La communauté internationale à travers la décision du Conseil de Paix et de Sécurité (CSP) de l’Union Africaine vient de signifier très clairement et fermement aux putschistes et à leurs soutiens que le monde entier attend d’eux dans les jours à venir le retour à l’ordre constitutionnel 2006-2007.
Cette décision est d’une importance capitale pour la quasi-totalité des mauritaniens car elle représente un soutien sans faille au respect de la volonté du peuple. De plus elle a une signification toute particulière et une portée qui dépasse largement le cadre mauritanien. Il s’agit d’un avertissement et d’une mise en garde ferme sans ambiguïté à tous ceux, en Afrique, ambitionnent de
conquérir le pouvoir par la force.
Ceux qui y voient dans cette décision une main étrangère, comme on peut le lire dans certaines presses de la place, qu ils se ressaisissent et se rendent à l’évidence que les vieilles recettes du nationalisme borné qui consistent à brandir la peur de l’étranger ne sont pas à l’ordre du jour et toute tentative dans ce sens sera vaine.
Il n’est un secret pour personne aujourd’hui que, dès le début de cette crise et pour la première dans l’histoire des coups d’Etat en Afrique, il y a eu une concertation permanente, des semaines durant, entre l’Union Africaine-la Ligue Arabe et l’Union Européenne avec une entente parfaite sur les voies et moyens à suivre ou à prendre pour résoudre cette crise. Et l’Union Africaine a été mandatée par ses paires dans ce sens.
C’est dire combien la décision qui vient d’être prise engagera et à ne pas douter les trois Ensembles. Toute attitude de défiance de la junte ne pourra que rencontrer une réponse radicale et adéquate à la hauteur du défi à relever par la communauté internationale et avec des conséquences incalculables. Que la sagesse prenne le dessus et qu’Allah protège la Mauritanie !
Les généraux doivent comprendre, contrairement à ce qu’ils croient ou à ce que les laudateurs soufflent dans leurs oreilles, que le temps joue contre eux. De plus, ils persisteront dans leur fuite en avant, de plus leur isolement ira en s’accentuant et les alliés qu’ils disposent encore les déserteront devant la rigueur des sanctions. Dans ces conditions, l’issue de la crise deviendra nécessairement très difficile pour eux et malheureusement pour le pays aussi.
Prenez donc votre courage entre vos mains et abandonnez ce qui ne vous appartient pas, messieurs les généraux!
Nos putschistes sont des militaires, lorsqu’ils s’engageaient dans l’Armée Nationale, ils avaient prêté serment de servir leur pays et ils étaient donc prêts à sacrifier leurs vies pour la défense de la Patrie. Aujourd’hui, ils ont mis la Patrie en danger et le sacrifice suprême que la Communauté Nationale et
Internationale leur demandent et attendent d’eux c’est de remettre en place l’ordre constitutionnel qu’ils ont défait. Ce n’est quand même pas la mer à boire messieurs les généraux!
Ceux qui continuent de proposer la solution « ni Sidi ni Aziz », ne voient en réalité la crise actuelle qu’un terme d’opposition entre deux hommes,abstraction faite bien sûr de ceux, bien connus, qui ont d’autres arrières pensées malignes. Ils valident cette vision lorsqu’ils proposent comme solution
de sortie de crise par la démission de Sidi et des élections sans Aziz.
Ces messieurs semblent oublier que la Mauritanie dispose d’une constitution qui représente la volonté du peuple mauritanien et que celle-ci encadre et précise les conditions qui pourraient conduire le président de la république à la démission.
Quand bien même Sidi veille démissionner aujourd’hui, il est soumis au respect de ces conditions, sinon il pourrait être l’objet de poursuite de haute trahison. Il ne peut pas y avoir de compromis qui viole la constitution de la Nation !
L’autre aspect pervers de ce « ni, ni » est de donner une sorte de caution ou de droit au coup d’Etat, donc le droit de défaire un président de la république élu par le peuple dès qu’on dispose d’une force armée et qu’on n’est pas d’accord avec lui. C’est inacceptable !
Il me semble que la préoccupation des uns et les autres doit être aujourd’hui de tout faire pour une sortie de crise rapide et honorable non pas pour une personne donnée mais pour la Mauritanie et de plus qui pourrait redonner une image respectable à notre pays. Dans ce cas de figure il faut avoir le courage et l’honnêteté de tenir le langage de la vérité dans l’intérêt du pays et non celui de la compromission et qui ne fera que décaler la crise.
