétail, de l’eau, de l’électricité et du gaz, l’exonération des taxes sur le riz, la distribution gratuite de céréales pour les ménages vulnérables, le financement d’activités génératrices de revenus et l’augmentation de 10% des salaires des fonctionnaires de l’Etat.
Ould Daddah a en outre appelé à mettre un terme aux « souffrances des déportés revenants du Sénégal chez qui, la difficile situation a fait naître un sentiment de déception ».
Ces propos de Ould Daddah interviennent dans un contexte politique marqué par le retrait de nombreuses personnalités, du parti au pouvoir en Mauritanie.
APA
via cridem
« Cette situation est inquiétante », a souligné Ould Daddah dans un discours à l’occasion de l’ouverture du premier congrès de son parti, ce jeudi dans la capitale mauritanienne.
Il a aussi indiqué que le régime au pouvoir n’est lié par « aucun lien de principe, ni programme politique » et que les responsables des affaires publiques rivalisent pour obtenir le prix de leur allégeance politique au lieu de s’occuper des problèmes des populations.
Evoquant la période de transition en Mauritanie (août 2005 – mars 2007), le chef du RFD, qui avait remporté plus de 47% des suffrages lors la présidentielle de l’année dernière, a affirmé que la « neutralité des militaires à cette époque était un leurre ».
Les militaires avaient appuyé politiquement et financièrement les Indépendants, a-t-il ajouté, expliquant qu’il avait accepté la « victoire du candidat soutenu alors par le régime dans le but d’éviter au pays les dérapages ».
Il a également considéré que le Programme d’urgence est une « réponse timide » à la « situation dégradée » des populations et qu’il a connu un échec cuisant dans sa mission.
Le président mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait annoncé, début avril 2008, un Programme spécial d’intervention (PSI), financé à hauteur de 100 millions d’euros, visant à alléger les effets de la hausse des prix des denrées alimentaires.
Ce programme inclut, le subventionnement du blé, de l’aliment de bétail, de l’eau, de l’électricité et du gaz, l’exonération des taxes sur le riz, la distribution gratuite de céréales pour les ménages vulnérables, le financement d’activités génératrices de revenus et l’augmentation de 10% des salaires des fonctionnaires de l’Etat.
Ould Daddah a en outre appelé à mettre un terme aux « souffrances des déportés revenants du Sénégal chez qui, la difficile situation a fait naître un sentiment de déception ».
Ces propos de Ould Daddah interviennent dans un contexte politique marqué par le retrait de nombreuses personnalités, du parti au pouvoir en Mauritanie.
APA
via cridem