
La Commission européenne a salué mercredi la décision de l'Union africaine de prendre des sanctions contre les membres de la junte en Mauritanie et s'est dite "ouverte" à la mise en place de mesures "ciblées" par l'UE. "J'appuie totalement cette décision de l'Union Africaine tout en regrettant qu'on en soit arrivé à ce stade", a déclaré le commissaire au Développement Louis Michel dans un communiqué.
La junte, qui a pris le pouvoir le 6 août dernier, entraîne "le pays dans l'isolement international avec des conséquences politique et socio-économiques graves", a-t-il continué. Après ce coup d'Etat, l'UE a entamé une période de consultation avec les nouvelles autorités mauritaniennes pour les pousser à se plier aux exigences de la communauté internationale. "Cette période arrive à sa fin sans que la junte ait fait des propositions acceptables par la communauté internationale", a indiqué Bruxelles.
La Commission proposera donc "bientôt aux Etats Membres de l'UE des mesures appropriées formulant une feuille de route pour le rétablissement de la coopération au fur et à mesure du rétablissement de la démocratie".
Feuille de route qui devra être réalisée pour que Bruxelles puisse reprendre l'aide au développement en grande partie suspendue depuis le coup d'Etat. En plus de ce gel des fonds -hors aide humanitaire-, "la Commission est ouverte à une discussion sur d'autres mesures plus ciblées que les Etats Membres voudraient mettre en place".
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait évoqué en novembre des "sanctions individuelles" contre les membres de la junte. C'est ce type de sanctions qu'a mises en place le Conseil de paix et de sécurité de l'UA le 5 février: prohibition des déplacements des membres de la junte, refus systématique des visas et contrôle des comptes bancaires.
Source: lakoom
La junte, qui a pris le pouvoir le 6 août dernier, entraîne "le pays dans l'isolement international avec des conséquences politique et socio-économiques graves", a-t-il continué. Après ce coup d'Etat, l'UE a entamé une période de consultation avec les nouvelles autorités mauritaniennes pour les pousser à se plier aux exigences de la communauté internationale. "Cette période arrive à sa fin sans que la junte ait fait des propositions acceptables par la communauté internationale", a indiqué Bruxelles.
La Commission proposera donc "bientôt aux Etats Membres de l'UE des mesures appropriées formulant une feuille de route pour le rétablissement de la coopération au fur et à mesure du rétablissement de la démocratie".
Feuille de route qui devra être réalisée pour que Bruxelles puisse reprendre l'aide au développement en grande partie suspendue depuis le coup d'Etat. En plus de ce gel des fonds -hors aide humanitaire-, "la Commission est ouverte à une discussion sur d'autres mesures plus ciblées que les Etats Membres voudraient mettre en place".
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait évoqué en novembre des "sanctions individuelles" contre les membres de la junte. C'est ce type de sanctions qu'a mises en place le Conseil de paix et de sécurité de l'UA le 5 février: prohibition des déplacements des membres de la junte, refus systématique des visas et contrôle des comptes bancaires.
Source: lakoom