Au cours des journées nationales de concertation, organisées suite au discours historique du président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, un point avait fait l’objet d’une large adhésion des participants, celui du retour organisé des déportés mauritaniens au Sénégal et au Mali. Mais au vu des conditions de retour du premier groupe des réfugiés dans la région de Rosso, il est à craindre que l’espoir suscité ne s’évanouisse. Des forces occultes, hostiles à ce retour, travaillent en sens contraire.
Les Forces de libération africaines de Mauritanie, pour leur part, soutiennent, avec force, le retour digne et organisé des réfugiés, retour qui fut et demeure une de leur revendication constante et de longue date, mais elles déplorent toutefois les manquements graves, constatés, ayant caractérisé le rapatriement du premier contingent des déportés, intervenu le 29 janvier 2008; Ces réfugiés, rentrés, ont été réinstallés dans des sites d’accueil non viabilisés, c'est-à-dire sans eau potable, sans latrines, sans assistance médicale minimale d’urgence.
Les FLAM, par ailleurs, rappellent que le succès de l’opération retour dépend, essentiellement, des capacités du Gouvernement mauritanien à rassurer les réfugiés mauritaniens, à apaiser leurs inquiétudes quant à la récupération de leurs villages d’origne, de leurs terres de culture ou l’indemnisation pour le bétail perdu. " Réparer des injustices subies, ou se tenir aux côtés des victimes" comme le déclarait le Président de la République, commence d’abord par leur restituer leurs biens existant.
Les FLAM mettent en garde les autorités mauritaniennes contre toute tentation d’imposer la politique du fait accompli, comme solution à ce problème.
Les FLAM dénoncent, avec véhémence, l’improvisation, la précipitation caractérisant l’organisation du retour du 28 janvier dernier, opération qui a sacrifié l'efficacité et la responsabilité au symbolique.
Elles dénoncent le chantage et les pressions de toutes sortes, exercées sur les réfugiés par le Hcr, qui a failli à sa mission de protection de personnes réfugiées.
Les FLAM recommandent, enfin, d’associer, à tous les niveaux, les représentants légitimes des réfugiés, apportent leur soutien, sans failles, à leur comité directeur, et restent déterminées, plus que jamais, à défendre les droits des déportés.
Elles demeurent concaincues que le réglement du dossier des réfugiés et du passif humanitaire, par un traitement juste et équitable, constitue un préalable indispensable à l’apaisement du climat social devant déboucher sur l’organisation d’un débat national, large et serein, sur la question de cohabitation- fondement essentiel de la réconciliation, saine, viable et durable.
La lutte continue !
Stockholm le 21 février 2008
Pour le Bureau Exécutif National
Le département de la presse et à l´information
Contact: Kaaw Touré: Tel: 0046-736720453 - Suède.
http://flamnet.fr.fm/
Les Forces de libération africaines de Mauritanie, pour leur part, soutiennent, avec force, le retour digne et organisé des réfugiés, retour qui fut et demeure une de leur revendication constante et de longue date, mais elles déplorent toutefois les manquements graves, constatés, ayant caractérisé le rapatriement du premier contingent des déportés, intervenu le 29 janvier 2008; Ces réfugiés, rentrés, ont été réinstallés dans des sites d’accueil non viabilisés, c'est-à-dire sans eau potable, sans latrines, sans assistance médicale minimale d’urgence.
Les FLAM, par ailleurs, rappellent que le succès de l’opération retour dépend, essentiellement, des capacités du Gouvernement mauritanien à rassurer les réfugiés mauritaniens, à apaiser leurs inquiétudes quant à la récupération de leurs villages d’origne, de leurs terres de culture ou l’indemnisation pour le bétail perdu. " Réparer des injustices subies, ou se tenir aux côtés des victimes" comme le déclarait le Président de la République, commence d’abord par leur restituer leurs biens existant.
Les FLAM mettent en garde les autorités mauritaniennes contre toute tentation d’imposer la politique du fait accompli, comme solution à ce problème.
Les FLAM dénoncent, avec véhémence, l’improvisation, la précipitation caractérisant l’organisation du retour du 28 janvier dernier, opération qui a sacrifié l'efficacité et la responsabilité au symbolique.
Elles dénoncent le chantage et les pressions de toutes sortes, exercées sur les réfugiés par le Hcr, qui a failli à sa mission de protection de personnes réfugiées.
Les FLAM recommandent, enfin, d’associer, à tous les niveaux, les représentants légitimes des réfugiés, apportent leur soutien, sans failles, à leur comité directeur, et restent déterminées, plus que jamais, à défendre les droits des déportés.
Elles demeurent concaincues que le réglement du dossier des réfugiés et du passif humanitaire, par un traitement juste et équitable, constitue un préalable indispensable à l’apaisement du climat social devant déboucher sur l’organisation d’un débat national, large et serein, sur la question de cohabitation- fondement essentiel de la réconciliation, saine, viable et durable.
La lutte continue !
Stockholm le 21 février 2008
Pour le Bureau Exécutif National
Le département de la presse et à l´information
Contact: Kaaw Touré: Tel: 0046-736720453 - Suède.
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