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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Daddah-Messaoud : Le grand chassé-croisé politique !


Daddah-Messaoud : Le grand chassé-croisé politique !
Tout a commencé en 1991.Messaoud Ould Boulkheir, fort de son rang de secrétaire général de l’UFD, pensait être le candidat idéal de «son» parti pour briguer la magistrature suprême.Mais, la réalité politique étant tout autre, puisqu’ il a été finalement contraint de laisser la place à un candidat qualifié «porteur» des voix en la personne d’Ahmed Ould Daddah.Et depuis, c’est le choc permanent des ambitions

Devant un parterre de ses pairs du continent africain, à l’occasion de l’ouverture du sommet France – Afrique tenu du 19 au 20 juin 1990 à La Baule, le président de la République française, François Mitterrand, a dit au grand dam de ses hôtes que le moment était venu d’opérer de profondes mutations pour démocratiser les régimes dictatoriaux. En clair, «la France n’apporterait désormais son assistance au développement qu’eux seuls pays africains ayant adopté la démocratie et les principes de la bonne gouvernance», a-t-il ajouté.

Ainsi, le vent de la «démocratie» a commencé souffler sur les pays africains y compris dans le désert mauritanien. Le Colonel Maâouiya Ould Sid’Ahmed Taya, après huit ans au pouvoir, a troqué son treillis militaire contre un costume civil pour se lancer dans la course présidentielle de janvier 1992.

Et les leaders de l’opposition n’étaient pas en reste. Mais, personne ne se dégageait à l’UFD (Union des Forces Démocratiques), ni son président Hamdi Ould Mouknass, ni son secrétaire général Messaoud Ould Boulkheir, pour être candidat idéal en 1992, du moins le candidat, qui pouvait battre celui du PRDS (Parti républicain démocratique et social) dans les urnes.

En effet, l’essentiel étant de tourner la douloureuse page Taya, certains leaders politiques, tels que Mohamed Ould Maouloud, se sont donc mis à la recherche de ce candidat «porteur» des voix et l’ont trouvé en la personne d’Ahmed Ould Daddah au grand regret de Messaoud Ould Boulkheir. Et sans s’avouer vaincu, ce dernier et ses compagnons politiques auraient contraint le candidat au slogan «Ere nouvelle» à signer un accord comportant trois conditions : le président élu Ahmed doit s’employer pour donner la majorité parlementaire à l’UFD, le PM doit également sortir de ses rangs, et en cas de défaite, le candidat Ahmed Ould Daddah doit faire sa valise pour retourner en Europe.

Des clashs à répétition

Sur ces trois conditions, tous les hommes ont travaillé pour la victoire électorale du demi-frère de Moktar. Une victoire qui aurait été acquise dans les urnes, mais pas proclamée par Moustapha Ould Abderrahmane, conseiller politique de Taya, au lieu et place du ministre de l’Intérieur Ould Mini, qui était un cousin germain d’Ahmed Ould Daddah. Selon nos informations, les leaders politiques de l’UFD, ayant le soutien de quelques officiers supérieurs, voudraient en découdre avec l’homme du 12/12, mais ils n’auraient pas été soutenus par leur candidat.

Pour les leaders de l’UFD notamment Hamdi et Messaoud, ce fut un coup difficile à encaisser.

C’est ainsi qu’Ahmed Ould Daddah a créé le parti El Wiam en 1993. Mais n’ayant pas eu le succès escompté, il a fini par intégrer la formation qui la soutenue en 1992 avec l’exigence de nom. Et l’UFD est ainsi devenu l’UFD/ Ere Nouvelle !

Mais en 1994,Messaoud Ould Boulkheir et ses compagnons d’El Hor quittent l’UFD/ EN créent, au début de 1995 avec d’autres personnes, l’Action pour le changement (AC) et ont été le premier parti de l’opposition avoir un siège de député à l’Assemblée nationale après les élections législatives de 1997.

En octobre 2000, l’UFD/EN est dissoute par l’homme fort de Nouakchott pour cause d’«incitation à la haine et la violence». Il faut noter qu’après la dissolution de l’UFD/EN, il a été question que ses leaders politiques travaillent au siège de l’AC à Medina3 en attendant de trouver un point de chute. Et Lors des élections municipales du mois d’octobre 2001, AC avait surpris le PRDS en remportant le siège de maire dans les quatre communes : Rosso, Sélibaby, Sebkha et El Mina. Et elle a été dissoute au mois de janvier 2002 pour cause des «discours racistes et anti-démocratiques».

Pour aller aux élections législatives et municipales du 19 novembre 2006, les leaders politiques mauritaniens ont signé un accord dont les présidents du RFD et de l’APP, mais pour aller à la présidentielle de mars 2007, Ahmed Ould Daddah n’aurait pas voulu signer un accord avec la formation de Messaoud, car, «il (Ahmed) pensait remporter haut la main cette présidentielle et voudrait certainement avoir les mains liées pour gouverner», rapporte une source proche de l’APP. D’où le choix du candidat Sidi Ould Cheikh Abdallah entre les deux tours des présidentielles du 11 et 27 mars 2007. Pis, encore au sein de l’Institution de l’Opposition Démocratique, son chef de file aurait promis à l’APP deux directions et deux chefs de service. Mais, ces promesses n’ont pas réalisées.

Selon des sources, Messaoud Ould Boulkheir n’aurait pas d’ailleurs interdit à ses collaborateurs d’y travailler au sein de cette institution même en tant que leaders de la COD (Coordination de l’opposition démocratique)

Camara Mamady

Source: le renovateur
Mardi 1 Novembre 2011 - 12:46
Mardi 1 Novembre 2011 - 12:56
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