Restrictions du Canada envers le Zimbabwe
Le Canada a annoncé dimanche des mesures destinées à restreindre «considérablement» ses relations avec le gouvernement du Zimbabwe, en condamnant vivement l'élection «illégitime» du président Robert Mugabe.
Le Canada a décidé d'imposer immédiatement des restrictions sur les déplacements, le travail ou les études au Canada de hauts représentants du gouvernement, des autorités militaires ou policières du Zimbabwe ainsi que de leurs familles, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Ottawa interdit également aux avions immatriculés au Zimbabwe de survoler le Canada ou d'y atterrir.
Les résultats de cette élection «ne sauraient être considérés comme crédibles car ils ne satisfont à aucune norme démocratique raisonnable. Cette élection est illégitime et le gouvernement du Canada n'en acceptera pas le résultat», a déclaré le ministre des Affaires étrangères David Emerson.
En conséquence, Ottawa a pris «une série de mesures destinées à restreindre considérablement ses relations avec le gouvernement du Zimbabwe».
Cette démarche constitue un «message de solidarité avec la population du Zimbabwe et exprime notre rejet des actions d'un régime illégitime et désespéré», précise le ministère dans un communiqué.
Ottawa annonce aussi son intention de convoquer l'ambassadrice du Zimbabwe au Canada et réaffirme sa politique interdisant les exportations d'articles militaires vers le Zimbabwe.
M. Emerson a d'autre part indiqué que le Canada préparait actuellement «avec les autres membres du G8 et avec d'autres partenaires, une action internationale concertée face aux violations flagrantes du processus démocratique au Zimbabwe».
Le Premier ministre canadien Stephen Harper avait condamné dans des termes très durs vendredi les conditions dans lesquelles s'est déroulé le deuxième tour de la présidentielle, parlant d'élection «volée» au Zimbabwe et de «laide perversion de la démocratie». Il avait aussi indiqué qu'Ottawa allait prendre des mesures «sévères» contre le régime de M. Mugabe.
Robert Mugabe a été déclaré grand vainqueur dimanche d'un simulacre de présidentielle où il était seul en lice et investi pour un nouveau mandat de cinq ans.
Le chef de la diplomatie canadienne a souligné que son pays était pleinement solidaire de la population zimbabwéenne et indiqué qu'il continuerait d'apporter des secours humanitaires «par l'intermédiaire de partenaires canadiens et internationaux de confiance».
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Source: cyberpresse
(M) avomm
Le Canada a annoncé dimanche des mesures destinées à restreindre «considérablement» ses relations avec le gouvernement du Zimbabwe, en condamnant vivement l'élection «illégitime» du président Robert Mugabe.
Le Canada a décidé d'imposer immédiatement des restrictions sur les déplacements, le travail ou les études au Canada de hauts représentants du gouvernement, des autorités militaires ou policières du Zimbabwe ainsi que de leurs familles, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Ottawa interdit également aux avions immatriculés au Zimbabwe de survoler le Canada ou d'y atterrir.
Les résultats de cette élection «ne sauraient être considérés comme crédibles car ils ne satisfont à aucune norme démocratique raisonnable. Cette élection est illégitime et le gouvernement du Canada n'en acceptera pas le résultat», a déclaré le ministre des Affaires étrangères David Emerson.
En conséquence, Ottawa a pris «une série de mesures destinées à restreindre considérablement ses relations avec le gouvernement du Zimbabwe».
Cette démarche constitue un «message de solidarité avec la population du Zimbabwe et exprime notre rejet des actions d'un régime illégitime et désespéré», précise le ministère dans un communiqué.
Ottawa annonce aussi son intention de convoquer l'ambassadrice du Zimbabwe au Canada et réaffirme sa politique interdisant les exportations d'articles militaires vers le Zimbabwe.
M. Emerson a d'autre part indiqué que le Canada préparait actuellement «avec les autres membres du G8 et avec d'autres partenaires, une action internationale concertée face aux violations flagrantes du processus démocratique au Zimbabwe».
Le Premier ministre canadien Stephen Harper avait condamné dans des termes très durs vendredi les conditions dans lesquelles s'est déroulé le deuxième tour de la présidentielle, parlant d'élection «volée» au Zimbabwe et de «laide perversion de la démocratie». Il avait aussi indiqué qu'Ottawa allait prendre des mesures «sévères» contre le régime de M. Mugabe.
Robert Mugabe a été déclaré grand vainqueur dimanche d'un simulacre de présidentielle où il était seul en lice et investi pour un nouveau mandat de cinq ans.
Le chef de la diplomatie canadienne a souligné que son pays était pleinement solidaire de la population zimbabwéenne et indiqué qu'il continuerait d'apporter des secours humanitaires «par l'intermédiaire de partenaires canadiens et internationaux de confiance».
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Source: cyberpresse
(M) avomm