
La barre était placée si bas pour Sarah Palin ce soir dans son débat contre Joe Biden, qu’il n’est pas difficile d’admettre qu’elle a non seulement limité les dégats, mais qu’elle a sans doute mis un terme aux propos dévasteurs après ses interviews calamiteuses des derniers jours.
D’entrée de jeu, et avec son sourire désarmant de "mère de hockeyeur", la républicaine Sarah Palin demande à son adversaire le démocrate Joe Biden si elle pouvait l’appeler Joe, alors qu’ils se serraient la main en ouverture du débat. Par la suite, l’Irak, la finance, l’économie, les impôts, l’environnement ont été successivement abordés par les deux candidats qui s’affrontaient jeudi à l’université Washington de Saint-Louis (Missouri).
Palin "ne manque pas de confiance en elle, elle manque de cohérence"
Dans le fond des débats, Sarah Palin s’arrange à esquiver toutes les questions difficiles, en particulier celles ayant trait à l’économie, qui est le sujet sur lequel le ticket républicain a de sérieuses difficultés à convaincre alors qu’il s’agit de la préoccupation majeure Américains.
Elle se présente aussi incapable de présenter une position personnelle sur les dossiers les plus importants, à l’exception des forages pétroliers (drill, baby drill). Pour le redoutable présentateur de CNN Bill Schneider de CNN, "elle ne manque certainement pas de confiance en elle, elle manque de cohérence".
La candidate républicaine est souvent aussi revenue sur les déclarations il y a quelques mois de son adversaire du soir, Joe Biden, qui avait estimé que Barack Obama ne serait pas prêt à être commandant en chef. "Et je sais que vous êtes allé contre quand il a voulu couper les vivres aux troupes en Irak, et je vous respecte pour cela", a affirmé Sarah Palin.
...Joe a évité les gaffes
Joe Biden, pour sa part, a réussi une bonne performance, évitant à ne pas paraître condescendant ou méprisant face à une rivale clairement moins compétente que lui sur à peu près tous les dossiers. Clair, précis, répondant aux questions effectivement posées. Il a évité les gaffes.
Joe a aussi su jouer sur l’émotion, quand il a mentionné que John McCain avait voté contre le financement d’un équipement de protection des troupes en Irak, "qui protège le fils de la gouverneur, mon fils, et beaucoup d’autres fils et de filles". Lui comme elle ont aujourd’hui un enfant engagé dans la guerre.
Le camp Obama largement plébiscité
Le sondage CNN montre que 51% des Américains pensent que Joe Biden a gagné ce débat contre 36% pensant la même chose de Sarah Palin. Plus important, un sondage CBS auprès d’électeurs indécis - ce sont eux qui comptent à ce stade de la campagne - montrait que 46% d’entre eux pensent que Biden a gagné contre seulement 21% pensant la même chose de Palin.
Linternationalmagazine.com , publié le 03/10/2008
D’entrée de jeu, et avec son sourire désarmant de "mère de hockeyeur", la républicaine Sarah Palin demande à son adversaire le démocrate Joe Biden si elle pouvait l’appeler Joe, alors qu’ils se serraient la main en ouverture du débat. Par la suite, l’Irak, la finance, l’économie, les impôts, l’environnement ont été successivement abordés par les deux candidats qui s’affrontaient jeudi à l’université Washington de Saint-Louis (Missouri).
Palin "ne manque pas de confiance en elle, elle manque de cohérence"
Dans le fond des débats, Sarah Palin s’arrange à esquiver toutes les questions difficiles, en particulier celles ayant trait à l’économie, qui est le sujet sur lequel le ticket républicain a de sérieuses difficultés à convaincre alors qu’il s’agit de la préoccupation majeure Américains.
Elle se présente aussi incapable de présenter une position personnelle sur les dossiers les plus importants, à l’exception des forages pétroliers (drill, baby drill). Pour le redoutable présentateur de CNN Bill Schneider de CNN, "elle ne manque certainement pas de confiance en elle, elle manque de cohérence".
La candidate républicaine est souvent aussi revenue sur les déclarations il y a quelques mois de son adversaire du soir, Joe Biden, qui avait estimé que Barack Obama ne serait pas prêt à être commandant en chef. "Et je sais que vous êtes allé contre quand il a voulu couper les vivres aux troupes en Irak, et je vous respecte pour cela", a affirmé Sarah Palin.
...Joe a évité les gaffes
Joe Biden, pour sa part, a réussi une bonne performance, évitant à ne pas paraître condescendant ou méprisant face à une rivale clairement moins compétente que lui sur à peu près tous les dossiers. Clair, précis, répondant aux questions effectivement posées. Il a évité les gaffes.
Joe a aussi su jouer sur l’émotion, quand il a mentionné que John McCain avait voté contre le financement d’un équipement de protection des troupes en Irak, "qui protège le fils de la gouverneur, mon fils, et beaucoup d’autres fils et de filles". Lui comme elle ont aujourd’hui un enfant engagé dans la guerre.
Le camp Obama largement plébiscité
Le sondage CNN montre que 51% des Américains pensent que Joe Biden a gagné ce débat contre 36% pensant la même chose de Sarah Palin. Plus important, un sondage CBS auprès d’électeurs indécis - ce sont eux qui comptent à ce stade de la campagne - montrait que 46% d’entre eux pensent que Biden a gagné contre seulement 21% pensant la même chose de Palin.
Linternationalmagazine.com , publié le 03/10/2008