
Les deux femmes otages colombiennes libérées par les Farc, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, sont arrivées, hier, à l'aéroport de Santo Domingo, dans l'ouest du Venezuela, à 15h10 locales (19h40 Gmt). Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, qui ont été à peine aperçues de dos à leur descente d'hélicoptère sur le tarmac de Santo Domingo, ont embarqué directement à bord d'un avion Falcon qui doivent les conduire jusqu'à l'aéroport international de capitale vénézuélienne Caracas où les attendent leurs proches.
Clara Rojas et Consuelo Gonzalez ont retrouvé la liberté après plusieurs années passées aux mains de la guérilla des Farc dans la jungle. ‘Le ministre Rodriguez Chacin m'a dit qu'elles vont bien et sont parties à bord de nos hélicoptères avec la Croix-Rouge depuis ce lieu dans les forêts du Guaviare (sud-est) pour (rejoindre) directement les terres vénézuéliennes’, avait déclaré plus tôt M. Chavez à la presse au palais présidentiel à Caracas. Ce voyage jusqu'au Venezuela, où les attendent certains membres de leur famille, devait durer environ trois heures. Des proches des deux femmes ‘sont ici, ont décidé de rester ici et doivent retrouver aujourd'hui Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, grâce à Dieu, à Caracas’, a déclaré M. Chavez.
La mère de Clara Rojas, Clara Gonzalez, ainsi que les filles de Consuelo Gonzalez, Patricia et Maria Fernanda Perdomo, sont depuis le 27 décembre dans l'attente de ces retrouvailles à Caracas.
Le sauvetage des deux femmes a été mené avec succès lors d'une opération héliportée jeudi dans la jungle colombienne, coordonnée par le Venezuela et la Colombie en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr). Elles ‘ont retrouvé la pleine liberté. Je leur ai souhaité la bienvenue à la vie’, a annoncé le président Chavez.
A Bogota, la représentante locale du Cicr, Barbara Hintermann, a confirmé leur libération par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, guérilla marxiste). ‘Clara Rojas et Consuelo Gonzalez sont entre nos mains et nous sommes heureux’, a-t-elle déclaré à la presse.
Le président Chavez a indiqué que son ministre de l'Intérieur, Ramon Rodriguez Chacin, l'avait appelé par téléphone quelques minutes avant midi (16h30 Gmt) pour lui annoncer la libération des deux otages. ‘Semblant très ému, notre ministre de l'Intérieur m'a dit: 'En ce moment, nous sommes en train de recevoir Clara et Consuelo des mains d'un commando des Farc'‘, a raconté M. Chavez. ‘J'ai salué le chef du groupe des Farc, j'ai salué Clara et Consuelo, très émues’, a dit le président vénézuélien.
Fin décembre, une précédente opération humanitaire internationale chapeautée par le Venezuela pour aller chercher les deux femmes et Emmanuel, fils de Clara Rojas et d'un guérillero des Farc, s'était soldée par un échec. Les Farc avaient promis de libérer les trois otages et de les remettre à M. Chavez. Mais l'opération avait échoué notamment parce que les Farc ne détenaient plus Emmanuel, qui avait été confié en secret dès 2005 à une famille d'accueil sous un faux nom. Des analyses Adn ont confirmé que le garçon était bien le fils né en captivité de Clara Rojas.
Mercredi, le président Chavez avait annoncé qu'une nouvelle opération était en préparation, en coopération avec les autorités colombiennes. Celle-ci a été menée dans la jungle à partir de l'aéroport colombien de San José de Guaviare, à 300 kilomètres au sud-est de Bogota, où deux hélicoptères vénézuéliens se sont posés jeudi matin avant de redécoller pour aller chercher les otages.
Clara Rojas, 44 ans, principale collaboratrice de l'ancienne candidate à la présidence Ingrid Betancourt, avait été capturée avec elle le 23 février 2002. L'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez avait été enlevée par les Farc le 10 septembre 2001.
La famille d'Ingrid Betancourt s'est réjouie de ces deux libérations, en espérant qu'elle ouvrirait la voie à celle de la Franco-Colombienne. ‘Nous nous réjouissons de tout cœur de la libération de Clara et de Consuelo’, écrivent Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid, et Astrid Betancourt, sa soeur, dans un message diffusé à Paris par un comité de soutien aux otages en Colombie. ‘Je suis très émue. C'est un formidable élan pour faire que tous les autres otages, dont maman, reviennent à la maison. Cela montre que quand il y a de la volonté, on peut avancer’, a déclaré par téléphone depuis New York Mélanie Delloye, la fille d'Ingrid Betancourt.
