Conférence à Boghé du président de l’ADJ/MR Ibrahim Moctar Sarr.

C’est dans une ambiance riche en son et lumière que Les militants et fidèles sympathisants du parti AJD/ MR de Boghé ont accueilli, à la maison des associations de Boghé leur leader Mr Ibrahim Moctar Sarr.

Ils étaient des centaines de personnes déterminées et engagées à lui signifier sinon rassurer leur ferme détermination à appartenir à sa juste cause. Des jeunes et femmes de tous les coins de la ville de Boghé mais aussi des villages environnants de la commune de Boghé, on pouvait lire dans leur visage « nous sommes toujours avec vous. »

Le président de L’ADJ/ MR, Mr Ibrahim Moctar Sarr était accompagné de Mr Bâ Mamadou Bocar 2éme vice président du parti, Mr Malal Seck Secrétaire Général des mouvements des jeunes de Nouakchott, des membres du bureau : Abdallah Ould Méki, Alassane Sarr, Hamidou Bathily et Lamine Tall.

Prenant la parole, successivement Mr Amadou Tijane Bâ dit Tijane Bâ et Mr Diop Mamoudou ont souhaité à leur précieux hôte, la bienvenue dans ce fief, où les gens veulent te voir nuit et jour, « vous êtes chez vous, on avait besoin de vous ; pour encore éclaircir et discuter des activités du parti, nous savons le poids que vous représentez et le rôle que vous jouez pour tous les mauritaniens. Nous sommes très heureux », Martèleront ils. La lecture du coran par Thierno Aly Moctar marque le début de la conférence du leader Mr Ibrahim Moctar.

Une conférence qui dura pendant presque deux heures d’horloge. Trois thèmes traités par le président de l’ADJ/ MR, à savoir la position de l’ADJ/MR par rapport au coup d’état du 6 août 2008, l’appréciation sur le rôle de l’opposition durant et après la transition militaire et en fin l’adhésion de l’ADJ/MR à la CMP.

Plus d’une vingtaine intervenants, ils ont la plus part remercier leur leader et l’encourager à toujours aller en avant, des questions diverses posées tournent autours du parti, des réfugiés, la carte nationale d’identités, les cultures et champs de Walo, un intervenant Mr Djibril Samba de Thienel a souhaité que le parti donne à chaque événement survenu, sa position, manque de communication avec la base, certains ont ému le manque de moyens pour faire la politique, Dem Abdoul a posé une question sur l’état civil , Abou Fall a demandé au leader du parti, depuis leur entrée dans la coalition majorité présidentielle ce que son parti a obtenu, un autre intervenant a posé sur des états généreux de l’éducation la position de l’ADJ/MR.

Ibrahim Moctar Sarr a répondu aux nombreuses questions des intervenants à chaque réponse des salves d’applaudissements envahissent le hangar.

A propos des réfugiés, Ibrahim Moctar Sarr a dit qu’ils viennent visiter les sites du Trarza avant de venir au Brakna, il a été toujours prés d’eux, il connaît très bien leur souffrance, de mode de vie actuelle, il plaidera partout leur cause, pour l’état civil, toute personne qui a déjà sa carte d’identité aura un seul numéro spécifique et unique, pour les champs de Walo, il a en personne vu le président Aziz sur ce sujet et l’averti des dangers, oui dira toujours le leader le parti manque des moyens, la communication fait un défaut même pour aller à Boghé on se débrouille par nos moyens de bord, à la question d’intervenir sur les événements de l’actualité, l’ADJ/MR donne sa position et fait des communiqués, souvent le parti préfère le silence( c’est une réaction) dira t- il.

En ce qui concerne des états généraux de l’éducation, les langues nationales Pulaar, wolof, soninké doivent être inculquées dans les établissements, écoles, reprendre la direction langues nationales.

Le parti a rejoint la majorité présidentielle par un protocole d’accord, « nous ne sommes pas là-bas pour être les wagons du train, non, nous avons un programme et des points en commun, il reste à signer, la lenteur est du, aux secousses de l’actualité dans le monde, les problèmes, le vent de liberté qui souffle dans ce monde. Le leader du parti a exhorté ses fidèles de travailler pour avoir pourquoi pas la mairie de Boghé, sinon avoir des conseillers, des députés, des maires, des sénateurs…

Notre lutte actuelle doit être, obtenir des maires, conseillers municipaux, députés, des sénateurs….


Albert Camus Diop


Source: le Véridique au Brakna via CRIDEM