Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

«Course contre la mort» pour sauver Betancourt et les otages


Melanie et Lorenzo avec une photo de leur mère Ingrid Bétancourt
Melanie et Lorenzo avec une photo de leur mère Ingrid Bétancourt
Après la libération par la guérilla colombienne de deux otages, la famille d'Ingrid Betancourt a souhaité vendredi une pression internationale maximale pour imposer d'urgence un dialogue entre les Farc et le gouvernement colombien et sauver de la mort la Franco-colombienne.

Clara Rojas, 44 ans, enlevée en 2002 avec Ingrid Betancourt, et Consuelo Gonzalez, 57 ans, capturée en 2001, ont été libérées jeudi par la guérilla des Farc au cours d'une opération héliportée dans la jungle colombienne, organisée par la Colombie et le Venezuela en collaboration avec la Croix-Rouge.

Cette libération «m'a donné énormément d'espoir», a affirmé lors d'une conférence de presse à Paris Lorenzo Delloye, le fils d'Ingrid Betancourt.



«C'est un moment de joie. Maintenant, c'est une course contre la mort pour maman et tous les otages», a-t-il ajouté, en rappelant combien sa mère était apparue affaiblie sur les images d'elle diffusées en novembre par la guérilla.

Il a souligné «l'urgence d'établir un dialogue» et appelé à la poursuite de la «pression internationale» pour que ce dialogue se noue entre la guérilla marxiste des Farc et le président de droite Alvaro Uribe, via le président vénézuélien Hugo Chavez.

«J'espère que le gouvernement français va agir en relançant la pression internationale», a-t-il insisté, alors que le président Nicolas Sarkozy a promis de «redoubler d'efforts» dès l'annonce de la libération de Clara Rojas.

De son côté, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a assuré vendredi que les émissaires de la France, l'Espagne et la Suisse étaient «repartis déjà» renouer le contact avec les Farc. Il a refait part de sa volonté de se rendre en Colombie pour y rencontrer M. Uribe, sans toutefois avancer de date.

«Ce que j'attends c'est un geste de la communauté internationale qui dit +basta, il faut libérer tous les otages+. Il faut qu'il y ait un dialogue», a expliqué le fils d'Ingrid Betancourt, en appelant Hugo Chavez et Alvaro Uribe à se «réconcilier».

«Président Uribe, s'il vous plait réconciliez-vous avec Hugo Chavez parce que vous savez bien qu'il est le seul auquel les Farc veulent parler», a-t-il lancé.

«Chavez a obtenu que pour la première fois dans toute cette affaire, les Farc fassent un geste de bonne volonté», avait souligné la veille Mélanie, la fille d'Ingrid Betancourt.

Astrid Betancourt, la soeur de l'otage, a elle aussi estimé que «la médiation de la communauté internationale est incontournable», assurant sur la chaîne France 2 qu'Hugo Chavez avait «un rôle très important à jouer».

M. Uribe a brusquement mis fin en novembre à la médiation menée par Hugo Chavez avec les Farc, provoquant de fortes dissensions entre les deux pays.

Il a toutefois fait part jeudi de sa «gratitude» à son homologue vénézuélien «pour son effort et son efficacité» dans le dossier des otages. Un geste qualifié «d'inédit» par Bernard Kouchner, soulignant que «ce sont des gens qui ne s'aiment pas».

La famille d'Ingrid Betancourt a demandé à M. Uribe d'accepter une zone démilitarisée comme le demandent les Farc pour discuter d'un accord humanitaire visant à libérer les otages.

Fabrice Delloye, ex-mari de l'otage, a suggéré que soit établie «une zone contrôlée par une force d'interposition internationale puisque Uribe ne veut pas de zone démilitarisée».

Ingrid Betancourt, enlevée le 23 février 2002 par les Farc, fait partie des 43 otages que la guérilla, en rébellion contre les autorités colombiennes depuis 1964, entend échanger contre 500 des siens.



Source: cyberpresse
(M)
Vendredi 11 Janvier 2008 - 18:15
Vendredi 11 Janvier 2008 - 18:20
INFOS AVOMM
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 600