En reconnaissant solennellement hier (25 mars 2009) à Kaédi la responsabilité de l’Etat mauritanien dans les massacres de militaires durant la période 89/91, le Président du Haut Conseil d’Etat a confirmé son engagement pour un règlement définitif du passif humanitaire pris pendant les Etats Généraux de la Démocratie. La prière collective en mémoire des disparus est venue donner une dimension morale aux réparations matérielles destinées aux veuves et orphelins de nos martyrs.
L’Alliance pour la Justice et la Démocratie / Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) salue le courage des mesures annoncées par le Général et note leur caractère historique. Elles constituent un jalon important sur la voie de la réconciliation nationale et de la restauration de notre unité nationale qui a été largement compromise par le régime de Taya. Notre parti a toujours estimé que les militaires étaient les mieux placés pour solder ce problème dont ils sont les auteurs.
Cet important pas franchi crée un climat propice à la manifestation de la vérité sur les graves crimes commis, et cela dans un esprit d’apaisement pour une réconciliation sincère et durable.
En effet, la recherche du pardon ne doit pas être comprise comme un encouragement à l’impunité. Pour la mémoire de notre peuple, les bénéficiaires d’un éventuel pardon des victimes doivent être identifiés pour que l’Etat ne commette pas l’erreur de les honorer, ce qui pourrait réveiller certaines rancœurs et signifier un manque de respect des victimes.
De même que la volonté de régler définitivement ce problème, puisqu’il s’agit de cela, exige l’extradition de Taya, principal responsable de ce drame, et sa traduction lui et ses proches collaborateurs en justice afin que nos familles éplorées puissent faire leur deuil.
L’AJD/MR réitère ces encouragements au HCE et l’exhorte à aller plus loin en associant les organisations des victimes – militaires et civiles - et tous les partis politiques ayant milité depuis longue date pour la résolution de cet épineux problème afin qu’on puisse léguer aux générations futures un art du mieux vivre ensemble dans le respect et la tolérance.
Nouakchott le 26 MARS 2009
Le Bureau Politique
L’Alliance pour la Justice et la Démocratie / Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) salue le courage des mesures annoncées par le Général et note leur caractère historique. Elles constituent un jalon important sur la voie de la réconciliation nationale et de la restauration de notre unité nationale qui a été largement compromise par le régime de Taya. Notre parti a toujours estimé que les militaires étaient les mieux placés pour solder ce problème dont ils sont les auteurs.
Cet important pas franchi crée un climat propice à la manifestation de la vérité sur les graves crimes commis, et cela dans un esprit d’apaisement pour une réconciliation sincère et durable.
En effet, la recherche du pardon ne doit pas être comprise comme un encouragement à l’impunité. Pour la mémoire de notre peuple, les bénéficiaires d’un éventuel pardon des victimes doivent être identifiés pour que l’Etat ne commette pas l’erreur de les honorer, ce qui pourrait réveiller certaines rancœurs et signifier un manque de respect des victimes.
De même que la volonté de régler définitivement ce problème, puisqu’il s’agit de cela, exige l’extradition de Taya, principal responsable de ce drame, et sa traduction lui et ses proches collaborateurs en justice afin que nos familles éplorées puissent faire leur deuil.
L’AJD/MR réitère ces encouragements au HCE et l’exhorte à aller plus loin en associant les organisations des victimes – militaires et civiles - et tous les partis politiques ayant milité depuis longue date pour la résolution de cet épineux problème afin qu’on puisse léguer aux générations futures un art du mieux vivre ensemble dans le respect et la tolérance.
Nouakchott le 26 MARS 2009
Le Bureau Politique