‘La France se réjouit profondément de la libération’ des deux otages, a déclaré le président français Nicolas Sarkozy. ‘Cela prouve que les choses bougent, que la mobilisation produit ses premiers résultats’, a-t-il déclaré à la presse. ‘Cela nous engage à redoubler d'efforts pour faire rentrer les autres otages, au premier rang desquels Ingrid Betancourt’, a-t-il ajouté.
Source: walfad
(M)
Clara Rojas et Consuelo Gonzalez ont retrouvé la liberté après plusieurs années passées aux mains de la guérilla des Farc dans la jungle. ‘Le ministre Rodriguez Chacin m'a dit qu'elles vont bien et sont parties à bord de nos hélicoptères avec la Croix-Rouge depuis ce lieu dans les forêts du Guaviare (sud-est) pour (rejoindre) directement les terres vénézuéliennes’, avait déclaré plus tôt M. Chavez à la presse au palais présidentiel à Caracas. Ce voyage jusqu'au Venezuela, où les attendent certains membres de leur famille, devait durer environ trois heures. Des proches des deux femmes ‘sont ici, ont décidé de rester ici et doivent retrouver aujourd'hui Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, grâce à Dieu, à Caracas’, a déclaré M. Chavez.
La mère de Clara Rojas, Clara Gonzalez, ainsi que les filles de Consuelo Gonzalez, Patricia et Maria Fernanda Perdomo, sont depuis le 27 décembre dans l'attente de ces retrouvailles à Caracas.
Le sauvetage des deux femmes a été mené avec succès lors d'une opération héliportée jeudi dans la jungle colombienne, coordonnée par le Venezuela et la Colombie en collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr). Elles ‘ont retrouvé la pleine liberté. Je leur ai souhaité la bienvenue à la vie’, a annoncé le président Chavez.
A Bogota, la représentante locale du Cicr, Barbara Hintermann, a confirmé leur libération par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, guérilla marxiste). ‘Clara Rojas et Consuelo Gonzalez sont entre nos mains et nous sommes heureux’, a-t-elle déclaré à la presse.
Le président Chavez a indiqué que son ministre de l'Intérieur, Ramon Rodriguez Chacin, l'avait appelé par téléphone quelques minutes avant midi (16h30 Gmt) pour lui annoncer la libération des deux otages. ‘Semblant très ému, notre ministre de l'Intérieur m'a dit: 'En ce moment, nous sommes en train de recevoir Clara et Consuelo des mains d'un commando des Farc'‘, a raconté M. Chavez. ‘J'ai salué le chef du groupe des Farc, j'ai salué Clara et Consuelo, très émues’, a dit le président vénézuélien.
Fin décembre, une précédente opération humanitaire internationale chapeautée par le Venezuela pour aller chercher les deux femmes et Emmanuel, fils de Clara Rojas et d'un guérillero des Farc, s'était soldée par un échec. Les Farc avaient promis de libérer les trois otages et de les remettre à M. Chavez. Mais l'opération avait échoué notamment parce que les Farc ne détenaient plus Emmanuel, qui avait été confié en secret dès 2005 à une famille d'accueil sous un faux nom. Des analyses Adn ont confirmé que le garçon était bien le fils né en captivité de Clara Rojas.
Mercredi, le président Chavez avait annoncé qu'une nouvelle opération était en préparation, en coopération avec les autorités colombiennes. Celle-ci a été menée dans la jungle à partir de l'aéroport colombien de San José de Guaviare, à 300 kilomètres au sud-est de Bogota, où deux hélicoptères vénézuéliens se sont posés jeudi matin avant de redécoller pour aller chercher les otages.
Clara Rojas, 44 ans, principale collaboratrice de l'ancienne candidate à la présidence Ingrid Betancourt, avait été capturée avec elle le 23 février 2002. L'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez avait été enlevée par les Farc le 10 septembre 2001.
La famille d'Ingrid Betancourt s'est réjouie de ces deux libérations, en espérant qu'elle ouvrirait la voie à celle de la Franco-Colombienne. ‘Nous nous réjouissons de tout cœur de la libération de Clara et de Consuelo’, écrivent Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid, et Astrid Betancourt, sa soeur, dans un message diffusé à Paris par un comité de soutien aux otages en Colombie. ‘Je suis très émue. C'est un formidable élan pour faire que tous les autres otages, dont maman, reviennent à la maison. Cela montre que quand il y a de la volonté, on peut avancer’, a déclaré par téléphone depuis New York Mélanie Delloye, la fille d'Ingrid Betancourt.
‘La France se réjouit profondément de la libération’ des deux otages, a déclaré le président français Nicolas Sarkozy. ‘Cela prouve que les choses bougent, que la mobilisation produit ses premiers résultats’, a-t-il déclaré à la presse. ‘Cela nous engage à redoubler d'efforts pour faire rentrer les autres otages, au premier rang desquels Ingrid Betancourt’, a-t-il ajouté.
Source: walfad
(M)