
La mutinerie de soldats burkinabè qui a débuté jeudi à Ouagadougou, a gagné dans la nuit de samedi à dimanche Pô (sud) où des militaires de la garnison ont tiré en l'air et commis des pillages dans la ville, faisant deux blessés, ont indiqué à l'AFP des témoins et une source hospitalière.
Des soldats de la garnison de Pô continuaient à tirer en l'air dimanche matin dans cette ville située à 143 km de Ouagadougou, près de la frontière ghanéenne, selon des habitants joints par l'AFP. Des soldats sont sortis dans la nuit de samedi à dimanche du camp militaire et se sont livrés à des pillages en ville, s'emparant de véhicules de particuliers, selon les mêmes sources.
Deux personnes ont été blessées par balle, a indiqué à l'AFP une source hospitalière qui s'est exprimée sous couvert de l'anonymat.
C'est la première fois que la ville de Pô est touchée par ce type d'incidents. La localité abrite les camps de formation des officiers et des commandos burkinabè. A Ouagadougou, la première nuit de couvre-feu instauré samedi par le gouvernement, a été calme, après une mutinerie de soldats qui avait débuté jeudi. Samedi, des commerçants mécontents des pillages des militaires se sont attaqués à plusieurs édifices publics.
Le président Blaise Compaoré, un militaire arrivé au pouvoir en 1987 à la suite d'un coup d'Etat, fait face depuis février à une série de contestations dont celles de militaires, de jeunes, de magistrats et de commerçants.
Source : AFP / Romandie News (Suisse) via cridem.org
Des soldats de la garnison de Pô continuaient à tirer en l'air dimanche matin dans cette ville située à 143 km de Ouagadougou, près de la frontière ghanéenne, selon des habitants joints par l'AFP. Des soldats sont sortis dans la nuit de samedi à dimanche du camp militaire et se sont livrés à des pillages en ville, s'emparant de véhicules de particuliers, selon les mêmes sources.
Deux personnes ont été blessées par balle, a indiqué à l'AFP une source hospitalière qui s'est exprimée sous couvert de l'anonymat.
C'est la première fois que la ville de Pô est touchée par ce type d'incidents. La localité abrite les camps de formation des officiers et des commandos burkinabè. A Ouagadougou, la première nuit de couvre-feu instauré samedi par le gouvernement, a été calme, après une mutinerie de soldats qui avait débuté jeudi. Samedi, des commerçants mécontents des pillages des militaires se sont attaqués à plusieurs édifices publics.
Le président Blaise Compaoré, un militaire arrivé au pouvoir en 1987 à la suite d'un coup d'Etat, fait face depuis février à une série de contestations dont celles de militaires, de jeunes, de magistrats et de commerçants.
Source : AFP / Romandie News (Suisse) via cridem.org