Maréga Baba/France
Cette décision est d’une importance capitale pour la quasi-totalité des mauritaniens car elle représente un soutien sans faille au respect de la volonté du peuple. De plus elle a une signification toute particulière et une portée qui dépasse largement le cadre mauritanien. Il s’agit d’un avertissement et d’une mise en garde ferme sans ambiguïté à tous ceux, en Afrique, ambitionnent de
conquérir le pouvoir par la force.
Ceux qui y voient dans cette décision une main étrangère, comme on peut le lire dans certaines presses de la place, qu ils se ressaisissent et se rendent à l’évidence que les vieilles recettes du nationalisme borné qui consistent à brandir la peur de l’étranger ne sont pas à l’ordre du jour et toute tentative dans ce sens sera vaine.
Il n’est un secret pour personne aujourd’hui que, dès le début de cette crise et pour la première dans l’histoire des coups d’Etat en Afrique, il y a eu une concertation permanente, des semaines durant, entre l’Union Africaine-la Ligue Arabe et l’Union Européenne avec une entente parfaite sur les voies et moyens à suivre ou à prendre pour résoudre cette crise. Et l’Union Africaine a été mandatée par ses paires dans ce sens.
C’est dire combien la décision qui vient d’être prise engagera et à ne pas douter les trois Ensembles. Toute attitude de défiance de la junte ne pourra que rencontrer une réponse radicale et adéquate à la hauteur du défi à relever par la communauté internationale et avec des conséquences incalculables. Que la sagesse prenne le dessus et qu’Allah protège la Mauritanie !
Les généraux doivent comprendre, contrairement à ce qu’ils croient ou à ce que les laudateurs soufflent dans leurs oreilles, que le temps joue contre eux. De plus, ils persisteront dans leur fuite en avant, de plus leur isolement ira en s’accentuant et les alliés qu’ils disposent encore les déserteront devant la rigueur des sanctions. Dans ces conditions, l’issue de la crise deviendra nécessairement très difficile pour eux et malheureusement pour le pays aussi.
Prenez donc votre courage entre vos mains et abandonnez ce qui ne vous appartient pas, messieurs les généraux!
Nos putschistes sont des militaires, lorsqu’ils s’engageaient dans l’Armée Nationale, ils avaient prêté serment de servir leur pays et ils étaient donc prêts à sacrifier leurs vies pour la défense de la Patrie. Aujourd’hui, ils ont mis la Patrie en danger et le sacrifice suprême que la Communauté Nationale et
Internationale leur demandent et attendent d’eux c’est de remettre en place l’ordre constitutionnel qu’ils ont défait. Ce n’est quand même pas la mer à boire messieurs les généraux!
Ceux qui continuent de proposer la solution « ni Sidi ni Aziz », ne voient en réalité la crise actuelle qu’un terme d’opposition entre deux hommes,abstraction faite bien sûr de ceux, bien connus, qui ont d’autres arrières pensées malignes. Ils valident cette vision lorsqu’ils proposent comme solution
de sortie de crise par la démission de Sidi et des élections sans Aziz.
Ces messieurs semblent oublier que la Mauritanie dispose d’une constitution qui représente la volonté du peuple mauritanien et que celle-ci encadre et précise les conditions qui pourraient conduire le président de la république à la démission.
Quand bien même Sidi veille démissionner aujourd’hui, il est soumis au respect de ces conditions, sinon il pourrait être l’objet de poursuite de haute trahison. Il ne peut pas y avoir de compromis qui viole la constitution de la Nation !
L’autre aspect pervers de ce « ni, ni » est de donner une sorte de caution ou de droit au coup d’Etat, donc le droit de défaire un président de la république élu par le peuple dès qu’on dispose d’une force armée et qu’on n’est pas d’accord avec lui. C’est inacceptable !
Il me semble que la préoccupation des uns et les autres doit être aujourd’hui de tout faire pour une sortie de crise rapide et honorable non pas pour une personne donnée mais pour la Mauritanie et de plus qui pourrait redonner une image respectable à notre pays. Dans ce cas de figure il faut avoir le courage et l’honnêteté de tenir le langage de la vérité dans l’intérêt du pays et non celui de la compromission et qui ne fera que décaler la crise.
Maréga Baba/France