
L’auteur de la biographie du cinéaste sénégalais Sembène Ousmane, le professeur Samba Gadjigo de Mount Holyoke College, aux USA, a qualifié son sujet de « célèbre inconnu » au cours d’une cérémonie de présentation de son ouvrage, à l’Université de Dakar.
Il a fallu à l’auteur dix ans de recherche et de fréquentation assidue de Sembène et de ses proches, parents et amis, pour produire le premier tome de cette toute nouvelle biographie du défunt cinéaste intitulée « Ousmane Sembene, une conscience africaine », préfacée par l’ancien Directeur général de l’Unesco Amadou Mactar Mbow.
D’autres tomes suivront, a-t-il dit, vendredi, expliquant que dans cette première partie, il s’agit de la naissance du cinéaste en Casamance en 1923 et de toutes les péripéties de sa vie l’ayant conduit à devenir un grand homme de lettres et de cinéma.
Pour Samba Gadjigo, qui s’est beaucoup appesanti à ce propos sur les proches du cinéaste et sur l’homme lui-même pour faire cette biographie, « ce travail n’a pas été facile car on trouve peu d’écrits sur Sembène », dit-il.
Devant un public de proches, d’admirateurs ou d’étudiants en quête d’informations sur celui qu’on surnommait « le père du cinéma africain », l’auteur explore plusieurs facettes de la vie de Sembène, le solitaire qui mettait le travail au dessus de tout, à tel point qu’il détestait les fastes et paillettes du show biz.
Il a dépeint le cinéaste sous les trait de défenseur des femmes, d’anti-héros, d’adepte du cinéma-école du soir, d’homme du petit peuple, etc.…
Le professeur Gadjigo qui a présenté un document de 25 mn intitulé « The making of Moolaade » ou lui-même filme Sembène lors du tournage de Moolaade à Djerisso, un petit village burkinabé frontalier du Mali et de la Côte d’Ivoire, a voulu montrer le côté panafricaniste du cinéaste qui regroupait plusieurs nationalités sur son plateau.
Les témoignages des collaborateurs de Sembène, son assistant-réalisateur Clarence Delgado, ses acteurs, cameramen, techniciens et même les simples habitants de villages, dévoilent dans le film de Gadjigo, la complexité du personnage à la fois craint et admiré par tous ceux qui l’approchaient.
Pour le Pr Gadjigo, le challenge serait de mieux faire connaître Sembène aux jeunes générations, surtout pour la richesse de son œuvre d’abord littéraire, car il est venu au cinéma pour toucher un plus large public par l’image car il nourrissait de grandes ambitions pour une Afrique fière, libre et indépendante.
L’auteur de la biographie de Sembène Ousmane a affirmé qu’après Dakar, l’ouvrage serait présenté en France, en Suisse et en Angleterre.
Source: APA
(M)
Il a fallu à l’auteur dix ans de recherche et de fréquentation assidue de Sembène et de ses proches, parents et amis, pour produire le premier tome de cette toute nouvelle biographie du défunt cinéaste intitulée « Ousmane Sembene, une conscience africaine », préfacée par l’ancien Directeur général de l’Unesco Amadou Mactar Mbow.
D’autres tomes suivront, a-t-il dit, vendredi, expliquant que dans cette première partie, il s’agit de la naissance du cinéaste en Casamance en 1923 et de toutes les péripéties de sa vie l’ayant conduit à devenir un grand homme de lettres et de cinéma.
Pour Samba Gadjigo, qui s’est beaucoup appesanti à ce propos sur les proches du cinéaste et sur l’homme lui-même pour faire cette biographie, « ce travail n’a pas été facile car on trouve peu d’écrits sur Sembène », dit-il.
Devant un public de proches, d’admirateurs ou d’étudiants en quête d’informations sur celui qu’on surnommait « le père du cinéma africain », l’auteur explore plusieurs facettes de la vie de Sembène, le solitaire qui mettait le travail au dessus de tout, à tel point qu’il détestait les fastes et paillettes du show biz.
Il a dépeint le cinéaste sous les trait de défenseur des femmes, d’anti-héros, d’adepte du cinéma-école du soir, d’homme du petit peuple, etc.…
Le professeur Gadjigo qui a présenté un document de 25 mn intitulé « The making of Moolaade » ou lui-même filme Sembène lors du tournage de Moolaade à Djerisso, un petit village burkinabé frontalier du Mali et de la Côte d’Ivoire, a voulu montrer le côté panafricaniste du cinéaste qui regroupait plusieurs nationalités sur son plateau.
Les témoignages des collaborateurs de Sembène, son assistant-réalisateur Clarence Delgado, ses acteurs, cameramen, techniciens et même les simples habitants de villages, dévoilent dans le film de Gadjigo, la complexité du personnage à la fois craint et admiré par tous ceux qui l’approchaient.
Pour le Pr Gadjigo, le challenge serait de mieux faire connaître Sembène aux jeunes générations, surtout pour la richesse de son œuvre d’abord littéraire, car il est venu au cinéma pour toucher un plus large public par l’image car il nourrissait de grandes ambitions pour une Afrique fière, libre et indépendante.
L’auteur de la biographie de Sembène Ousmane a affirmé qu’après Dakar, l’ouvrage serait présenté en France, en Suisse et en Angleterre.
Source: APA
(M)