
DECLARATION
Il y un an, jour pour jour, le Collectif des Victimes de la Répression ( COVIRE ) est reconnu grâce à la volonté politique du Président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Cette volonté politique se traduira par la participation du COVIRE aux Journées Nationales de Concertation (JNC) au cours desquelles un large consensus a été trouvé.
Malgré notre satisfaction du début de réalisation du processus de retour des déportés, beaucoup de manquements ont été observés, notamment dans l’organisation des opérations de rapatriement et la prise en charge pour l’installation d’urgence. A ce sujet, une grande confusion règne entre les actions du HCR et celles de l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR).
Nous nous soucions fortement des études de projets structurants devant prendre en charge l’insertion des rapatriés dans le tissu socio-économique national qui jusque là n’ont pas démarré.
S’agissant du passif humanitaire, rien n’est encore officiellement entamé. Des trois propositions retenues pendant les JNC, aucune n’a connu une orientation claire, bien que de part et d’autre des contributions ont été apportées par les différents partenaires.
Nous saluons ici l’action des partenaires nationaux et internationaux qui ne ménagent aucun effort pour instaurer un débat entre les différents acteurs pour les amener à la recherche de solutions acceptables par tous.
Le COVIRE rappelle à l’opinion nationale et internationale que la seule voie crédible pour le règlement du passif humanitaire reste la mise en place d’une Commission Nationale Indépendante et Autonome qui mettra toute la lumière sur les faits incriminés.
Nous appelons les pouvoirs publics à engager de larges consultations franches, comme celles réalisées pour le retour des déportés.
Nous lançons un appel à toutes les organisations de victimes à l’intérieur comme à l’extérieur à s’unir pour mieux défendre leurs intérêts qui passent par le règlement de leurs droits imprescriptibles.
A cet effet, le COVIRE annonce la création de l’Observatoire pour le Règlement du Passif Humanitaire, fédérant les organisations suivantes :
L’ AVOMM : Aide aux Veuves et Orphelins des Militaires Mauritaniens (association déclarée n° 7844 loi française du 1er juille 1901 )
La CAMME : Coordination des Anciens Militaires Mauritaniens (reconnue par la loi Française de 1901)
L’OCVIDH : Organisation contre la Violation des Droits de l’Homme (reconnue par la loi Française de 1901)
Le Comité Directeur des Communautés Réfugiées au Sénégal
Le COVIRE : Collectif des Victimes de la Répression (agrément N° 0419 du 14 juin 2007)
Cet Observatoire entend joué un rôle de force de propositions et de contribution pour le règlement du passif humanitaire. Il reste ouvert à toutes les organisations intéressées par le sujet du passif humanitaire.
Nouakchott le 14 Juin 2008
Il y un an, jour pour jour, le Collectif des Victimes de la Répression ( COVIRE ) est reconnu grâce à la volonté politique du Président de la République, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Cette volonté politique se traduira par la participation du COVIRE aux Journées Nationales de Concertation (JNC) au cours desquelles un large consensus a été trouvé.
Malgré notre satisfaction du début de réalisation du processus de retour des déportés, beaucoup de manquements ont été observés, notamment dans l’organisation des opérations de rapatriement et la prise en charge pour l’installation d’urgence. A ce sujet, une grande confusion règne entre les actions du HCR et celles de l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR).
Nous nous soucions fortement des études de projets structurants devant prendre en charge l’insertion des rapatriés dans le tissu socio-économique national qui jusque là n’ont pas démarré.
S’agissant du passif humanitaire, rien n’est encore officiellement entamé. Des trois propositions retenues pendant les JNC, aucune n’a connu une orientation claire, bien que de part et d’autre des contributions ont été apportées par les différents partenaires.
Nous saluons ici l’action des partenaires nationaux et internationaux qui ne ménagent aucun effort pour instaurer un débat entre les différents acteurs pour les amener à la recherche de solutions acceptables par tous.
Le COVIRE rappelle à l’opinion nationale et internationale que la seule voie crédible pour le règlement du passif humanitaire reste la mise en place d’une Commission Nationale Indépendante et Autonome qui mettra toute la lumière sur les faits incriminés.
Nous appelons les pouvoirs publics à engager de larges consultations franches, comme celles réalisées pour le retour des déportés.
Nous lançons un appel à toutes les organisations de victimes à l’intérieur comme à l’extérieur à s’unir pour mieux défendre leurs intérêts qui passent par le règlement de leurs droits imprescriptibles.
A cet effet, le COVIRE annonce la création de l’Observatoire pour le Règlement du Passif Humanitaire, fédérant les organisations suivantes :
L’ AVOMM : Aide aux Veuves et Orphelins des Militaires Mauritaniens (association déclarée n° 7844 loi française du 1er juille 1901 )
La CAMME : Coordination des Anciens Militaires Mauritaniens (reconnue par la loi Française de 1901)
L’OCVIDH : Organisation contre la Violation des Droits de l’Homme (reconnue par la loi Française de 1901)
Le Comité Directeur des Communautés Réfugiées au Sénégal
Le COVIRE : Collectif des Victimes de la Répression (agrément N° 0419 du 14 juin 2007)
Cet Observatoire entend joué un rôle de force de propositions et de contribution pour le règlement du passif humanitaire. Il reste ouvert à toutes les organisations intéressées par le sujet du passif humanitaire.
Nouakchott le 14 Juin 2008