
Le Mouvement pour la refondation (M.P.R) a tenu une conférence de presse mercredi 30 mars au siège du parti pour évoquer les propositions de la formation présidée par Kane Hamidou Baba en ce qui concerne les réformes politiques à mettre en œuvre dans le cadre du dialogue que tous, formations proches de la majorité ou de l’opposition appellent de leurs vœux, sans être parvenus pour le moment à en dessiner les contours et en définir les modalités et le tableau de marche.
Dans ce cadre encore entouré de beaucoup de flou, le Président du M.P.R Kane Hamidou Baba a choisi de définir la ligne de sa formation, celle du dialogue, avec d’un côté la rencontre avec le Premier Ministre qui a eu lieu cette semaine, pour évoquer les propositions du pouvoir en matière de réformes, qui portent essentiellement, selon M. Kane sur la loi électorale, et de l’autre la disponibilité du M.P.R à dialoguer avec les autres formations, de la majorité ou de la Coordination de l’opposition afin de parvenir à un accord a minima sur un changement de la loi électorale acceptable par tous.
Dans ce cadre, le Président du M.P.R a exposé les propositions de sa formation sur la réforme électorale, centrées autour de quelques idées simples :
- Un redécoupage de la carte électorale : il n’est pas normal que Sélibaby, avec 128.000 habitants, envoie 2 députés, alors que les 6 circonscriptions les plus faiblement peuplées qui totalisent 31.000 habitants envoient 12 députés avec le même nombre d’habitants, le déséquilibre est flagrant (les chiffres sont du recensement ONS de l’an 2000)…
Le M.P.R propose d’augmenter le nombre de députés, à hauteur d’environ 111, dont 49 seraient élus au scrutin majoritaire uninominal à 2 tours, et le reste élus à la proportionnelle, avec un seuil de 5 % ; une vingtaine de sièges étant réservées à des listes nationales présentées par tous les partis, et constituées uniquement de femmes, pour assurer le quota de 20 %.
- L’attribution à la Commission nationale électorale indépendante de l’ensemble de l’organisation et de la supervision du processus électoral,
- La limitation des ‘’transhumances’’ politiques, c’est-à-dire limiter la possibilité, pour un parlementaire ou un élu de changer d’étiquette, en cours de mandat,
- L’allongement de la durée de la session parlementaire, à au moins huit mois, au lieu de quatre actuellement.
A une question de Cridem portant sur le calendrier de la réforme souhaitée, et sur la vitesse des réformes, M. Kane Hamidou Baba se dit bien évidemment ‘’insatisfait’’ par tempérament, mais veut à toute force que les réformes, si elles sont approuvées s’appliquent aux élections prochaines, celles qui auront lieu dans quelques mois, fin 2011, et non à celles de dans 5 ans, qui auront lieu en 2016.
Compte rendu : Ahmed-Baba Ould Hamoud, pour Cridem
Source : A.B.O. Hamoud pour Cridem
Dans ce cadre encore entouré de beaucoup de flou, le Président du M.P.R Kane Hamidou Baba a choisi de définir la ligne de sa formation, celle du dialogue, avec d’un côté la rencontre avec le Premier Ministre qui a eu lieu cette semaine, pour évoquer les propositions du pouvoir en matière de réformes, qui portent essentiellement, selon M. Kane sur la loi électorale, et de l’autre la disponibilité du M.P.R à dialoguer avec les autres formations, de la majorité ou de la Coordination de l’opposition afin de parvenir à un accord a minima sur un changement de la loi électorale acceptable par tous.
Dans ce cadre, le Président du M.P.R a exposé les propositions de sa formation sur la réforme électorale, centrées autour de quelques idées simples :
- Un redécoupage de la carte électorale : il n’est pas normal que Sélibaby, avec 128.000 habitants, envoie 2 députés, alors que les 6 circonscriptions les plus faiblement peuplées qui totalisent 31.000 habitants envoient 12 députés avec le même nombre d’habitants, le déséquilibre est flagrant (les chiffres sont du recensement ONS de l’an 2000)…
Le M.P.R propose d’augmenter le nombre de députés, à hauteur d’environ 111, dont 49 seraient élus au scrutin majoritaire uninominal à 2 tours, et le reste élus à la proportionnelle, avec un seuil de 5 % ; une vingtaine de sièges étant réservées à des listes nationales présentées par tous les partis, et constituées uniquement de femmes, pour assurer le quota de 20 %.
- L’attribution à la Commission nationale électorale indépendante de l’ensemble de l’organisation et de la supervision du processus électoral,
- La limitation des ‘’transhumances’’ politiques, c’est-à-dire limiter la possibilité, pour un parlementaire ou un élu de changer d’étiquette, en cours de mandat,
- L’allongement de la durée de la session parlementaire, à au moins huit mois, au lieu de quatre actuellement.
A une question de Cridem portant sur le calendrier de la réforme souhaitée, et sur la vitesse des réformes, M. Kane Hamidou Baba se dit bien évidemment ‘’insatisfait’’ par tempérament, mais veut à toute force que les réformes, si elles sont approuvées s’appliquent aux élections prochaines, celles qui auront lieu dans quelques mois, fin 2011, et non à celles de dans 5 ans, qui auront lieu en 2016.
Compte rendu : Ahmed-Baba Ould Hamoud, pour Cridem
Source : A.B.O. Hamoud pour Cridem